"Celui qui sait n'attend pas que les choses arrivent."
"On ne retrouve pas cette tension palpable, tant de fois décrite dans les reportages sur les enterrements de trafiquants. L'ambiance est différente - c'est vrai qu'il t a toujours quelque chose de bizarre dans un enterrement auquel assistent des reporter."
"Mais, pour la première fois, il sent que la révolution qu'il a tant étudiée a un bruit, des images, une odeur - une très bonne odeur d'ailleurs, l'odeur du corps de Joana, une odeur qui supplante celle de la favela. La révolution peut aussi être douce..."
"Il doit exister un autre avenir et il faut travailler pour le construire.
Elle a trouvé une meilleure alternative, plus vaste : l'éventuel triomphe du processus révolutionnaire, qui pourrait lui garantir beaucoup plus qu'une misérable bourse à Paris. Entre la certitude d'être étudiée comme un phénomène - une sorte de fleur dans la boue - et la possibilité de faire l'Histoire, elle n'a pas douté.
seule l’odeur perdure. une odeur propre aux favelas, une odeur qui n'apparait pas dans les images de télévision ou du cinéma, qui n'imprègne pas le papier du journal ou du livre. une odeur inhumaine qui étourdit, une odeur didactique, qui souligne l'existence dans cette zone, de gens qui ne devraient pas sentir cette odeur là tous les jours, toutes les nuits.
les habitants ont changé. L'arrogance des jeunes a remplacé la servilité de l'héritage esclavagiste, qui engendra pendant longtemps des comportements quasi caricaturaux.