Yona, princesse de l'aube, tome 17

C’est reparti… Espérons que notre village sera épargné cette fois.
Le roi et les gens hauts placés ne sont jamais blessés.
Ceux qui se font piétiner et qui sont meurtris, ce sont les petites gens comme nous.

Dire qu’une seule bataille peut provoquer tant de choses en impliquant des gens qui ne sont pas concernés.

Je suis le dragon né pour te servir de bouclier, petite. Tant que tu es protéger par le bouclier nommé ôryû... jamais tu ne seras blessée.

Tu vois. Aucune flèche ne peut t'atteindre. Personne ne peut te vaincre. Vole, loin, toujours plus loin. Ah... Ma vue se brouille. Attends un peu, merde. Laisse-moi le regarder voler encore un peu. Ô Dieu du dragon vert. J'ai longtemps veillé sur lui, pas vrai ? Alors prends bien soin de lui... tu veux ? Je t'en prie. Veille sur lui et protège-le.

Zeno : Ne pleure pas.
Yona : Zeno...
Zeno : Décidément... ça doit être parce qu'on est loin du château de Hiryu. Je mets du temps à me rétablir. Ne t'en fais pas, petite. Oryû le dragon jaune ne meurt jamais. Je suis le dragon né pour te servir de bouclier, petite. Tant que tu es protégée par le bouclier nommé Oryû, jamais tu ne sera blessée.

Hak : Princesse, fuyez avec Yeon, Zeno et nos trois imbéciles à moitié morts.
Yona : Hak ?!
Hak : Laissez-moi m'occuper de ça.
Yona : C'est insensé ! Même toi, tu ne peux pas affronter cette situation seul !
Hak : A l'heure actuelle, je suis le seul à pouvoir me battre.
Yona : Avec moi. Moi aussi, je peux me battre.
Hak : Bien sûr que non.
Yona : Je t'en prie, Hak. Laisse-moi me battre avec toi.
Hak : Vous seriez plus un poids qu'autre chose. Ne pleurez pas.
Yona: Je ne te ferai pas ce plaisir.
Hak: Pardon...

Yeon : Comment ça, on n'a qu'à se fiancer ? Yona, c'est chasse gardée !
Ki-Jah : Dis donc, jeune homme. Certes, tu n'es qu'un enfant mais comment oses-tu t'adresser ainsi à notre maître... ?
Jae-Ha : Enfin un adversaire à ta mesure, Hak.
Hak : Pardon ?
_ Mais alors, tous ces garçons sont tes amants ?
Yona : Non.
_ Et moi, je ne te plais pas ? J'adore les femmes fortes. Et je prendrai soin de toi !
Jae-Ha : Tu ne veux pas intervenir, Hak ?
Hak : Fais-toi plaisir, yeux bovins.

Pour les gens d’ici, l’ennemi n’est autre que la guerre elle-même.