Étouffant, asphyxiant. On manque d'air dans ce roman à la fois long et lourd.
Toni Morrison ne laisse aucun répit, ne laisse pas le temps à la respiration. Son village est tout sauf un
paradis. Il semble même être un enfer brûlant, un environnement bouillonnant de tristesses. Je n'ai eu qu'une envie: fuir, venir à bout de ce roman, de ce village dont je n'ai guère aimé les habitant(e)s. Je me suis perdue parmi eux. Je n'ai pas toujours tout compris, tout saisi. Qui, quoi, comment? On vacille entre le réel et le fantasque, la réalité et l'illusion. On avance dans un brouillard, la vision défaillante. L'hostilité est dans ce village qui semble être coupé du monde. La communauté formée par les anciens voulait le
paradis, il semblerait que pour l'atteindre il faille emprunter les moyens employés par les plus vils…
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