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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Zénaïde est la petite dernière de la fratrie. Il y a un très grand écart d'âge entre ses aînés et elle. Cependant, elle n'est pas chouchoutée pour autant. Bien au contraire, son surnom est l'emmerdeuse. Par le biais de confidences, elle tente de comprendre les raisons de ce « statut ».


Dès le premier chapitre, j'ai adoré la plume d'Hélène de Montaigu. Elle est élégante et corrosive. L'écriture est belle et mordante, à la fois.


L'humour est très présent dans ce roman, il y a une sensation de légèreté alors que le sujet ne l'est pas. Il n'y a pas d'atermoiement de la part de Zénaïde, ce qui la rend encore plus attachante. Elle encaisse, mais ne se plaint pas.


Cependant, elle est d'une très grande lucidité. Elle analyse les relations qui la lie à sa famille, mais également à sa belle-famille. Dans toutes les lignées, il y a des « spécimens » qui entravent les bonnes relations. le moins que l'on puisse dire, c'est que l'entourage de la pauvre Zénaïde cumule les empêcheurs de tourner en rond. Je suis sûre que vous reconnaîtrez, au minimum, un de vos proches, tant la palette des comportements néfastes est large.


Confidences d'une emmerdeuse est une analyse sociologique très poussée des convenances et de la bienséance qui imposent de bien s'entendre entre membres du même clan. Mais lorsque de l'argent est en jeu, les personnalités se révèlent et les ressentiments jaillissent. L'autodérision de Zénaïde lui permet de traverser les tempêtes. Malgré son lourd bagage émotionnel, elle sait savourer la vie.

La suite sur mon blog
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"Confidences d'une emmerdeuse", Hélène de Montaigu, 2018, Librinova

Zénaïde est la dernière née d'une famille de six enfants de la petite bourgeoisie provinciale, déjà comblée de quatre garçons et une fille.
Cette place dans la fratrie lui confère un statut particulier: la fille chérie de son papa; un poids pour sa maman qui, finalement, aurait peut-être dû s'arrêter à cinq; la petite soeur pourrie gâtée pour les aînés. Les tensions sont sévères dans cette fratrie que les parents n'a pas su unir, où être équipé de burnes impose plus de respect que porter des jupes et où chacun a bien du mal à donner un peu d'amour.

Zénaïde trouve finalement l'Amour auprès de Georges, un homme aimant et solide, issu également d'une famille très nombreuse. Mais contrairement aux apparences, l'amour, dans cette belle-famille, ne répond pas à la définition que s'en font Georges et Zénaïde.
Il leur faut faire des choix, encaisser, raisonner clan et pensée unique, ou crever l'abcès et préserver leur petite cellule familiale en s'entourant d'amis choisis.

Dans ce récit, aux airs autobiographiques, Hélène de Montaigu trace un portrait de famille à la vitesse d'un cheval au galop: il y a autant urgence à raconter que d'en finir. Une fois noir sur blanc, cette page pourrait enfin être tournée.

L'auteure ne s'embarrasse pas de détails superflus autour de la vie de Zénaïde et va droit au but: il s'agit de dévoiler la médiocrité humaine de ces deux familles, en mettant dans la balance émotionnelle affection et argent, amour et façade, loyauté et supériorité.
Et que dit-on d'une femme qui exprime ce qu'elle pense? Hé bien que c'est une emmerdeuse. C'est même elle l'emmerdeuse quand son mari émet une opinion contraire à sa propre famille!

J'ai envie de dire à Zénaïde, Non, tu n'es pas une emmerdeuse, tu n'es juste pas une fougère; mais comme tu as du avoir mal…

Je me suis régalée de cette lecture, tant grâce à la plume d'Hélène de Montaigu que du ton doux-amer donné au récit: il est cinglant, certes, mais on y sent tout l'amour d'une mère, d'une fille, d'une femme.
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J''ai apprécié cette plongée en famille et belle-famille hostiles, sclérosées dans les conventions, résultat malheureux des limites d'Ella, la mère de la narratrice. Comment sans mauvaises intentions, une femme peut-elle « rater » la fratrie qu'elle engendre ? Quel chemin à parcourir pour que les enfants réalisent qu'ils n'ont pas à porter le poids de cet échec ? Et comment accepter enfin que nos mères ont fait comme elles ont pu, avec leurs limites. Zénaïde nous raconte ce long cheminement, portée par l'amour sans faille de son merveilleux Jo.
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Titre :  CONFIDENCE D'UNE EMMERDEUSE

Auteur : Hélène de MONTAIGU

Editions : ato-édité

Genre : roman

Nombre de pages : 173

Date : 2019 

Prix : 



Présentation physique du livre :

Un livre de moyen format comprenant un peu plus de 150 pages.

La couverture représente une jeune femme de dos tenant des ballons colorés.



Résumé : 

« Je m'appelle Zénaïde. Je suis une emmerdeuse. Les honorables membres de la fratrie au sein de laquelle j'ai vu le jour, dans leur grande sagesse, m'ont ainsi baptisée. »
Zénaïde a grandi dans un cadre familial avare de sentiments, où la domination masculine prévaut. Elle se sent à part d'une fratrie avec qui elle ne partage aucune connivence. Pourquoi donc a-t-elle été affublée du qualificatif d'emmerdeuse ? Cette mauvaise réputation, telle un second prénom, lui a collé à la peau toute sa vie. Elle n'a jamais pu s'en débarrasser. de quel outrage, cette petite dernière s'est-elle rendue coupable aux yeux des siens ? Zénaïde veut comprendre, et pour cela, elle va mener son enquête…
D'une plume incisive et pleine d'humour, Hélène de Montaigu livre ici un roman très personnel ; drôle, léger et rafraîchissant, pour le plus grand plaisir des lecteurs.


Sur l'auteur et son univers 

Diplômée de Sciences Po Paris, à l'issue de nombreuses années passées à arpenter la banque, Hélène de Montaigu est devenue coach pour découvrir le monde et les autres. le désir d'écrire s'est imposé progressivement à cette passionnée de lecture. de la rédaction d'un blog "Ne soyez pas le second rôle de votre vie", la curiosité l'a poussée vers l'écriture proprement dite. Elle auto-publie un essai : "Aimez-vous l'argent ? ", où elle étudie le rapport intime avec cet obscur objet du désir ; puis un  récit : "Pour qui je me prends ? ou les tribulations d'un apprenti auteur", où elle raconte ses premiers pas dans l'écriture. Enfin, "Confidences d'une emmerdeuse ", son premier roman, plonge dans les méandres des relations familiales. 





















AVIS

Un grand merci à Hélène de Montaigu, l'auteure, rencontrée via instagram, qui m'a adressé son premier roman.



Début du livre

Je m'appelle Zénaïde. Je suis une emmerdeuse. Les honorables membres de la fratrie au sein de laquelle j'ai vu le jour, dans leur grande sagesse, m'ont ainsi baptisée.



Zénaïde est la dernière née d'une fratrie déjà composée de cinq frères et soeur, issue d'une famille bourgeoise. Elle a presque vingt ans de différence avec son frère ainé. Alors que dans d'autres familles, la petite dernière aurait été chouchoutée plus que de raison, elle est ici mise à part et mise de côté, considérant qu'elle n'est pas la bienvenue.

Son enfance est dénuée de tous sentiments. Sa mère, très distante et peu démonstrative, va l'élever un peu à la dure. 

Par ce livre, l'auteure va nous conter la vie de Zénaïde, de sa naissance à sa vie d'adulte.

Cette petite fille semble insupporter ses proches, se faisant traiter d'emmerdeuse, surnom qu'elle gardera au fond de son coeur toute sa vie.

Pour sa mère, seuls ses fils ont l'air de compter et notamment son aîné. 

Zénaïde va évoquer toute son enfance et surtout va décrire ses parents et ses frères et soeur, leur caractère, leur vie et surtout ses ressentis par rapport à eux.

On est plongé en plein dans cette famille qui comme beaucoup d'autres, fait en sorte que les apparences soient à la hauteur de ce qu'elle souhaite. Mais quand on gratte un peu la surface, toute la réalité saute aux yeux, et elle n'est pas très belle à voir.

Et heureusement une lueur apparaît sous la forme d'un homme : Georges.

Comme le dit l'auteure :  "les histoires de famille sont rarement des contes ou les fées ont leur mot à dire à moins qu'elles ne s'appellent Carabosse"

Cette citation est vraiment conforme à l'histoire et la résume bien.



Contrairement à mes autres chroniques, je ne vais pas détailler les personnages, de peur de trop spoiler le livre. Car l'histoire tourne justement autour de tous les personnages.



Le point fort de l'histoire : 

Une écriture agréable et surtout incisive. Pas de faux semblants et de nombreux pics d'humour ou d'ironie. 

Pas de non-dits, un personnage principal qui s'assume complétement et qui n'a pas peur de dire ce qu'elle pense. Elle n'est pas du genre à se soumettre.





Le style de l'auteur

Une écriture totalement libre et surtout naturelle. J'ai vraiment apprécié de lire cette histoire et de découvrir cette jeune femme avec les mots d'Hélène de Montaigu. Une écriture de temps en temps piquante mais tellement juste et reflétant la véracité des sentiments de Zénaïde.

On pourrait y voir peut être quelques bribes de son enfance ou de quelque chose qu'elle a vécu, tant elle décrit si bien les situations et les ressentis.

Cette auteure réussit à nous faire passer un excellent moment alors même qu'il n'y a pas d'intrigue, pas de suspense, simplement la vie de Zénaïde; mais quelle vie !!!! Il n'en fallait pas plus pour que ce livre soit une réussite.

Tout est bien décrit, détaillé, certains personnages sont attachants, d'autres totalement excécrables, et Zénaïde essaye de se construire malgré tout, et vit sa vie comme elle le souhaite, quitte à se faire des ennemis. Et cela ne la gène aucunement.

Une plongée dans une famille presque comme les autres avec de l'extraordinaire dans l'ordinaire et surtout avec un personnage central qui n'a pas froid aux yeux et n'a pas peur de se mouiller ni de se fâcher, pour vivre en conformité avec sa conscience. 

De plus l'auteure a une facilité pour la dérision que j'ai trouvée vraiment subtile et que j'ai même quelques fois enviée.



Le genre

Un roman autour de la vie mouvementée de Zénaïde ou le récit de la vie de Zénaïde.



La forme de l histoire

Le récit est divisé en plusieurs chapitres.

Le texte est très aéré et l'écriture est fluide. Ce qui en fait une lecture très agréable. 



Conclusion :

Un joli roman détente et surtout une bien belle histoire très émouvante . Les relations familiales peuvent devenir vite ennuyeuses dans un livre, selon la manière de les raconter: mais ici le style de l'auteure permet une certaine légèreté, puis ses quelques notes d'humour font que cette histoire vous emporte.
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Le commentaire de Nathalie :
Une très belle histoire malgré les nuages qui suivent Zénaïde durant une partie de sa vie.
Tout commence par sa naissance, un accident avec son arrivée tardive dans une famille déjà nombreuse. Une enfance triste ou elle sera toujours jugée comme celle qui dérange, celle qui ne devrait par être là. Elle devra subir le décès de ses parents et les nombreux jugements de ses frères et de sa soeur.
Puis un baume à sa vie, son mariage avec son homme, George, avec qui elle aura deux beaux enfants et un petit ange qui sera toujours dans leurs coeurs,
Malheureusement, sa belle-famille n'est pas plus tendre avec elle.
Pourquoi… Jalousie, médisance, méchanceté gratuite. Ah la bourgeoisie…
Quelle belle invention, le bien paraître au détriment des autres.
Elle gardera espoir longtemps de remettre un peu d'harmonie et d'amour jusqu'au jour où son fils de 21 ans lui dira la plus belle phrase qui peut être dite.
Alors là, Zenaïde et Georges prendront la plus grande décision de leur vie.
Quelle belle et charmante histoire ou l'auteur nous démontre ce que peux 4 mots répétés sans chaleur « Tu es une emmerdeuse », peuvent avoir comme conséquence !
Une écriture simple, fluide et mêlée d'amour, de passion et de résilience.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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