Écrit il y a environ 80 ans, le démon du bien m'a troublée.
Costals est un homme qui déteste l'idée même du mariage mais, à mon avis, dans ce livre, ce n'est pas cette institution que décrit et dénonce
Montherlant. Il met plutôt en scène un homme qui ne sait pas aimer ou qui a peur d'aimer et pour le faire comprendre à ses conquêtes et principalement sa dernière, Solange Dandillot, il fait preuve d'une goujaterie sans cesse renouvelée. Pourtant, je ne sais pas si j'ai eu plus pitié de ce personnage qu'il ne m'a dégoûté.
Henri de Montherlant sait y faire pour qu'on ne puisse se décider. Un livre remuant.
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