Onirocratie

Petit livre très bien écrit sur des bases fort intéressantes. le postulat de départ, dans un monde dystopique, est la disparition de la capacité à rêver de la plupart des humains. Partant de là, l'auteur nous installe dans ce monde étrange où l'on subit une pulsion de mort liée à l'absence de rêves, où différents protagonistes évoluent.

Ce monde est très riche car sacrément transformé avec beaucoup de changements.
On évolue dans un univers entre l'enfantin et l'adulte (voire politique), entre le très sombre et l'aride, ce qui peut déconcerter mais donne indéniablement son originalité à l'oeuvre. Les aventures ne manquent cependant pas et l'on ne s'ennuie pas un instant avec tous ces pouvoirs et les implications que cela représente pour l'espèce humaine.

Un moment-clé m'ayant particulièrement marqué est une épique bataille dans un parc d'attraction. le rendu psychologique est très bon, sous un angle tout à fait original (vous comprendrez mieux ce que je veux dire lorsque vous aurez compris les capacités mentales de certains).

Beaucoup de psychologie, donc, ce qui rend les personnages profonds, sans oublier l'action les concernant. En attente de la suite.

En voilà une excellente surprise ! En voilà un livre prometteur pour ce qui apparaît comme une première tentative dans le domaine de la Science-Fiction.
Cela certes est une dystopie mais l'auteur nous envoie des notes d'espoir. Il y a toujours moyen d'échapper à un destin qui apparaît tout tracé mais rien n'est jamais gagné et l'auteur tout au long d'un livre au suspens qui ne lâche pas le lecteur sait bien nous le faire sentir.
le thème ? Dans une société future parfaite gouvernée par des scientifiques, les hommes ont éradiqué toute maladie au profit de la disparition quasi-totale du rêve. Dés lors, les enfants, naissant avec cette faculté (dont le héros Jordan) font l'objet d'une véritable chasse...
Le lecteur va découvrir avec l'enfant les ressorts cachés de cette société et c'est terrifiant ! Bien vite, la seule solution sera la fuite et elle réservera d'autres découvertes plus terribles encore..
Le récit est for bien mené et abonde en coups de théâtre. Mais tout apparaît logique. L'autrice est impitoyable à ce sujet : Chacun des personnages devra assumer les conséquences de ses actes et de sa condition.
Certains pourraient trouver des échos de P.K Dick ( ou est la réalité ?) dans ce récit, mais le traitement est fort différent. On peut aussi penser à Kurt Steiner ou à Daniel F.Galouye.
le style de Minhor s'adapte parfaitement à chaque situation et à chaque personnage. Ces ruptures de ton ne sont pas rebutantes. On y croît malgré ce point de départ superbement original.
L'atmosphère du récit est assez âpre pour démontrer la dictature »invisible » que subissent les personnages. Il nous maintient dans l'angoisse lors des scènes superbes de la dernière partie du livre( la meilleure!). Les personnages sont bien campés. Outre un héros qui vacille dans ses certitudes puis qui s'entête à chercher la vérité et demeure très fragile, on retiendra Jérémy, le politicien qui apparaît comme très réalistes, Elric le mentor de Jordan chaleureux, paternel, attachant mais avec quelques zones d'ombre qui ne laisseront pas indifférents.
Pour la bonne bouche, on retiendra le très émouvant Loann dont on espère que son rôle sera plus développé par la suite.
Et on croisera les doigts pour que cette suite ne tarde pas trop. Les petits indices semés dans ce livre nous font croire que l'histoire gagnera en épaisseur et que le monde futur n'apparaîtra pas de façon aussi idyllique que prévu. On remercie Minhor pour cette perle et on se procure ce livre idéal pour les vacances. On ne s'ennuie pas et on peut tirer quelques leçons utiles.

Imaginez la société parfaite. Plus d'inégalités, un revenu universel adopté, l'accès au soin garanti à tous... Une douce utopie qui en fera rêver plus d'un mais dont la conclusion semble pourtant délétère. Car les envies disparaissent étant toutes assouvies, et les rêves qui les accompagnent se font la malle, entrainant alors la pire épidémie après celle du cancer (ou du COVID, ça c'est clairement vous qui décidez) : l'épidémie de stress. Un mal qui ronge tout le monde et dont le seul remède serait, paradoxalement : le rêve. Oui, cette entité qui a presque disparu, mais dont un noyau d'irréductible gaulois (j'abuse) pratique encore l'onirisme. Car sans rêve, il y a pulsion de mort, et l'âge fatidique de 40 ans ne laisse pas vraiment de rescapés. Une intrigue qui laisse ouverte la porte à de nombreux développements pour réinventer (un peu) le genre dystopique.
Vous vous doutez bien que l'humain revient bien vite à sa forme de base : égoïste et sans vergogne, si bien que les enfants qui naissent avec la capacité de rêver se retrouve aux mains d'organismes mafieux en tout genre : la mafia du rêve qui enlève ces enfants pour leur apprendre à utiliser leurs aptitudes ; ou alors tout simplement le Gouvernement actuel qui les utilise en cobaye pour trouver la pulsion de vie, celle qui contrerait la mort. J'ai vu des chroniques qui "encensaient" la mafia du rêve ; je pense personnellement que tout n'est pas tout noir ni tout blanc dans cette histoire. Ces deux "organisations" (si on peut les appeler comme ça) utilisent chacune des méthodes peu recommandables et ont finalement un but qui parait commun (la survie de l'espèce quoi). de fait, je n'ai pas vraiment pu choisir mon camp, et je trouve la dimension psychologique de la description de la mafia du rêve et du Gouvernement assez fascinante. En plus, la mafia du rêve abandonne tous les enfants qui n'ont pas la capacité de rêver (nani ?), ce ne sont pas non plus des saints quoi...
Comme je l'ai dis plus haut, j'ai trouvé l'intrigue très originale, avec de nombreux personnages plutôt hétéroclites mais jamais trop détaillés (notamment physiquement), ce qui fait qu'on peut s'identifier à eux avec beaucoup de facilité. J'ai adoré découvrir Jordan et son pouvoir particulier, Juliette, cette humaine à la volonté de fer qui entraine notre jeune protagoniste dans des aventures étranges mais passionnantes (le passage du parc d'attraction était mon moment préféré). Je citerai également le petit Cauchemardesque que j'ai trouvé très attendrissant (même si je peux encore entendre les cris de ses condisciples - après ce n'est pas forcément leur faute), et le petit rêveur qui sert de cobaye à un scientifique totalement désespéré (il n'est pas fou, il veut simplement vivre). Encore une fois, si on réfléchit bien, la part psychologique de ce livre est grande car on arrive à étudier des protagonistes dans leur état le plus primitif, celui de la survie, et c'est très intéressant d'observer les réactions de chacun devant l'adversité : la fuite, le combat, la crainte... le tout dans un univers bien travaillé et décrit de manière optimale ce qui fait qu'on s'imprègne totalement de l'environnement du livre.
La plume de l'auteure reste bien entendu un gros point fort de cette oeuvre, puisqu'elle arrive à maîtriser la légèreté d'un écrit qui se lit à une vitesse étonnante tout en abordant des sujets sérieux et durs. Je ne le dis pas souvent, mais j'ai trouvé que chacun des mots avait une justesse propre et qu'aucun n'était inutile au récit. Pas de blabla, plus d'action et de divertissement, voilà un contrat rempli pour Minohr. Ajoutons que son style est des plus plaisants ce qui complète les points positifs de cette lecture, qui vous l'aurez compris, m'a ravie. Si je devais trouver une chose qui me ferait râler, et là c'est vraiment que je titille, mais le "à suivre..." était un peu brusque, j'étais vraiment ancrée dans le livre et je voulais connaître la suite ! Une habile technique pour nous inciter à lire la suite quand elle sortira, évidement :)
Lien : http://thereadingsession.fr/..

Je suis entrée dans l'univers de l'auteure, Minohr, facilement, son écriture est fluide et légère laissant traîner un malaise pour cette société pas si parfaite.

L'auteure, Minohr, commence son roman par une présentation de son univers, de ses personnages et surtout de leur état d'esprit; La société est parfaite mais une peur aigue s'insinue dans chaque humain; Ils meurent d'une mystérieuse pulsion de mort. Après avoir vaincu la maladie, la violence et autres travers de l'humanité, la société fait face à un énième défi, combattre une mort trop précoce et imprévisible. Cet univers est original et les personnages sont vraiment sympathique à suivre.

Jordan est un gentil garçon, obéissant mais il n'est pas tout à fait comme les autres, il aime se promener alors que les autres restent chez eux à faire des activités virtuelles. Sa rencontre avec la banlieue de Métal et de Juliette va conditionner le début d'une aventure hors normes et terrifiante !

J'ai trouvé intéressant d'entrer dans différentes strates de cette société « Parfaite »; Les privilégiés, les rebelles, la mafia et d'autres que vous découvrirez par vous-même, je ne veux pas vous gâcher toutes ces découvertes.

L'auteure aborde le thème de l'étincelle de vie, cette furieuse envie de vivre car la mort approche en silence. Les scientifiques, après avoir vaincu les maladies et autres, s'attaquent à cette étincelle de vie, cette pulsion qui nous pousse à survivre malgré les obstacles ! Mais ce phénomène vital n'est pas facile à dénicher.

Si le début du roman instille un climat d'angoisse, de peur du lendemain, il reste assez lent et l'auteure prend le temps de présenter son univers et ses personnages, ensuite le rythme s'accélère et l'aventure devient vraiment super intéressante, stressante mais palpitante !

En Bref
Un récit original et captivant, mêlant fantastique et steampunk avec fluidité.

Des personnages surprenants, étranges et vraiment intéressants à suivre.

Merci à l'auteure, Minohr, pour ce début d'aventure dans la société « Parfaite » !
Lien : https://fildediane.wordpress..

«Il n'y avait plus rien à désirer, plus d'envies à satisfaire, plus de rêves à réaliser. En somme, il n'y avait plus de rêve du tout, car il avait perdu sa raison d'être.»

Dans une société parfaite, où l'humain n'a plus rien à craindre … la capacité de rêver à disparu entraînant la mort prématurée des gens … Seules quelques personnes ont encore la capacité de rêver leur permettant de survivre. En échange du partage de leurs rêves, la populace survit … le gouvernement n'hésite pas à enlever les bébés rêveurs pour les étudier afin de trouver l'origine de la pulsion de mort ! Tandis que dans l'ombre les rêveurs s'organisent pour rétablir un monde normal. Dans une France future … le paradis n'est qu'un mirage.

J'ai adoré les tensions, les secrets révélés au fur et à mesure, l'ambiance oppressante dans ce monde stérile. Jordan est mon petit chouchou ! Intelligent, courageux, vif. Juliette ma petite Juliette… sacré carafons !

Ce roman est top! L'intrigue est prenante, les pages ont défilé à une vitesse folle … La plume de l'auteure est addictive. Il n'y aucune longueur puisque le récit est rythmé. Dès le prologue, j'ai été immergé dans cette étrange société.

Le seul bémol (qui n'en est pas un)…. Je suis frustrée de la fin … et de ces quelques mots : « à suivre »! Totalement prise par l'histoire, j'étais tellement frustrée d'être déjà arrivé à la fin de ce 1er tome … là où l'aventure commence vraiment ! La suite ! La suite !

Un seul objectif ? Rêver !