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Critique de hervethro


Comme je ne fais jamais rien comme tout le monde, j'ai découvert Bernard Minier par son second polar : le Cercle. Une vague histoire de vengeance sur fond de cimes Pyrénéennes et une ambiance à vous faire frissonner. de peur. de plaisir aussi. Haletant et sans répit comme tout bon roman noir.
Le cercle mettait en scène les personnages de « glacé », son premier pas dans le vaste monde du roman qui fait peur et empêche de dormir. A bien y regarder, la trame est exactement la même et les effets identiques.
Un flic, la quarantaine divorcé, une fille adolescente, un adjoint qui n'écoute que des chansons indie rock.
Un gendarme femme, séduisante et talentueuse.
Une procureur intègre. Un juge aux dents longues.
Face à eux, des coupables supposés, à commencer par un serial killer psychopathe suisse (depuis le temps que je clame qu'il faut toujours se méfier des helvètes !) mais enfermé à double tour dans une institution planquée au fin fond d'une vallée des Pyrénées.
Car le principal personnage de ce roman, c'est évidemment le massif franco espagnol en plein décembre : tempête de neige, gorges profondes, pentes verticales, torrents impétueux.
Il y a aussi un juge à la retraite, fin cordon bleu et d'une intelligence supérieure.
Des vestiges de colonie de vacances qui cachent un mystère.
Et un grand patron du cac40 dans toute sa splendeur.
Bref, une galerie de portraits excellemment croqués par une plume fine et acérée comme un scalpel. le tout évoluant dans une atmosphère oppressante (j'ai hâte de voir ça en images – une mini série a été issue du roman, avec Charles Berling dans le rôle du flic – j'aurais vu quelqu'un de plus « ours », Cluzet ou Guillaume Canet).
Voilà, je n'ai rien dévoilé : ce serait trop cruel. Juste un bémol : la fin à peine bâclée. On sent que Minier a voulu refermer un peu trop rapidement toutes les portes ouvertes (le bouquin dépasse les 700 pages, faut savoir s'arrêter à un moment). Et cela n'était pas le cas dans « le cercle ».
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