Citations sur Parle-moi ! (27)
Parfois les choses changent. Que tu le veuilles ou non.
Zoum ! Vous savez, quand les gens disent que la vie peut changer en un instant ? Eh bien, ma vie vient de changer en un instant.
Je veux dire entièrement.
Je descendait en courant l'escalier recouvert de moquette pour aller chercher un verre d'eau, et la seconde suivante je dégringolais un escalier de marbre.
" Imaginez. Parler à celle que j’étais à quatorze ans. Ce serait trop bien."
"Bonne idée. Si je pouvais remonter le temps, je dirais pas mal de choses à celle que j’étais."
"Peut-être que si on voit des mecs mignons, ça lui remontera le moral. Moi, en tout cas, c’est généralement l’effet que ça me fait."
"Cheveux-en-pétard secoue la tête devant l’échec, mais il sourit. Le genre de grand sourire avec deux fossettes qui me liquéfie le cœur."
"Tu crois que ça va comment ? je marmonne.
– Je pense que tu dois être bouleversée.
– Waouh ! Tu es géniale. Je suppose que c’est ta perspicacité qui te vaut ces super bourses d’études."
"Oui, évidemment ! Demain. Il faut qu’on s’assure que Bryan reste où il est. C’est un peu comme un cafard, qui revient tout le temps."
"Mais je crois qu’on vient de prendre une bonne leçon de conduite dans le temps. En essayant d’arranger les choses, on peut tout gâcher.
"
en fait, la clé du problème, c'est probablement de parvenir à un équilibre. C'est peut-être de vivre le moment présent tout en gardant un oeil sur l'image principale...ou plutôt sur toutes les images. Et peut-être que ça n'a pas d'importance si Bryan et Bleue...si Bryan et moi, on se sépare. Notre relation a quand même joué un rôle important dans ma vie, et et a déterminé ce que je suis devenue.
- Ta petite soeur est adorable, me dit Joëlle.
Ma... quoi ?
Qu'est ce que je peux faire ? Je lui tends le papier en priant pour que je ne sois pas en train de mettre en péril l'avenir de l'humanité.
Si je pouvais remonter dans le temps, le conseil primordial que je me donnerais serait le suivant : ne jamais tomber amoureuse de Bryan. Je mettrais en garde la jeune fille inexpérimentée que j’étais de ne pas même accepter de sortir avec lui, pour commencer. Encore mieux : la fête où nous avons fait officiellement connaissance quand j’étais en seconde n’aurait jamais lieu. Bon, d’accord, la fête aurait pu avoir lieu, mais quand il m’aurait appelée pour me demander de sortir avec lui, j’aurais dit non. « C’est gentil à toi de le proposer mais ça ne m’intéresse pas. Merci, mais non, je te remercie. Bonne chance. » Je me serais peut-être conseillé de ne pas prendre la peine d’aller à la fête. Plutôt de rester chez moi pour ranger mon placard.
Je me redresse, et des frissons me parcourent la colonne vertébrale. Je ne sais pas quoi faire. Appeler la police ? Allô, inspecteur ? Il y a une fille qui m’a interdit d’aller chez Celia et en plus elle m’engueule au téléphone !
Elle pousse un gros soupir.
– Je suppose que c’est inutile de s’énerver maintenant. Ce qui est fait est fait. Il est onze heures et demie ici, la même heure que chez toi, ce qui veut dire qu’il est sur le point de t’appeler. Quand il va te demander de sortir avec lui, il faut que tu refuses.
Je ne suis pas certaine de ce que je dois révéler. C’est moi qui suis responsable, dans l’histoire. Je ne veux pas briser je ne sais quelle loi du voyage dans le temps en vendant la mèche. Et je n’ai pas envie de tout gâcher. J’ai déjà de la veine d’avoir une seconde chance. Je n’en aurai pas une troisième.
– Il faut que tu me le dises ! Ô mon dieu ! Est-ce que je suis morte ? Est-ce que je meurs ?
Je lève les yeux au ciel.
Mais naturellement, c’est trop tard. Qu’est-ce qui va se passer ? Est-ce qu’elle a reconnu ma voix ?
– Devi, dit ma mère en descendant l’escalier, mon portable à la main, l’air perplexe. C’est quelqu’un qui s’appelle… Ivy ? Ou Ivan, peut-être ? Je n’ai pas su si c’était un garçon ou une fille. Mais elle, ou il, a dit que c’était urgent. Et a demandé si un copain était venu te voir, mais je lui ai dit que non. Oh… (Elle s’arrête derrière le canapé en voyant Bryan.) Je ne savais pas que tu avais de la visite.
Je m’empare du téléphone et le cache derrière mon dos.