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Citations sur Into the Woods (5)

Comme s’il n’avait qu’attendu de le voir bouger, à moins qu’il n’ait attendu que les autres partent, le GQ Man approcha du comptoir, directement vers Jordan qui se sentit rougir tandis que son cœur accélérait, autant d'anxiété que de gêne.
Du coin de l’œil, Jordan vit Santiago reprendre son café après avoir salué une dernière fois ses clients. Son patron s’appuya, hanche contre le comptoir à moins d’un mètre de lui, observant les événements avec un intérêt qui inquiéta son employé bien plus qu’il ne l’aurait cru possible.
— Qu’est-ce que je vous sers ? demanda maladroitement Jordan avec un sourire quelque peu bancal.
— Toi, répondit simplement l’homme en tendant le bras pour se saisir délicatement de son poignet.
À côté du barista qui se sentait maintenant prêt à défaillir, Santiago recracha soudainement le café qu’il avait commencé à boire. Toussant bruyamment pour tenter d’évacuer le liquide avec lequel il avait bien failli s’étouffer. Tout en essayant de survivre à cette noyade caféinée, il s’avança vers les deux hommes, posant une main sur celle du client qu’il regardait à présent dans les yeux.
— OK, grand chef, je crois qu’il va falloir revoir vos techniques de drague moyenâgeuse !

(page 22, le "GQ Man", c'est le dieu pour information)
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Alors qu’il se déshabillait devant le grand miroir de la salle de bain, son reflet lui sauta aux yeux plus nettement qu’à l’accoutumée. Son regard se posa sur ses cuisses nues, marquées de trop nombreuses cicatrices longilignes. Il fixa tout spécifiquement la dernière en date, encore légèrement rose et gonflée. Son doigt la parcourut presque religieusement.
Celle-ci l’avait aidé à traverser une journée particulièrement atroce. Mais ça, c’était avant son arrivée ici. Avant Santiago et le Forest. Depuis qu’il avait débarqué dans cette ville, il n’avait plus ressenti le besoin de se scarifier. Oh, il y avait pensé certains soirs, oui. Mais ne l’avait pas fait.

(page 14)
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L’idée de l’inviter lui avait effleuré l’esprit, mais, en toute sincérité, ce n’était plus le cas maintenant. Ça avait plutôt à voir avec la bosse dans son pantalon, et le tissu qui frottait impitoyablement contre sa rigidité sensible à chaque mouvement.
— Merde ! pesta-t-il contre lui-même en commençant à se déshabiller dans l’entrée.
S’effeuillant tout en avançant en direction du lit sur lequel il se laissa tomber, parfaitement nu, une main enserrant brusquement son membre roide tandis que l’autre fouillait la table de chevet à la recherche de lubrifiant.
Il n’avait jamais été accro à la branlette. Loin s’en faut. Il la pratiquait une fois de temps en temps « pour l’hygiène ». Il fallait dire que, depuis quelques années déjà, c’était devenu difficile pour lui de trouver un fantasme suffisant pour le faire bander.

(page 90)
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Cela dit, il se garderait de partager son ressenti avec son employeur pour s’épargner de nouvelles élucubrations à propos de son fichu Dieu Cerf réveillé par miracle pour sauver le monde. Pas que l’idée d’un monde qui se porte mieux déplaise à Jordan, mais, bon sang, si ça devait arriver, les hommes devraient se sortir les doigts du cul pour y parvenir. Ce n’était certainement pas une divinité, aussi mystique soit-elle, qui allait débarquer de nulle part pour les tirer d’affaire. Jordan avait traversé trop d’épreuves dans sa courte vie, et lu bien trop de livres pour dire que les deus ex machina, c’était bon pour la fiction, pas pour la vie réelle. Sinon, la planète aurait été sauvée voilà des siècles. Pourquoi attendre si longtemps pour faire apparaître notre précieux sauveur ?
— Pff, ridicule. Faudrait vraiment que je conseille à Santi de moins consommer d’herbe, souffla-t-il assez bas pour qu’Emilio et Flora ne l’entendent pas depuis la chambre du petit. Et moi, il faudrait vraiment que je me bouge pour aller travailler, ajouta-t-il avant de dévorer la fin de son repas.

(page 59)
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La Forêt crie lorsque le Grand Cerf ouvre les yeux après des millénaires de sommeil.
  Même la couronne de fleurs et de feuilles ornant ses bois semble hurler son désespoir tandis qu’elle reprend vie le long des imposantes et impressionnantes ramures.
  Se dressant sur ses pattes arrière d’animal, le dieu primitif pose une main sur le tronc de l’arbre le plus proche, le caressant comme on le ferait avec un nouveau-né.
  — Que t’ont-ils fait ? Que vous ont-ils fait à tous ? demande-t-il d’une voix rauque en avançant dans la prairie pleine de magie qui l’a vu s’éveiller comme un roi dans sa cour.
  La nature autour de lui frissonne. Elle est soudainement heureuse de le sentir conscient.

(page 16)
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