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Citations sur La saga d'Anne, tome 6 : Anne d'Ingleside (24)

La seule chose que j’envie au chat est sa faculté de ronronner,
remarqua un jour le Dr Blythe en écoutant le son
mélodieux que faisait entendre Doc. Rien au monde n’exprime
mieux le contentement.
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Tous les chats sont mystérieux, mais Dr Jekyll et M. Hyde
— mieux connu sous le nom de Doc — l’était plus que les
autres. Cet animal était doté d’une double personnalité.
Selon Susan, il était même possédé du démon. Tout d’abord,
même son entrée dans le monde avait eu quelque chose
d’inquiétant. Quatre ans auparavant, Rilla Blythe avait eu
un chaton qu’elle chérissait, blanc comme neige avec le bout
de la queue noir. Elle l’avait appelé Jack le Givré. Susan n’aimait
pas Jack le Givré, bien qu’aucun motif valable ne pût
expliquer cette aversion.
«Croyez-moi, chère Mme Docteur, avait-elle l’habitude
de prédire sombrement. J’m’attends à rien de bon de la part
de ce chat.»
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Mme Blythe et sa visiteuse, Mlle Cornelia, alias Mme Marshall Elliott, conversaient près de la porte ouverte menant à la véranda et par où entraient une brise délicieusement rafraîchissante, des bouffées de parfums du jardin et une rumeur animée provenant du coin où pendait le lierre, là où Rilla, Mlle Oliver et Walter riaient et bavardaient. Partout où se trouvait Rilla Blythe, le rire était présent. Le salon abritait un autre occupant, couché en boule sur un canapé. Ce n’était certes pas une quantité négligeable. Il avait une personnalité remarquable et surtout, c’était la seule créature vivante que Susan détestait vraiment.
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C’était un bel après-midi d’été et des nuages d’or flottaient
dans le ciel. Dans le grand salon d’Ingleside, Susan
Baker s’assit, arborant un sourire de satisfaction. Il était
quatre heures et Susan, qui avait travaillé sans répit depuis six
heures du matin ce jour-là, entendait profiter d’une heure de
repos et de papotage bien méritée. Susan se sentait alors
d’une humeur parfaitement sereine. Tout s’était étrangement
bien passé à la cuisine ce jour-là. Le Dr Jekyll ne s’était pas
transformé en M. Hyde et par conséquent ne lui avait pas mis
les nerfs en boule. De son fauteuil, elle apercevait la platebande
de pivoines qui faisait sa fierté. C’est elle qui les avait
plantées et qui s’en occupait, et elles s’épanouissaient comme
aucune autre pivoine à Glen St. Mary ne l’avait jamais fait. Il
y en avait des rouges, des rose argenté et d’autres, aussi
blanches qu’une première neige.
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Tout est dans l'oeil de celui qui regarde, ou dans sa conscience.
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Toujours du changement ! On n’y pouvait rien. Il fallait se détacher de l’ancien et accueillir le neuf dans son cœur, apprendre à l’aimer puis s’en détacher à son tour. Le printemps, pour ravissant qu’il fût, devait céder la place à l’été, et celui-ci se perdre dans l’automne. Naissance, mariage, mort.
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Les mères étaient les mêmes de siècle en siècle, une grande sororité d'amour et de dévouement, qu'on se souvienne d'elles ou qu'on les ait oubliées.
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Et pourtant, ce sont les petites choses qui font des trous dans la vie, comme des mites, et l'abiment.
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Des fantômes du passé croisaient Anne à chaque tournant... les champs où elle s'était promenée l'accueillaient... les échos impérissables de son ancienne chère vie l'entouraient... chaque lieu sur lequel elle jetait les yeux recelait quelque souvenir heureux.
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La jeune Anne d'autrefois l'attendait là.
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