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Critique de christinebrignon
Pluton
Maxime Mirabel
Cordes de lune Éditions
Quatrain (1111) vient de passer 7 ans en prison pour meurtre lorsque survient son Assignation.
Cette Assignation lui enjoint de mener à bien une mission d'intérêt général au terme de laquelle il mourra. En ce qui le concerne, après une formation de 6 mois, il voyagera pendant 10 ans dans un astronef supervisé par une intelligence artificielle qui le mènera sur la planète Pluton où il effectuera divers prélèvements ramenés sur Terre par un plus petit vaisseau programmé. Pour lui, pas de voyage retour.
Sa formatrice est une créature de rêve qui se nomme Melle Adacea et ses quartiers sont ceux qu'on réserve aux astronautes de haut niveau. Quelle différence avec la prison ! Et quelle surprise lorsqu'au terme de sa première journée, Melle Adacea s'offre à lui !
Mais que cache donc ce nouvel environnement trop beau pour être vrai ?
Ce petit roman (150 pages) ou longue novella est techniquement très bien mené avec tout ce qu'il faut pour titiller la curiosité du lecteur et le pousser en avant. J'avoue que je l'ai lu d'un trait. La chute, cerise sur le gâteau est une belle surprise que je ne dévoilerai pas.
J'ai apprécié le toucher velouté de la couverture et l'image d'Axel Davis nous confrontant avec la solitude de l'astronaute en face de la planète hostile qu'est Pluton, aux confins de la voie lactée.
Si des récits comme Blade Runner de Philip K. Dick – pour le plus célèbre d'entre eux – ont déjà exploré les relations entre humain et intelligence artificielle, Pluton renouvelle ce thème avec bonheur, sans prétention, s'adressant au public le plus large. Il me semble, en effet, que point n'est besoin d'être un spécialiste en science-fiction pour apprécier ce roman, loin de la hard SF, mais cependant empreint de références – explicitées à la fin pour qui ne les aurait pas vues.
Très bon premier roman pour Maxime Mirabel, à mon avis, et défi gagné pour Cordes de lune Éditions.
Maxime Mirabel
Cordes de lune Éditions
Quatrain (1111) vient de passer 7 ans en prison pour meurtre lorsque survient son Assignation.
Cette Assignation lui enjoint de mener à bien une mission d'intérêt général au terme de laquelle il mourra. En ce qui le concerne, après une formation de 6 mois, il voyagera pendant 10 ans dans un astronef supervisé par une intelligence artificielle qui le mènera sur la planète Pluton où il effectuera divers prélèvements ramenés sur Terre par un plus petit vaisseau programmé. Pour lui, pas de voyage retour.
Sa formatrice est une créature de rêve qui se nomme Melle Adacea et ses quartiers sont ceux qu'on réserve aux astronautes de haut niveau. Quelle différence avec la prison ! Et quelle surprise lorsqu'au terme de sa première journée, Melle Adacea s'offre à lui !
Mais que cache donc ce nouvel environnement trop beau pour être vrai ?
Ce petit roman (150 pages) ou longue novella est techniquement très bien mené avec tout ce qu'il faut pour titiller la curiosité du lecteur et le pousser en avant. J'avoue que je l'ai lu d'un trait. La chute, cerise sur le gâteau est une belle surprise que je ne dévoilerai pas.
J'ai apprécié le toucher velouté de la couverture et l'image d'Axel Davis nous confrontant avec la solitude de l'astronaute en face de la planète hostile qu'est Pluton, aux confins de la voie lactée.
Si des récits comme Blade Runner de Philip K. Dick – pour le plus célèbre d'entre eux – ont déjà exploré les relations entre humain et intelligence artificielle, Pluton renouvelle ce thème avec bonheur, sans prétention, s'adressant au public le plus large. Il me semble, en effet, que point n'est besoin d'être un spécialiste en science-fiction pour apprécier ce roman, loin de la hard SF, mais cependant empreint de références – explicitées à la fin pour qui ne les aurait pas vues.
Très bon premier roman pour Maxime Mirabel, à mon avis, et défi gagné pour Cordes de lune Éditions.
