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Critique de colimasson


Alan Moore est un genre de mystique. Il s'empaffe donc bien avec H. P. Lovecraft. Paraît que ce qu'il a fait là, c'est inspiré d'un de ses textes. J'en sais rien, je n'ai pas lu le texte en question. Dans la postface, on nous fait une démonstration algébrique pour nous prouver l'intérêt original de ce ressucé. Qu'on arrête de nous emmerder. Soit on comprend l'intérêt, soit on le comprend pas. Moi j'ai compris à moitié.


Alan Moore a fait des trucs qui déchirent leur race. Par exemple « V pour Vendetta » ou « The Swamp Thing ». Un truc, tu comprends où ça va te mener [l'extase mystique]. Avec « Providence », on reconnaît le style direct mais enfin, ça ne fait pas tout. Déjà, quand je lis une BD, c'est pas pour me taper parfois 10 pages de texte avec de petits caractères, surtout lorsque celles-ci ne font que paraphraser ce qui vient de se passer en beaucoup mieu, en phylactères et illustrations. On avait compris, mec, pas la peine de nous faire la redite en version narration.


Je crois qu'en gros, Alan Moore a voulu replacer un récit de Lolo au fin fond de la vieille Amérique pourrie des cowboys consanguins. Il illustre ainsi le principe de récit fantastique : intrusion d'un événement extraordinaire au milieu de l'ordinaire. Mais en fait, Lovecraft nous a appris que l'extraordinaire n'était qu'une apparence prise par l'ordinaire de traviole, celui qu'on préfère rejeter aux confins du surnaturel dans l'espoir qu'un truc comme ça ne reviendra plus jamais. Raté chéri.


Voilà, c'est bien mais pas de quoi se branler la nouille.
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