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Critique de merciercaroline


Dominique Missika évoque la jeunesse de Simone Veil et ses soeurs, protégées par leurs parents avec leur frère.

Le début du livre est placé sous le signe de la légèreté, de l'insouciance et de la joie: entre la famille, le lycée et les scouts. Soudain c'est l'explosion de ce bonheur avec l'arrestation et la déportation.

Seules rescapées: les 3 filles. Leur difficile réadaptation à la vie civile, s'habituer à l'absence des parents et du frère, leur interminable recherche, l'espoir longtemps chéri de les retrouver, de les serrer à nouveau dans leur bras. Et puis la difficulté à se confronter à la réalité , leur non retour, apprendre à vivre avec cette absence et être capable de continuer à avancer.

La rencontre avec son futur mari, puis la naissance de ses enfants, son entrée en politique n 'effaceront jamais l'horreur des camps de concentration. Traces qu'elle partagera au fil des années ,avec les camarades des camps, en dépit de sa vie politique.


J'ai apprécié ce livre qui m'a permis de découvrir un autre pan de la vie de Simone Veil, en dehors de celle de la femme politique.

Une femme plus fragile, bouleversée par la perte de sa mère, bien différente de la femme médiatique.


Je recommande ce livre aux adolescents et aux adultes pour découvrir à la fois une autre facette de Simone Veil

et un pan de l'histoire .
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