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Critique de Pavlik


On ne le dira jamais assez Grant Morrison est un grand auteur de comics. Si vous n'en êtes pas convaincu essayez donc les Invisibles (pour moi son chef-d'oeuvre) ou son run, récemment terminé, de Batman. Maintenant ça ne veut pas dire qu'il doit réussir tous ce qu'il entreprend.

J'en veux pour preuve ce New X-Men, qui contient un arc de huit épisodes, entrecoupés d'un annual (le tout daté de 2001). Pourtant il y a de très bonnes idées dans cette histoire : une équipe resserrée (Cyclope, Wolverine, Jean Grey, Emma Frost, le Fauve et bien sur Charles Xavier), centrée sur des personnages phares de l'univers X-Men, une méchante démoniaque aux redoutables pouvoirs psychiques, le concept des U-Men (humains normaux qui veulent devenir des mutants en se greffant leurs organes). Mais, allez savoir pourquoi, la mayonnaise ne prend pas. Il faut dire qu'il y a des choses qui passent difficilement, comme la destruction de Genosha, impliquant la mort de Magnéto et, au passage, celle de millions de mutants qui est traitée en trente secondes montre en main. Ou encore le fait que les quatre premiers épisodes sont axés sur Cassandra Nova (la méchante donc) quand les quatre derniers basculent de façon assez abrupte sur John Sublime, grand gourou des U-Men, ce qui oblige à intercaler l'annual au milieu (qui n'est pas dans la continuité narrative), afin que le lecteur soit informé du concept de U-Men, avant de finalement terminer, par une pirouette un peu maladroite, sur Cassandra Nova de nouveau. Néanmoins, celle-ci poussant nos héros dans leur derniers retranchement, particulièrement Charles Xavier et l'on comprend pourquoi à la fin dans un dernier épisode muet très réussi, je suis prêt à aller jusqu'à trois étoiles. Trois étoiles qui, pour finir, ne seront pas dues au dessin. Personnellement je ne suis pas très fan de Quietly, surtout par rapport à certaines proportions anatomiques. Quant aux planches d'Igor Kordey elles sont particulièrement hideuses.
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