Quel que soit ton style, conserve-le, ne change pour personne, ton corps t’appartient. À toi seule, à personne d’autre.
Oh, mais j’étais prête à lui offrir, sur un plateau d’argent. S’il voulait, je pourrais même tondre des formes telles que des cœurs ou des coquillages, lorsque cela repousserait. Un peu d’originalité n’a jamais tué personne.
Ok, si je tombe amoureuse de toi, on stoppe tout. Pas de sentiments, que du sexe. Apprécions juste les instants que la vie nous offre, sans prise de tête, tout simplement.
Son personnage féminin lui correspondait totalement, cela devait certainement être son autobiographie. Les traits physiques, le caractère, tout collait parfaitement à la jeune fille qui écrivait. Toute personne sensée aurait déjà refermé et rendu le cahier à son propriétaire. Mais j’étais curieux de savoir ce qu’elle avait pu faire, ou projetait de faire. Avec qui, m’importait peu. Arrivé au passage de sa rencontre avec le gars, je passai les pages en cherchant le moment où cela deviendrait intéressant, jusqu’au moment où je tombai sur des dialogues. Certaines phrases me semblaient familières, elle devait puiser ses idées dans des conversations de tous les jours, celles que nous avons pues avoir, celles avec ses amies. Il y avait des paragraphes très chauds, où il la prenait sur une table, ou à même le sol. Si elle savait comme c’est inconfortable !
Je ne t’ai jamais considérée comme un objet, tu es trop bien pour ça. Mais je sens bien que ce que j’éprouve pour toi n’est pas réciproque. J’attendrai que ce soit toi qui me demande de t’embrasser la prochaine fois. Quand tu penseras que c’est le bon moment.
Désolée de ne pas être comme toutes ces filles faciles que tu fréquentes. Je ne suis pas du genre à écarter les jambes le premier soir, sans sentiments. Et je ne t’aime pas de cette manière-là pour me livrer à toi comme ça.
Je faillis lâcher l’assiette que je tenais dans les mains. Je ne l’avais pas entendu arriver et fus surprise de sa remarque. Le rouge me montait aux joues, ma respiration s’accélérait. Je fermais les yeux un instant, et respirais calmement avant de me retourner vers lui. Si mon œuvre était pornographique, valait mieux éviter de lui dire qu’il en était le protagoniste. Heureusement qu’il n’entrait jamais dans la chambre, je me serais trouvée bien idiote s’il avait pu lire la moindre phrase.