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Alexandra Becker (Autre)
EAN : 978B09P6NL3T2
249 pages
Aurore Morgenstern (30/12/2021)
3.67/5   9 notes
Résumé :
Quand Jordan vint s’installer dans cette petite ville au pied de la montagne, c’était pour y vivre un moment, espérant un nouveau départ dans un lieu apaisant pouvant lui apporter un certain équilibre.
Quand le Grand Cerf se réveille, le monde hurle et souffre autour de lui. La Forêt pleure, et la magie en lui manque de dévaster tout ce qu’il a pour mission de protéger tant elle est instable.
Jordan, malgré ses insécurités, sa phobie sociale, et son be... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Dans une ville où certaines divinités de la nature sont oubliées, un être divin s'élève à la recherche de son destiné... Guidé par un lien unique, il trouve l'objet de ses désirs, mais ce fameux compagnon bousillé par la vie ne l'entend pas vraiment de cette oreille. Vous voulez en savoir plus ? Entrez au Forest !

J'ai beaucoup aimé l'histoire qui prend forme dans ce titre, le côté nature et divinité de la forêt m'ont beaucoup plus, c'est abordé avec tellement de douceur, de retenu et de magie; qu'on ressent en lisant une certaine harmonie globale qui apporte en nous un certain calme intérieur qui ne nous quitte pas tout le long de la lecture. Même si j'ai, au début, pris un certain temps à m'habituer aux différents temps employé pour chacun des personnages... Une fois habitué j'ai bien ressenti une certaine fluidité de lecture propre à l'histoire qui peut surprendre mais qui change de la routine.

Les différents personnages énoncés dans l'intrigue sont tous plus intéressants les uns que les autres. Chacun a leurs manières, ils apportent une réelle profondeur à l'histoire qui nous pousse à vouloir en savoir plus sur eux, les aimer et à aller au bout de l'histoire.

Cependant, j'avoue avoir eu du mal avec Jordan, je n'ai pas réussi à aimer ce personnage, son évolution est pourtant belle et significative mais son côté trop fragile et instable aux niveaux de ses émotions m'ont vraiment freinés. J'avais l'impression avec lui de faire un pas en avant puis dix en arrière, une seule envie ma tiraillée, le secouer... J'ai eu du du mal à comprendre toutes ses angoisses donc inconsciemment une barrière c'est crée entre lui et moi.

Par contre, pour Santi, c'est une autre histoire... J'ai adoré ce personnage ! Je peux même dire que c'est mon chouchou dans cette histoire. j'ai tout de suis ressenti une vrai affection pour lui, c'est un homme extraordinaire qui brille par sa différence et son côté perché, à la fois sur de lui et protecteur, c'est un papa poule sur lequel on peut compter et prendre plaisir à s'évader dans des délires bien particulier. Un personnage attachant qui sais aider notre héros la ou je l'aurais volontiers secoué comme un prunier... Santi reflète tellement de contradiction à lui tout seul et j'adore ça !

Ceruneros quand à lui et bien.... Il est physiquement parfait ! Rien à redire là dessus, par contre niveau techniques de drague le bougre est complètement à la ramasse, de vrais moments de rires avec lui ! C'est un personnage mystérieux qui se dévoile petit à petit à nous, rendant la magie plus réel dans cette lecture, j'ai beaucoup aimé son introduction dans l'histoire et le voir s'imposer petit à petit par son calme et sa sérénité.

Avec ce titre, on est vraiment sur une intrigue qui s'impose dès les premiers chapitres et qui contient une belle romance Slow burn qui nous pousse inconsciemment à aller plus loin dans la lecture. On est vite touché et sensibilisé à cette atmosphère magique presque féerique qui s'élève dans l'univers de ce roman.

En conclusion, j'ai passé un bon moment malgré mon petit soucis avec Jordan, qui est purement personnel. Je recommande vivement ce titre si vous souhaitez vivre une histoire douce et magique, pleine de rêve et d'amour.
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Récemment arrivé dans cette petite ville de province, Jordan travaille depuis quelques semaines au Forest, un coffee shop qui porte bien son nom, situé juste en face de l'immense forêt qui borde la ville. le patron, Santiago, spécialiste des space cakes, père célibataire d'un petit Emilio, l'a embauché après un entretien plutôt surréaliste, en lui parlant de destin... mais après tout, s'il teste quotidiennement les produits qu'il vend, l'homme est plutôt sympathique avec son look de hippie et ça paie le loyer. le temps pour lui de se poser un peu, avant de reprendre son sac et de partir ailleurs...

Mais Santiago a décidé que ce jeune homme un peu perdu, qui semble fuir toute interaction sociale et qui traine visiblement un passé douloureux, fait partie de sa famille et il le couve d'une tendresse attentive.

Jusqu'au jour où un homme absolument sublime entre dans le café et déclare qu'il veut Jordan... et Santiago, sans doute en plein trip, ne semble pas surpris et réprimande juste l'inconnu en lui demandant d'y mettre un peu plus les formes... Il va alors raconter une histoire abracadabrantesque à Jordan, où se mêlent la nature, un dieu primitif, le monde à sauver, le réveil après un très long sommeil, un culte immémorial, la destinée, une union sacrée le désignant comme l'élu...

Jordan a peur, comment un être comme lui, aussi insignifiant, aussi transparent, pourrait-il être ce prétendant à l'importance aussi capitale ? Mais Santiago est convaincant, et surtout, l'inconnu, César ne semble voir que lui...

La romance entre les deux est mignonne, entre le grand protecteur et le jeune homme abimé par la vie. Santiago et Emilio apportent ce lien familial qui fait tant défaut à Jordan, dont il m'a manqué juste un peu d'explications sur son histoire passée.

L'auteur, d'une plume douce et fluide, nous livre une jolie romance, entre conte de fées et fable écologique, mêlant légendes, cultes anciens, magie, mais aussi phobie sociale, scarification, traumatismes, ... C'est doux malgré certains thèmes difficiles évoqués, poétique, tendre, et je me suis surprise à rêver que la clé pour notre planète bien abimée puisse être aussi simple que ça... et pour ça, je remercie Aurore de m'avoir proposé son roman.
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Jordan, un jeune homme instable qui ne reste jamais plus de quelques mois dans les petites villes lui fournissant les petits boulots lui permettant de survivre, a trouvé un emploi de barista dans un coffee shop spécialisé dans les space cakes, dont le patron consomme peut-être avec excès ses produits. Situé dans une petite ville proche de la forêt et de la montagne l'endroit semble avoir atténué au garçon son besoin de se scarifier.
Le jour ou un homme magnifique au look de mannequin s'approche du comptoir la vie de Jordan est sur le point de changer …


Dans l'attente de livres que je ne recevrai pas avant ce week-end, c'est le deuxième que je pioche dans ma PAL, et qui aurait mieux fait de rester tout au fond. Un petit livre de 250 pages où un dieu antique s'éveille dans notre monde ça aurait dû être une lecture légère de délassement n'est-ce pas ?
En fait, pour moi c'est une véritable catastrophe, un dieu de la nature immémorial qui était resté en stase des milliers d'années mais qui a un look de mannequin portant des vêtements "hors de prix", carrément un "GQ Man" selon l'autrice … et qui a un comportement typique de notre époque, carrément un "stalker" selon Jordan, question magie et mystique on repassera !
Jordan le héros, lui est un flippé de première, atteint de phobie sociale et adepte des scarifications - du classique, une romance entre un pauvre gars misérable et un homme riche et sûr de lui, ici c'est un dieu, mais ça ne change vraiment pas grand chose au récit, nous avons seulement affaire à une romance du style "je t'aime mais ne te mérite pas, je ne peux y croire".
Une autrice qui donne un titre anglais, j'aurais dû me méfier d'avantage, très souvent ça ne témoigne pas de talent - un peu de mystique superficielle, un très très léger soupçon de zeste d'écologie, et une romance larmoyante, le seul sujet développé, un livre sans originalité ni intérêt.


Une écriture assez pauvre, un sujet sans intérêt, finalement un livre dont la seule qualité est de nous inciter à se questionner sur la superficialité et la vacuité de notre société où peuvent être édités ce type d'oeuvre …
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Quel plaisir de retrouver la plume d'Aurore !
Nous la retrouvons ici avec un roman qui change de ses écrits habituels et ça, j'adore !
Dès les premières pages, nous faisons la connaissance de Jordan. Si très rapidement, ses particularités apparaissent, je me suis prise d'affection pour lui. Malgré sa phobie sociale et ses insécurités, il lutte pour conserver un semblant de vie normale. J'ai aimé ce trait de caractère chez lui. Barista au Forest, il a enfin trouvé un équilibre.
Qui dit Forest, dit Santi ! Et que dire de cet homme, si ce n'est qu'il est la bonté personnifiée. Il offre à Jordan la havre de paix dont il a besoin pour reprendre sa vie en main. Il est le garant de sa sécurité tant mentale que physique. Tel un grand frère, il son phare dans la nuit, son pilier, veillant avec tendresse et bienveillance sur son cadet. Il le guide et l'épaule dans ses choix tout en respectant ses craintes et ses doutes. Santi donne sans compter.
Impossible de ne pas parler d'Emilio. Même s'il est moins présent dans l'histoire, il a toute son importance dans le quotidien de Jordan. Il lui apporte toute sa douceur et sa candeur d'enfant. J'ai aimé ce petit bout d'homme.
Vient enfin Cerunéros. Tout un poème cet homme… Je dois avouer que sa technique de drague m'a fait rire. Tel un éléphant dans un magasin de porcelaine, il bouscule tout l'univers de Jordan. Après une mise à jour de Santi, il prend en compte et accepte les peurs du jeune homme. Il devient son protecteur et le respecte à tous points de vue.
Ici, la romance, tout comme la relation de base entre Cérunéros et Jordan, se construit petit à petit. L'un faisant preuve de patience quand l'autre travaille sur sa confiance en lui et en les autres. Ce slow-burn est doux, tendre et poétique. J'ai aimé la façon dont les liens se créent et se renforcent. Avec ce conte écolo magique, l'auteur nous emporte complètement dans son univers et dans cette petite ville dont on ne connaît pas le nom.
L'essentiel est ailleurs. Ce roman est avant tout une belle déclaration d'amour entre deux amants, entre les membres d'une famille, envers la nature.
J'ai particulièrement apprécié l'épilogue qui, pour moi, ponctue à merveilles ce roman. Nous en apprenons un peu plus sur les protagonistes de cette histoire, sur leur destinée.
Pour ce roman, j'ai trouvé la plume de l'auteur très poétique et en totale adéquation avec l'esprit du texte. Tout comme la couverture, qui est superbe et colle parfaitement à ce que l'auteur nous offre.
N'hésitez plus et foncez découvrir Into the woods !
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Jordan est un jeune homme écorché (et pas cassé! C'est hyper important si vous voulez pas avoir des ennuis !!) une enfance pourrie, des relations amoureuses qui n'en ont que le nom puisqu'il était plus un objet qu'un petit ami ou alors il est tombé sur des gros gros connards.
Alors maintenant qu'il est dans une petite-fille avec un job sympa, des gens sympa et un patron qui est plus un ami, il arrive à travailler sur sa phobie sociale. Ça met du temps mais entouré comme il est c'est pas grave.

Ceruneros ou le Grand Cerf, enfin moi je milite pour qu'on l'appelle le Papa de Bambi, est sorti de son sommeil après pas mal d'années (il avait sûrement pas mal de sommeil en retard!). Il est patient, aimant et attentionné. Bien sûr il est possessif et jaloux mais il n'est pas hautain ou prétentieux ni dominant. Jordan est son égal et il n'y a pas à discuter. Il est compréhensif de la nature humaine (tellement plus que moi!😂)

Leur relation se fait doucement mais elle est super mignonne. Elle respecte la phobie sociale de Jordan. Et elle est doudou!

Santiago et ses space cake me font rire. C'est un grand frère qui prend soin de Jordan.

J'ai pas mal ri, j'ai eu peur a un moment, j'étais toute contente et tout mignonne. Bref un vrai moment de bonheur.

Je ne connaissais pas l'auteure et c'est mon premier livre d'elle et je dois dire: bonne pioche! J'ai mis ses autres livres dans ma PAL.
Elle s'y connaît dans le sujet qu'elle traite et la plume est très belle et douce.
On peut aussi avoir des échanges très intéressant avec et je suis très très contente de cette rencontre de fin 2021, début 2022!
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Comme s’il n’avait qu’attendu de le voir bouger, à moins qu’il n’ait attendu que les autres partent, le GQ Man approcha du comptoir, directement vers Jordan qui se sentit rougir tandis que son cœur accélérait, autant d'anxiété que de gêne.
Du coin de l’œil, Jordan vit Santiago reprendre son café après avoir salué une dernière fois ses clients. Son patron s’appuya, hanche contre le comptoir à moins d’un mètre de lui, observant les événements avec un intérêt qui inquiéta son employé bien plus qu’il ne l’aurait cru possible.
— Qu’est-ce que je vous sers ? demanda maladroitement Jordan avec un sourire quelque peu bancal.
— Toi, répondit simplement l’homme en tendant le bras pour se saisir délicatement de son poignet.
À côté du barista qui se sentait maintenant prêt à défaillir, Santiago recracha soudainement le café qu’il avait commencé à boire. Toussant bruyamment pour tenter d’évacuer le liquide avec lequel il avait bien failli s’étouffer. Tout en essayant de survivre à cette noyade caféinée, il s’avança vers les deux hommes, posant une main sur celle du client qu’il regardait à présent dans les yeux.
— OK, grand chef, je crois qu’il va falloir revoir vos techniques de drague moyenâgeuse !

(page 22, le "GQ Man", c'est le dieu pour information)
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Alors qu’il se déshabillait devant le grand miroir de la salle de bain, son reflet lui sauta aux yeux plus nettement qu’à l’accoutumée. Son regard se posa sur ses cuisses nues, marquées de trop nombreuses cicatrices longilignes. Il fixa tout spécifiquement la dernière en date, encore légèrement rose et gonflée. Son doigt la parcourut presque religieusement.
Celle-ci l’avait aidé à traverser une journée particulièrement atroce. Mais ça, c’était avant son arrivée ici. Avant Santiago et le Forest. Depuis qu’il avait débarqué dans cette ville, il n’avait plus ressenti le besoin de se scarifier. Oh, il y avait pensé certains soirs, oui. Mais ne l’avait pas fait.

(page 14)
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Cela dit, il se garderait de partager son ressenti avec son employeur pour s’épargner de nouvelles élucubrations à propos de son fichu Dieu Cerf réveillé par miracle pour sauver le monde. Pas que l’idée d’un monde qui se porte mieux déplaise à Jordan, mais, bon sang, si ça devait arriver, les hommes devraient se sortir les doigts du cul pour y parvenir. Ce n’était certainement pas une divinité, aussi mystique soit-elle, qui allait débarquer de nulle part pour les tirer d’affaire. Jordan avait traversé trop d’épreuves dans sa courte vie, et lu bien trop de livres pour dire que les deus ex machina, c’était bon pour la fiction, pas pour la vie réelle. Sinon, la planète aurait été sauvée voilà des siècles. Pourquoi attendre si longtemps pour faire apparaître notre précieux sauveur ?
— Pff, ridicule. Faudrait vraiment que je conseille à Santi de moins consommer d’herbe, souffla-t-il assez bas pour qu’Emilio et Flora ne l’entendent pas depuis la chambre du petit. Et moi, il faudrait vraiment que je me bouge pour aller travailler, ajouta-t-il avant de dévorer la fin de son repas.

(page 59)
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L’idée de l’inviter lui avait effleuré l’esprit, mais, en toute sincérité, ce n’était plus le cas maintenant. Ça avait plutôt à voir avec la bosse dans son pantalon, et le tissu qui frottait impitoyablement contre sa rigidité sensible à chaque mouvement.
— Merde ! pesta-t-il contre lui-même en commençant à se déshabiller dans l’entrée.
S’effeuillant tout en avançant en direction du lit sur lequel il se laissa tomber, parfaitement nu, une main enserrant brusquement son membre roide tandis que l’autre fouillait la table de chevet à la recherche de lubrifiant.
Il n’avait jamais été accro à la branlette. Loin s’en faut. Il la pratiquait une fois de temps en temps « pour l’hygiène ». Il fallait dire que, depuis quelques années déjà, c’était devenu difficile pour lui de trouver un fantasme suffisant pour le faire bander.

(page 90)
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La Forêt crie lorsque le Grand Cerf ouvre les yeux après des millénaires de sommeil.
  Même la couronne de fleurs et de feuilles ornant ses bois semble hurler son désespoir tandis qu’elle reprend vie le long des imposantes et impressionnantes ramures.
  Se dressant sur ses pattes arrière d’animal, le dieu primitif pose une main sur le tronc de l’arbre le plus proche, le caressant comme on le ferait avec un nouveau-né.
  — Que t’ont-ils fait ? Que vous ont-ils fait à tous ? demande-t-il d’une voix rauque en avançant dans la prairie pleine de magie qui l’a vu s’éveiller comme un roi dans sa cour.
  La nature autour de lui frissonne. Elle est soudainement heureuse de le sentir conscient.

(page 16)
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