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Citations sur Histoire d'Awu (4)

Elle était convaincue que le jour de cette étreinte-là serait le jour de leurs noces véritables. Son mari et elle seraient tous deux libérés. Elle, d'une obsession. Lui, d'un spectre;
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- A Ebomane, quiconque n'assurait pas sa descendance n'était pas un homme

- Un enfant, après tout, c'est une bénédiction non ?

- Moi, je suis d'hier. Vous, vous êtes d'aujourd'hui. Nous ne voyons pas les choses de la même façon

- Toute femme est née pour enfanter. C'est pour elle non seulement un besoin vital, mais aussi et surtout un devoir pour elle auquel nul autre n'est supérieur

- Elle tenait tête aux hommes. Ce n'était pas bon. Pour une femme, ce n'était pas bon.

- S'il vous plaît, j'ai mal fait d'attraper une grosesse, c'est vrai, mais je ne suis pas une mauvaise fille.

- Depuis qu'elle s'était mariée, Awu menait la vie sociale dont elle avait toujours rêvée.

- Pour Awudabiran, le pont de chaînette était plus que jamais le point de l'amour, le point de sa vie. Elle était secrètement fière de toutes ces bouclettes qu'elle avait soigneusement confectionnées sur le parcours de sa vie : ses études, sa profession, son mariage, ses enfants, ses élans de générosité envers sa famille et sa belle-famille. Sa modestie et son excessive discrétion lui avaient valu de ne jamais avoir de conflit avec personne. Pourtant, belle et brillante, elle était, ce qui, en revanche, lui valait le mauvais oeil, voire même la jalousie de certains. Mais elle feignait de ne se rendre compte de rien.

- La vie peut encore te sourire, mais à condition que tu empruntes la bonne voie

- La négligence peut transformer une crevasse en ravin, et un ravin, en abîme

- Tout le monde au village disait qu'une femme fâchée est très dangereuse : et si elle est "teint clair", elle l'ést dix fois plus
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[incipit]
Les boucles se formaient et s’entrelaçaient avant de s’allonger docilement dans le même sens. Et le minuscule outil d’acier, cette faiseuse de miracle, œuvrait, sans relâche, imperturbable, comme si elle eût été insensible à la beauté de son oeuvre. Elle semblait n’avoir qu’une préoccupation : accomplir sa tâche du jour. Comme l’abeille, elle ne prenait guère le temps de s’extasier sur la merveille par elle réalisée. Elle ne trouvait là rien d’extraordinaire. Elle existait pour exécuter des points, tout comme l’abeille existait pour confectionner du miel. Et le svelte serviteur de l’art de continuer ses bouclettes qui s’enchaînaient les unes aux autres, presque avec bonheur, comme si elles se réjouissaient d’être liées, de s’appartenir, de n’avoir de sens qu’ensemble.
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Autant elle était angoissée par la perspective de devoir avilir cette pure merveille de la nature, autant elle anticipait, à chaque fois, le plaisir subtil de renouveler sur sa peau la caressante sensation de la feuille veloutée
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