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Critique de Seijoliver


Après vérification dans « Manga, histoire et univers de la bd japonaise », son auteur Jean-Marie Bouissou ne fait pas mention de Miyaya Kazuhiro. Certes, il ne peut pas évoquer tout les mangakas, et je n'ai pas d'autres ouvrages thématiques sous la main (oui désolé!). Peu d'infos donc à se mettre sous les yeux (en langue française), et L'éveil est (toujours) à ce jour la seule traduction de récits de Miyaya (qui a commencé à être édité en revue vers 1967, et dont l'oeuvre a décliné au début des années 80).
Cette anthologie, inachevée, comprend quatre histoires. Dessins n&b, très réalistes, minutieux voire extrêmement méticuleux : il faut voir les détails des cylindrées dessinées dans Super bike la plus longue de ces histoires, une histoire de motos et de vengeance sur fond de corruption (les cases sont un peu plus explosées dans cette histoire où les motos virevoltent). L'auteur apprécie la critique sociale, la dénonciation politique telle qu'on la lit dans, le dernier jour de David, histoire de base-ball et d'attentat contre la dictature. le réel, l'ancrage social sont importants, Miyaya se rattachant au genre du gekiga (sujet s'adressant plutôt aux adultes). On croise enfin dans deux très courts récits, un quinquagénaire du monde de l'édition au chômage et se livrant à l'introspection ; une histoire d'amitié entre trois hommes au prise avec des yakuzas. Cette anthologie qui couvre une dizaine d'années de l'oeuvre de Miyaya, de 1972 à 1983, nous donne envie d'en lire plus… mais la balle est dans le camp d'éditeurs passionnés (non ce n'est pas redondant !)
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