Yona, princesse de l'aube, tome 22

Vold : Au pays de Kôka, ils ont vu un yôkai aux cheveux blancs agiter ses griffes géantes dans tous les sens , et un fantôme avec des herbes sur la tête voler dans le ciel…
Ki-Jae : Ca existe ce genre de créatures ?
Jae-Ha : Ils parlent de toi, mon petit Ki-Jae.
Hak : Et de toi aussi, créature qui vole dans le ciel.

Lili : Je pense que tu le sais, mais... Yona est une amie qui m'est très chère. Dis-le moi. As-tu l'intention de la poursuivre ? De la tuer ? Ou... Tu espères qu'elle reste en vie autant que poss...

Soo-won, faisant taire Lili : J'admire ta capacité d'action et ton courage. Ils sont remarquables. Mais je te conseille d'éviter de prononcer ce nom dans l'enceinte du château.

Lili : Tu accepterais de m'en parler en dehors du château alors ?

Soo-won : Je n'ai rien... à te dire.

Les gens sont fascinants. Je me disais que tu étais ouvert d’esprit. Que tu étais capable de voir le monde avec des yeux nouveaux en faisant fi des enjeux de pouvoir et des tribus. Même si ça impliquait qu’on ne puisse plus cheminer l’un à côté de l’autre. Ça m’était égal. Sans te retourner, en regardant droit devant toi, j’espérais, j’espérais sincèrement que tu deviennes roi. Finalement, mon rêve s’est réalisé de la pire des manières.

T'es toujours aussi aigri, mon vieux. Caresse donc un chat ou deux pour te détendre le coeur.

Yona : En fait, moi aussi quelqu'un m'a dit qu'il n'avait jamais vu une fille aussi classe que moi.
Lili : Hein ? Qui ça ?
Yona : Hak.
Lily : Quoi ? Mais tu plaisantes ? Tu l'aimes ? C'est ton amoureux ?!
Yona : Chut ! Moins fort ! Hak m'attend là-bas.
Lily : Quoi ? Il est là ?! Amène-le ici !
Yona : Ce n'est pas mon amoureux.
Lily : Mais tu l'aimes ?
Yona : Sans doute...

Ki-Jae : Autrement dit, si tu le voulais, tu pourrais le faire.
Hak : Quoi ? Vas-y, enlève ta chaussure.
Jae-Ha : Mais attends ! Arrête... qu'est-ce que...
Yeon : Fais voir, fais voir.
Jae-Ha : Aaaaahhhh ! Non, attendez ! Snif... je suis souillé !
Ki-Jae : Toi alors, franchement !
Hak : C'est dingue, lui qui se déshabille si facilement, il refuse obstinément de retirer ses chaussures.
Yeon : Même les pervers ont leurs contradictions.

Ce garçon aime véritablement tout le monde. Sincèrement et sans distinction. Il s’intéresse aux gens mais également à toutes sortes de choses. Moi, il y a des gens que je n’aime pas et des tas de choses que je n’arrive pas à pardonner. Mais toi tu regardes déjà plus loin.

Mais je suis amoureuse de lui, je n’y peux rien. Je ne peux pas l’oublier sous prétexte qu’il est inaccessible.

Ces gens étaient devenus des esclaves et avaient le cœur brisé. Pour eux, voir une jeune femme s’accrocher à la vie jusqu’au pied de l’échafaud représente un espoir et un acte héroïque. Ils n’auraient pas réagi pareil si on s’était contenté de les sortir de là.