La saga d'Anne, tome 1 : La Maison aux pignons verts

Roman jeunesse
Un livre dont j'avais entendu beaucoup parler (en bien) ; il est effectivement plutôt intéressant. Je crois que si je l'avais lu au même moment que « la petite maison dans la prairie » , quand j'avais 12-13 ans, ce livre serait devenu un de mes livres fétiches. Là, je le lis à l'approche de la cinquantaine et l'identification à une jeune fille de 12 à 16 ans est plus difficile. le style est également très années 1900 (avec beaucoup de morale, de références à la religion). Cela restera cependant un bon souvenir de lecture : le personnage de Anne , exubérante, pleine d'imagination, toujours prête à inventer une bêtise est très bien campé. le duo Amarilla et Matthew, son frère, qui décident d'adopter un orphelin et se retrouvent à la place avec une petite fille sont également très sympathiques, tout en pudeur.

Quelle lecture délicieuse !

J'aurais tant aimé connaître Anne plus jeune, et plus globalement cet univers hors du temps, qui déborde d'une bienveillance qui fait chaud au coeur.

À mettre entre toutes les mains !
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Je suis tombée par hasard sur la série "Anne avec un E" et à la fin des trois saisons, j'ai découvert avec bonheur qu'elles étaient l'adaptation d'une série de romans. Je me suis donc attaquée au premier volume de la saga d'Anne.

Même si ce premier tome semble plus convenir à un jeune public, j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire pour le côté social et culturel du Canada du début du XXè siècle. Plus personnellement, il m'a rappelé ma visite près de Drummondville, au village québécois d'antan (que je vous invite à découvrir si vous faites un séjour au Québec) où, entre autre, une "institutrice" nous expliquait quelles étaient les règles à suivre pour elle et pour ses élèves en 1900.

Les personnages sont aussi attachants qu'intéressants, les descriptions des paysages nous transportent dans cette île qui semble tellement magnifique et l'auteur nous fait très habillement partager les émotions des habitants d'Avonlea.

Belle lecture, même si elle ne s'adresse pas vraiment à un adulte que je m'empresse de poursuivre avec le second volume.

C'est plein de bons sentiments et d'optimisme, ce qui n'est pas vraiment mon genre de lecture, en général, mais j'ai passé un bon moment. Déjà, c'est un classique, donc c'est bien écrit pour de la littérature destinée plutôt à la jeunesse, ce qui est vraiment agréable. Ensuite il y a des passages assez touchants, malgré le côté bons sentiments. Et il y a des trucs vraiment drôles, aussi. (...)
Je m'attendais à un classique jeunesse moralisateur, voire barbant, et j'ai eu une très bonne surprise, c'était vraiment plaisant à lire.

Le hic, c'est qu'il y a 10 tomes alors que je pensais que c'était un one shot. Mais je trouve que le roman se suffit à lui-même, alors même si j'ai apprécié ma lecture, je ne lirai pas forcément toute la série.

Je recommande si vous avez envie d'une lecture optimiste et mignonne qui donne le sourire 🙂
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Comment dire ? Je me suis lancée dans ce livre en étant persuadée qu'il ne me plairait pas. Vous savez, les classiques des gosses, ce n'est pas mon truc, pas plus que le rose, les histoires romantiques qui font pleurer, les coeurs avec les mains, les gens qui parlent tout le temps, etc. Mais des copines de lecture ont aimé, adoré, alors j'ai tenté le coup. On ne pourra pas dire que je n'ai pas renâclé avant, mais voilà, Anne a gagné.

Je n'ai pas trop aimé les 2-3 phrases à propos des Arabes, des Italiens et des Français, mais bon, je mets ça sur le compte de l'époque et du fait que ça se passe dans une île, c'est crédible dans le contexte. Il n'y a qu'à écouter les gens dans mon village en plein XXIe siècle...

Celle avec laquelle j'ai le plus accroché, c'est Marilla, pleine de bon sens et de retenue. Mais même elle a baissé les bras devant Anne.
Et même Mrs Lynde, qui critiquerait l'Ange Gabriel s'il vivait à Avonlea, a baissé les bras elle aussi ! J'ai une Mrs Lynde dans mon village, d'ailleurs.

La première fois que je me suis aperçue du débit d'Anne, ma mâchoire est quasiment tombée par terre. Elle n'aura jamais de problème aux concours d'éloquence ! J'aurais bien mis des citations, mais comme j'ai lu le bouquin en anglais et que j'ai la flemme de traduire, je vous laisse imaginer.

Mais Anne aime les fleurs, le ciel, la nature, la campagne et les gens - même les gens qui ressemblent à des porc-épics au départ. Elle les retourne comme des crêpes ! Elle essaie de voir le bon côté de toutes les situations et j'ai ri et pleuré en lisant ses aventures, surtout quand vous savez quoi est arrivé à vous savez qui.
J'ai surtout bien ri au coup du club d'écriture, avec cette gamine qui tue ses personnages parce qu'elle ne sait pas quoi en faire, et les filles qui restent perplexes devant l'hilarité d'une vieille dame qui lit leurs essais. Elle les étonne parce que toutes les histoires étaient "très pathétiques et presque tout le monde mourait" (le summum du romantisme pour Anne).

Conclusion : je lirai la suite. Pas tout de suite-tout de suite, mais je la lirai.
Conclusion : I'll read Anne of Avonlea. I can admit when I'm beaten !
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On pourrait ne voir dans ce roman débordant de bons sentiments, de drames et de joies enfantines, qu'une histoire pour enfants, sorte de Heidi enthousiaste et naïve faisant des bouquets de fleurs dans la petite maison, dans la prairie. Incontestablement, c'est un des profils de cet oeuvre, publiée en 1908, et dont le succès conduira l'auteure canadienne, Lucy Laud Montgomery, à faire vivre son personnage, Anne, enfant devenu jeune fille au travers de ce premier opus, dans de nombreux autres livres qui en seront la suite.
Mais on ne peut aussi que souligner l'extrême finesse de l'écriture, la qualité de la construction romanesque, l'originalité du personnage-enfant d'Anne, à la fois brillante et étourdie, rêveuse et généreuse. Orpheline recueillie presque malgré et eux par un frère et une soeur restés tous deux célibataires, vivant simplement dans une ferme d'une île canadienne, Anne fera le bonheur de ses protecteurs, et cette adoption donnera un sens à leur vie. La simplicité de ces parents adoptifs permettra à Anne de comprendre les véritables valeurs de l'existence, et d'orienter sa vie d'adulte, non pas vers la recherche d'un "toujours plus " matériel, mais vers la restitution à d'autres de ce qui lui a été offert.
Livre pour enfants, histoire simple et fin positive, oui, mais aussi véritable oeuvre littéraire, à redécouvrir.

Cette rencontre avec Anne "with an E" a été un véritable enchantement. J'ai adoré chaque moment de ce livre.
Anne est orpheline, mais c'est une enfant qui va toujours de l'avant, résolument optimiste malgré ses premières années difficiles. A l'âge de 11 ans, elle est adoptée un peu par hasard par Marilla et Matthew Cuthbert.
Anne est très attachante et on ne peut s'empêcher d'éprouver de l'affection à son égard même si elle est parfois épuisante. J'ai souvent compati avec Marilla face à son attitude de feu follet rêveur. Cette dernière, de son côté, est submergée par l'amour qu'elle porte à Anne, bien plus fort que ce à quoi elle s'attendait, elle finit par la considérer comme sa chair et son sang. Je dois avouer que c'est mon personnage préféré, tellement attendrissante dans sa rudesse.
Anne est une enfant solaire qui se fait des amis de tout âge partout où elle passe. Son tempérament romantique et sa tendance à l'emphase donnent lieu à des épisodes cocasses et savoureux.
Les personnages secondaires ne sont pas en reste. Matthew, vieil homme taciturne et timide, tombe sous le charme de cette étrange enfant dès leur rencontre et vers la fin du livre, lorsqu'il parle à Anne de la fierté qu'elle lui inspire, m'a fait monter les larmes aux yeux.
Les descriptions de nature sont luxuriantes, colorées et imagées et l'on comprend bien l'attachement que Anne peut avoir pour un tel paysage.
Concernant la lecture en anglais, cela suit son cours, j'ai l'impression de lire un peu plus vite mais ce n'est pas non plus très rapide. le vocabulaire qui m'a manqué ici a été celui de la nature et des manières de s'exprimer.

Douceur. C'est le mot idéal pour définir ce livre.

Marilla et Matthew avait l'intention d'adopter un petit garçon pour les aider à la ferme. Mais c'est une petite fille, Anne, qui attend sur le banc de la gare. Nous suivrons les péripéties de cette fantastique petite fille, qui nous offre un regard nouveau sur le monde. Anne est formidable ! Elle est émerveillée par la vie, fascinée par la nature, enthousiaste face aux événements qui nous paraissent quelconques. Faire un pic nique, boire le thé, aller se promener… Anne se réjouit de ces petits plaisirs. Elle les vit de façon extraordinaire. C'est un personnage respirant l'amour. Et le roman n'est qu'amour, du début à la fin.

Je me suis tant attaché aux personnages et à cette histoire si bien écrite ! le seul bémol pour moi est que j'ai commencé à trouver le roman redondant vers la fin. Mais il est si doux. C'est doux, c'est tendre, c'est enfantin. C'est un roman doudou, un roman câlin, un grand conte qui nous berce dans un monde paisible où rien de mauvais ne peut arriver.
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Une série, qui pour moi, c'est essoufflée vers la fin. Je me rappelle avoir dévoré les trois ou quatre premiers tomes. Je m'étais prise d'une grande affection pour le personnage d'Anne. Adolescente au moment où j'ai lu tous les tomes, je m'étais beaucoup identifié à elle... j'adorais son côté curieux, intrépide et aventureux. Et ce fut également pour moi la découverte de la littérature canadienne...

Après avoir englouti "Anne with E" sur Netflix, j'ai découvert que la série était issue d'une saga que je me suis empressée de commencer. Seulement, je n'avais pas conscience qu'elle était composée de 8 tomes. Dans le premier, nous suivons les aventures, les états d'âme et les rêveries d'Anne de son arrivée chez Marilla et Matthew dans la ville d'Avonlea jusqu'à ses 16 ans environ.

C'est un roman qui m'a remonté le moral, avec des descriptions très détaillées, mais surtout romancées grâce à la personnalité de l'héroïne. Étant une grande rêveuse moi-même, je me suis aussi retrouvée dans certaines caractéristiques de notre petite orpheline. Pour l'avoir lu en anglais, il est très accessible et je le conseille pour les personnes qui souhaitent lire dans la langue de Shakespeare.