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Critique de Colibrille


Intriguée par le titre et séduite par la couverture, tous deux promesses d'exotisme et voyage, je me suis attaquée à la lecture du nouveau roman de Davide Morosinotto. Je dis bien "attaquée", car le roman en question pèse plus de 500 pages. Un gros morceau que j'ai hélas eu autant de mal à entamer qu'à terminer.

Alors que je m'attendais à être rapidement embarquée par l'histoire aux puissantes fragrances de jungle, de danger et de rebondissements, j'ai eu beaucoup de mal à m'y plonger. L'intrigue peine à démarrer. La quête de Laïla, élément central du roman, ne débute réellement qu'au bout de 200 pages environ. J'ai eu le sentiment que l'auteur diluait quelque peu l'entrée en matière de son histoire. Personnellement, j'ai été frustrée que l'expédition de Laïla et d'El Rato débute si tardivement. Par ailleurs, j'ai été un peu désarçonnée par les personnages principaux, Laïla et El Rato. Ces derniers sont censés être âgés d'une douzaine d'années, mais ils se comportent tantôt comme s'ils en avaient 9, tantôt 15. Ce qui fait qui j'ai eu du mal à me les représenter, à appréhender leur relation et m'attacher à eux. Pour moi, l'alchimie n'était pas assez présente.

En dépit d'une écriture qui me semble très accessible, le roman n'est pas facile à lire pour autant. Avec ses multiples changements de narrateurs, la lecture peut se révéler compliquée car le nom des narrateurs n'est pas indiqué en début de chapitre. En outre, les jeux de typographie qui ponctuent les pages peuvent aussi déconcerter. Pour ma part, c'est peut-être l'élément que j'ai le plus apprécié tant ils mettent en valeur certaines scènes.

En résumé, ce roman m'a laissé une impression partagée, tout comme son prédécesseur du même auteur, "L'éblouissante lumière des deux étoiles rouges". A trop vouloir rendre son livre original (roman choral, textes façon "calligramme" etc.), l'histoire perd en fluidité et en intensité. Je ne me suis pas sentie voyager.
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