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Critique de Pantasiya


Quand on admire des auteurs de fantaisie comme Patrick Rothfuss ou Robin Hobb , la barre est haute pour les attentes qu'on se fait des autres oeuvres de fantasy.

On s'en rend compte quand on découvre certains autres auteurs, comme c'est le cas avec Michael Moorcock.

Après avoir laborieusement passé à travers le 1er tome du cycle d'Elric et la moitié du second, je n'ai toujours pas obtenu la réponse à la question "qu'est-ce qui justifie que le premier tome ait survécu non seulement à la première sélection chez l'éditeur, mais à la pression des ventes justifiant la publication d'une suite?".

J'épargne d'emblée le traducteur du banc des accusés: impossible qu'il soit la cause du style lourd de la structure de phrase formant de toute évidence l'étoffe dominante de la signature de l'auteur. C'est à croire que Moorcock se donne comme défi d'assembler les mots dans une séquence inhabituelle et propre à embrouiller la visualisation du lecteur. Quelques extraits à titre d'exemples:

1) "Voici l'histoire d'Elric avant que sa cousine ce seigneur ne devienne le meurtrier, avant que de Melniboné la chute ne soit."

2) "Dans l'art de la sorcellerie (...) il surpassait maintenant ses ancêtres ; ceux-ci étaient des générations durant demeurés de cet art les maîtres incontestés."

J'ai tenté de passer outre afin de me concentrer sur le message véhiculée par l'histoire, mais la déception m'attendait à chaque chapitre, assombrissant graduellement ma volonté de continuer.
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