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EAN : 9782812607523
77 pages
Editions du Rouergue (11/02/2015)
3.71/5   14 notes
Résumé :
Ludi aime pas les bébés, les poupées et tous les trucs un peu trop fille. Son petit frère Colas, lui, il adore. Leurs parents, eux, ils s'arrachent les cheveux et voudraient bien que tout rentre dans l'ordre. Sauf que Ludi et Colas sont bien décidés à pas se laisser faire. Les bébés, c'est comme les betteraves, on a le droit d'aimer ou pas !
Ludi, elle aime pas les bébés ! Elle aime pas non plus : son prénom en entier, Ludivine, qu'elle trouve trop gnangnan, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Voilà un tout petit roman dans une collection de livres pour enfants qui expose de manière très simple par un cas concret ce que les enfants peuvent ressentir face à cette fameuse question du genre qui tracasse de nombreux adultes (depuis très longtemps).
C'est l'histoire d'une famille et plus spécifiquement d'une fratrie, racontée par Ludivine - qui préfère qu'on l'appelle Ludi - la grande soeur. On voit sa tête grognon sur la couverture du roman et elle s'insurge et cherche à faire entendre son point de vue : elle n'aime pas les bébés ni les poupées, elle trouve les contes de fée au prince charmant gnangnan mais aime plein d'autres choses dans la vie.
A chaque anniversaire c'est son petit frère, Colas qui est heureux car il va piocher dans les jouets de sa soeur (qui elle récupère ses jeux de bricolage, de construction ou de technologie).
La narratrice évoque le trouble que cela provoque chez ses parents qui pensent avoir raté quelque chose dans leur éducation pour qu'elle n'aime pas "les jouets de fille" et que son petit frère lui les aime.
Il va y avoir une phase de tolérance et d'acceptation et la conclusion que les jeux des enfants n'ont pas forcément de rapport avec leur identité sexuelle.
J'ai adoré aussi la complicité entre le frère et la soeur et l'idée de "changer les piles".
Un livre à lire et faire lire aux petits comme aux grands.
C'est intelligent et réaliste.
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Ludi est une petite fille epanouie et bien dans sa peau . Ludi a cependant un problème ses parents s'acharne a lui offrir des poupées et semble bien triste quant elle ne joue pas avec, ce n'est pas de sa faute elle n'aime pas ça, les bébé, les poupées toutes ses choses qui chouine et qui font du bruit: non définitivement ce n'est pas pour elle .
Contrairement a elle Colas sont petit frère adore les poupées de Ludi et va souvent joué avec, en cachette, parce que leurs parents n'aime pas du tout que Colas aime les poupées . le voir les câlinés et les habillé ça les met carrément mal a l'aise, pire que si ils disaient des gros mots .

Comme cette petite Ludi est rafraîchissante et drôle . Elle fait un beau pied de nez à ces cours reac de socio qu'on nous sort encore aujourd'hui , en tout cas qu'on m'a sortit il n'y a même pas 5 ans .
Ludi n'aime pas les poupées , ni les contes de fée et les histoires d'amours en général, ce n'est pas pour autant un garçon manqué . Je la trouve très sarcastique pour son age, presque une mini daria, je pense que ça plaira aux petites filles qui en ont marre des poupées et aux garçons qui ne sont pas fan de camion, et c'est aussi très agréable a lire pour un adulte comme moi qui apprécie grandement ce double dialogue qu'utilise l'auteur . C'est aussi un message pour tout ces parents qui ont peur des jouets roses dans les main d'un garcon ...

Un livre qu'on devrait faire lire à l'école, peut être pendant la période de noël ou les catalogues de jouet aiment tant catégoriser les enfants .
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Pour commencer, je remercie Masse Critique Jeunesse de Babelio pour m'avoir fait découvrir ce livre.
"Je ne suis pas un garçon manqué mais une fille réussie"
Ludi est une petite fille qui n'aime pas les bébés et les poupées. Colas, son petit frère, adore les jouets des filles. Et le comportement de ces deux enfants plongent leurs parents dans le désarroi. de la maison à l'école, Isabelle Minière nous narre les aventures et les réflexions de Ludi. Ludi qui adore faire rire son frère, ludi qui sait déjà ce qui l'énerve, Ludi qui aime peindre des parapluies et des nuages …
C'est frais, souvent drôle et émouvant. L'écriture est légère, simple, facile à lire et ravira les enfants et leurs parents. En filigrane, se posent différentes questions. Est-ce grave si une petite fille n'aime pas les poupées et un petit garçon les camions ? Cela jouera t'il un rôle sur leur future identité sexuelle ? Les stéréotypes volent ici un peu en éclats. Et on se plaît à voir cette petite fille qui sait avant tout déjà affirmer sa propre personnalité. On est séduit par sa sensibilité.
J'ai apprécié le portrait d'une enfant peut-être un peu différente mais très attachante.
Je rajouterai que ce petit roman est pétri de poésie. Certaines phrases sont très jolies.
Pour terminer, je partage avec vous ces quelques lignes :
"Tout à coup j'ai réalisé : j'adore le ciel, j'adore regarder les nuages, deviner où ils vont, imaginer des dessins qui se promènent là-haut, des formes d'animaux, de visages, d'arbres, de sentiments …"
Lien : https://valeriehervy.wordpre..
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Lecture décevante que, bien que très courte, j'ai mis assez longtemps à lire (bien une semaine pour 77 pages jeunesse !).
J'ai trouvé que l'on tournait en rond, l'histoire ne démarrait pas vraiment et il était répété les mêmes choses sans nouveauté. C'est dommage parce que le sujet est très intéressant : un frère et une soeur qui s'échangent leurs jouets stéréotypés, une fille qui n'aime pas les bébés et un garçon qui adore jouer à la poupée. Cet aspect-là était vraiment top.

~ Challenge multidéfis 18 : narrateur enfant
~ Challenge ABC 2017-2018 : M
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Dans ce petit roman, c'est une petite fille qui nous raconte sa vie, ses problèmes avec ses parents qui n'acceptent pas qu'elle n'aime pas les "jeux de filles", sa relation avec son petit frère qui lui aime jouer à la poupée. le tout est écrit dans une langue simple mais agréable, un texte bien construit qui aborde des sujets d'actualité sans en faire trop, sans polémiquer et surtout de manière constructive.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Je me demandais des fois quel genre de bonhomme il serait quand il serait grand, et j'avais hâte de connaître ce bonhomme-là.
C'était comme si mon droit au camion lui donnait droit aux poupées ; j'étais contente pour lui : si on doit cacher ce qu'on aime faire, à quoi ça sert la vie ? C'était comme si mes parents avaient pris une grande décision : laisser les enfants aimer ce qu'ils aiment. Mais j'ai vite vu que ce n'était pas facile pour eux... (p.29)
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Quand je suis rentrée, Colas repassait les robes de mes poupées avec beaucoup d'application, et j'ai été à deux doigts de le trouver "trop mignon", comme dit ma mère. Je n'ai pas fait de bruit et j'ai entendu mes parents chuchoter à son sujet.
- ça m'inquiète qu'il soit aussi efféminé, disait mon père. ça peut lui poser des problèmes plus tard...
- Mais non ! disait ma mère, pas forcément ! C'est un garçon très sensible, c'est tout, et ça lui sera très utile dans le vie. Ce sera un super mari et un super papa : ce sera formidable pour sa femme, il l'aidera pour toutes les choses de la maison et il adorera s'occuper des ses enfants. (p.25)
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- Pourquoi t'aime les poupées, Colas ? Je comprends pas.
- J'ai le droit d'aimer ce que je veux ! Je suis pas obligé d'être comme toi. Toi t'aimes pas les poupées, moi je les aime bien, c'est tout.
ça m'impressionne qu'il me réponde de cette façon-là, sûr de lui. Pour un peu je lui dirais bravo. En plus, il a raison : moi aussi je déteste qu'on m'oblige à aimer quelque chose...
(p.13-14)
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Ma mère a fait sa tète d'inquiétude, comme chaque fois qu'on se dispute, chaque fois que mon père a l'air fâché, chaque fois que tout ne se passe pas comme dans on conte de fée.
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Quand mon frère câline une poupée en lui chantant "Une chanson douce que me chantait ma maman", on dirait que ça les rend tristes : mon frère fronce les sourcils et ma mère regarde ailleurs, d'un air très embarrassé, comme si mon frangin avait dit des gros mots en public (les gros mots en public, ça embarrasse beaucoup ma mère). (p.11)
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