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Critique de Mimeko
C'est caché dans une armoire de la salle communale que Rei Mizusawa, onze ans, assiste impuissant à l'arrestation de son père ainsi que trois autres musiciens qui repetaient Rosamunde de Schubert. le quator majoritairement composé de jeunes musiciens chinois, constituait une menace dans le Japon de 1938. Rei a juste eu le temps d'apercevoir un officier japonais Kurokami, qui, après l'avoir découvert, lui a remis le violon de son père, abîmé par un soldat brutal.
Soixante cinq ans plus tard, Rei, adopté par un couple français ami de son père, est devenu Jacques Maillard, luthier et vit avec Hélène, sa compagne archetière. Quand Hélène découvre un article dans lequel Midori Yamazaki, une violoniste, évoque le nom de Kurokami, elle entre en contact avec la musicienne pour tenter de renouer avec le passé.
Âme brisée est le roman du destin broyé de Rei, onze ans, qui ne conserve que le violon cassé de son père et la question lancinante de savoir ce qu'est devenu ce père musicien qui passait outre les considérations de nationalité en animant un quator avec de jeunes chinois. C'est le cheminement d'une vie pour comprendre et reconstituer les fils de son histoire, une enquête dans le passé et une vie consacrée à réparer les violons et sublimer l'âme de l'instrument.
Avec beaucoup de poésie, de sensualité mais également avec profondeur, Akira Mizubayashi retrace un destin né d'un drame, qui va influer la vie du jeune garçon, lui insufflant la force et l'abnégation pour comprendre son histoire.
Une belle découverte.
Soixante cinq ans plus tard, Rei, adopté par un couple français ami de son père, est devenu Jacques Maillard, luthier et vit avec Hélène, sa compagne archetière. Quand Hélène découvre un article dans lequel Midori Yamazaki, une violoniste, évoque le nom de Kurokami, elle entre en contact avec la musicienne pour tenter de renouer avec le passé.
Âme brisée est le roman du destin broyé de Rei, onze ans, qui ne conserve que le violon cassé de son père et la question lancinante de savoir ce qu'est devenu ce père musicien qui passait outre les considérations de nationalité en animant un quator avec de jeunes chinois. C'est le cheminement d'une vie pour comprendre et reconstituer les fils de son histoire, une enquête dans le passé et une vie consacrée à réparer les violons et sublimer l'âme de l'instrument.
Avec beaucoup de poésie, de sensualité mais également avec profondeur, Akira Mizubayashi retrace un destin né d'un drame, qui va influer la vie du jeune garçon, lui insufflant la force et l'abnégation pour comprendre son histoire.
Une belle découverte.
