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Critique de Meygisan


Ce tome va enfin permettre aux lectrices et lecteurs satisfaire leur envie de voir Nävis dans la recherche de ses origines, mais également de grandir un peu. Ce n'est pas un hasard si ce tome s'ouvre sur l'enterrement du mentor de Nävis. En plus d'être la seule représentante de son espèce, elle est désormais seule au monde.
Lorsque l'occasion lui est donné de sans doute rencontrer d'autres êtres humains, elle n'hésite pas une seconde, quitte à braver tous les dangers, voire même à s'aliéner ses propres amis.
Dans ce tome, notre héroïne orpheline va enfin grandir et c'est bien souvent dans la douleur et la souffrance que cela se fait. D'abord elle est en deuil, de celui qui se rapprochait sans doute le plus d'un père pour elle, ensuite elle est en profonde recherche de reconnaissance et d'appartenance. Et lorsqu'elle découvre enfin ses semblables, c'est pour se rendre compte que finalement, la nature humaine n'est pas ce qu'elle croyait. Elle devient doublement orpheline mais accepte la situation en prenant la défense de ses humains avec qui elle a partagé de longs moments, mais qui sont restés sauvages et primitifs à bien des égards.
Nävis reste finalement très seule, même si elle peut compter sur la présence et l'amitié de ses deux compatriotes.
La scène finale la montre qui verse des larmes sur la tombe de son mentor, sans doute le signe qu'elle a fait le deuil de ce qu'elle était jusqu'à aujourd'hui, sans doute le signe qu'une nouvelle Nävis, plus mature est en train de naître...
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