La politique est presque aussi excitante que la guerre, et beaucoup plus dangereuse. A la guerre, vous pouvez être tué une fois seulement, en politique plusieurs.
Nul n'était plus passionnément anglais que Churchill, se refusant à croire à une possible victoire des Allemands. Le péril, il avait voulu l'éviter.
Par patriotisme aveugle, il n'avait pas imaginé une opération aussi importante que le torpillage du prestigieux Lusitania, chacun par faiblesse, ne songerait qu'à défendre ses intérêts, en fomentant un complot. Churchill, lui, tentait de se rassurer. S'il y avait eu un si grand nombre de victimes, si le Lusitania gisait dans les fonds sous-marins, c'était à la suite d'une deuxième explosion dont il n'avait jamais accepté la réalité.
Avec Mersey, il était de ceux qui s'étaient acharnés contre William Turner, injustement accusé de négligences coupables. Les intrigants ont souvent besoin d'un bouc émissaire.
Les guerres, pour insupportables qu’elles soient, ne devraient se faire qu’entre professionnels. Une pratique des siècles passés, de nos jours négligée.
Quand on veut gagner une bataille, on ne perd pas de temps à spéculer, on agit.
Vos plus virulents adversaires affirment que vous avez cent idées par jour... Une seule devrait suffire... à la condition qu'elle soit bonne!