L'histoire ne pèse pas lourd face à la politique.
Si aucune femme ne s'engagea dans la légion, certaines combattirent dans l'arène. Au IIIe siècle, les gladiatrices furent pudiquement privées d'amphithéâtre et l'avènement du christianisme interdit les munera masculines en 418, mettant fin à sept siècles de massacres.
Contrairement à Vercingétorix, Ambiorix échappa toujours aux troupes romaines lancées à sa poursuite, bénéficiant parfois d'une chance insensée. Courroucé par les ruses du fugitif, qui trouva probablement refuge chez les Germains, César fit massacrer tous les Éburons et ravagea leur territoire. Jules, il ne fallait pas l'énerver...
Autre mauvaise nouvelle pour Obélix et son fidèle Idéfix - le chien était un mets prisé. on le dégustait en ragoût tout en utilisant sa fourrure pour se protéger du froid.
Ingrédient indispensable de la potion magique et encore prescrit par nos modernes homéopathes, le gui, pourtant toxique, jouit depuis l'Antiquité de l'enviable réputation de tout soigner. Plante parasite des conifères et des feuillus, mais surtout plante sacrée et médicinale, le gui - particulièrement celui du chêne rouvre - servait à toutes les sauces gauloises.
N’en déplaise à Obélix, aucun Gaulois de sa génération n’a jamais envisagé de tailler un menhir. Ces « pierres longues » (maenhir en breton), présentes partout en Europe et particulièrement dans l’Ouest de la France, furent édifiées bien avant que les Celtes, les ancêtres de nos supposés ancêtres, ne s’installent sur tout le continent à partir du VIIIe siècle avant J.-C.
Les mégalithes - dolmens et menhirs - furent érigés au Néolithique, une longue période de révolution technique et sociale qui, en Europe, dura de 7000 à 3000 ans avant J.-C.
La Petiplus : Le coq gaulois, un calembour romain
Altier, hardi et combatif, le coq symbolise la France.
Si le fier gallinacé orne les maillots des équipes françaises de foot et de rugby, il ne soutint nullement les Gaulois face aux Romains. Ces derniers inventèrent ce surnom en jouant du double sens du latin gallus, «gaulois» mais aussi «coq». Toutefois, l'animal jouissait d'un statut plutôt flatteur, associé à sa bravoure et sa vigueur au dieu Mercure. Ces qualités plurent aux rois de France, qui adoptèrent le volatil. Cocorico !