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Critique de stefjoe
Les Pinçon-Charlot forment un couple de sociologues qui étudient depuis une trentaine d'années les riches de notre “cher” pays et leurs étranges moeurs. Marion Montaigne a eu l'idée incongrue de proposer une synthèse de leurs travaux sous forme de bande dessinée.
Avec tout autre auteur, cela aurait pu être rébarbatif, avec l'auteur de Tu mourras moins bête c'est devenu un vrai bonheur de lecture.
Le parti pris de représenter les Pinçon-Charlot comme un couple “à la Columbo”, qui apparaît de manière intempestive et inopportune pour instruire une famille d'heureux gagnants du loto des us et coutumes des bourgeois, est particulièrement réussi. La découverte, pour ces nouveaux riches, de tous les attributs qui en feront de bons bourgeois est assez jubilatoire (car être bourgeois ce n'est pas seulement posséder de l'argent mais c'est aussi avoir son nom dans le bottin mondain, acheter régulièrement des oeuvres d'art, employer des domestiques, posséder plusieurs résidences secondaires, connaître le nom de ses arrière-grands-parents, etc…).
Et l'album recèle également d'anecdotes savoureuses : ainsi, savez-vous où les 900 descendants héritiers de la famille Wendel (dont le patrimoine est géré par le baron Ernest-Antoine Seillière, ancien président du Medef) fêtent les 400 ans de leur famille en 2004 ? Au musée d'Orsay tout simplement, qui organise pour l'occasion une exposition sur les forges lorraines à l'origine de leur fortune….
Une lecture à recommander pour tout nouveau gagnant au loto !
Avec tout autre auteur, cela aurait pu être rébarbatif, avec l'auteur de Tu mourras moins bête c'est devenu un vrai bonheur de lecture.
Le parti pris de représenter les Pinçon-Charlot comme un couple “à la Columbo”, qui apparaît de manière intempestive et inopportune pour instruire une famille d'heureux gagnants du loto des us et coutumes des bourgeois, est particulièrement réussi. La découverte, pour ces nouveaux riches, de tous les attributs qui en feront de bons bourgeois est assez jubilatoire (car être bourgeois ce n'est pas seulement posséder de l'argent mais c'est aussi avoir son nom dans le bottin mondain, acheter régulièrement des oeuvres d'art, employer des domestiques, posséder plusieurs résidences secondaires, connaître le nom de ses arrière-grands-parents, etc…).
Et l'album recèle également d'anecdotes savoureuses : ainsi, savez-vous où les 900 descendants héritiers de la famille Wendel (dont le patrimoine est géré par le baron Ernest-Antoine Seillière, ancien président du Medef) fêtent les 400 ans de leur famille en 2004 ? Au musée d'Orsay tout simplement, qui organise pour l'occasion une exposition sur les forges lorraines à l'origine de leur fortune….
Une lecture à recommander pour tout nouveau gagnant au loto !
