Citations sur On n'est jamais à l'abri d'une bonne surprise (30)
On tombe en amitié, oui, je le sens à nos regards, nos confidences et nos silences, malgré mon peu d'expérience (...)
On parle de l'amitié, de l'incroyable dose de vitamine D contenue dans l'amitié ."le soleil , à côté, c'est des paillettes, de la poudre aux yeux", me dit Frédéric et il rigole comme un gosse. ( p.91)
Et il va bien , votre poète ?
-Oui, il écrit sur le rire, sur le sourire, sur la joie, sur le plaisir, tout ça...Alors ça lui donne le moral. Nos pensées déteignent sur nos vies. (p. 96)
Ce qui me plairait, c'est d'en parler à quelqu'un. Que ce qui se passe dans ma tête existe pour quelqu'un. Mais qui ça intéresserait ?
Quand j'entends les gens se parler, dans les cafés ou dans la rue, je suis parfois étonné qu'ils osent raconter ce qu'ils pensent, les idées qui leur passent par la tête, même si c'est farfelu; ils ne semblent pas douter que ça puisse intéresser les autres. Oui, c'est comme une espèce d'audace qu'ils ont sans le savoir... (p. 62)
Elle parle de livres, de films, de l'actualité. ..Beaucoup de choses l'intéressent, elle est dans la vie.Moi, je me sens à côté de la vie, par comparaison; je regarde la vie par la fenêtre, je n'y suis pas. ( p.183)
Trop rêver, c'est se faire du mal quand on se réveille .Ne pas rêver assez, c'est se
Faire croire que rien de beau n'est possible.( p 185)
Je rêve du Minimum vital, c’est un très doux nuage, blanc à reflets nacrés, où je dors paisiblement, en hauteur. Je vois ma vie, vue du nuage : un petit point qui bouge un peu, ne fait pas de bruit, un petit point plutôt sympathique. C’est consolant, ma vie vue d’en haut. Je me sens très bien sur mon nuage. Le minimum vital me convient parfaitement, j’y passe une plus longue nuit que d’ordinaire dans mon lit. (p. 121)
Les joies, les chagrins, l'ennui, la compagnie et la solitude...Les gares c'est tout ça à la fois. Un concentré d'humanité. ça m'aide à inventer des histoires le soir dans mon lit, ça m'aide à fabriquer des rêves. ça m'aide à me sentir humain. (p. 33)
Je ne veux pas comprendre la vie, je veux juste vivre. (p. 145)
Ce que je veux, en fait, dans la vie, c'est exister plus fort. (p. 135)
Parfois je fais semblant de laisser mes pieds décider où ils m'emmènent. J'ai alors la délicieuse sensation d'être un voyageur, transporté par un véhicule invisible, et qui n'a aucun effort à faire, qui profite du paysage. je fais du tourisme, je suis le passager de mes pieds. (p. 66)