Le clan des Poe, tome 1

Il était une fois, une jeune fille aux cheveux d’argent . Sa beauté et son charme étaient à ce point saisissants que Dieu lui-même touché par tant de grâce naturelle empêcha le temps d’avoir la moindre prise sur elle.

Tu n'es pas heureuse. En réalité, tu lui en veux. La vérité, c'est que tu es triste. C'est naturel si celui qui détient ton cœur n'est pas auprès de toi. Tu vis dans un rêve, Elselli... Tu ne crois pas qu'il est temps de te réveiller ? Tout le monde affronte la réalité, se pose des questions, éprouve de la haine et de la tristesse.
Tu ne peux pas être la seule à être heureuse !

Murmurer, rire et échanger des regards, dans les interstices du temps qui passe… Courir et encore courir, parmi les hommes qui bâtissent leurs rêves tant qu’on peut trouver une fin à ce temps qui s’écoule…

Je t’ai dit que nous sommes immortels. Nous ne vieillissons pas, nous ne tombons pas malades, nos blessures se referment aussitôt. Pour continuer de vivre, nous avons simplement besoin d’un peu « d’énergie » humaine, soit du sang.

Des Vampanellas. Un village regorgeant de roses. Une beauté sans pareille, une existence sans fin, une terreur sans fond, des mystères impénétrables. Des récits légendaires où se mêlent brume bleue, ciel crépusculaire et obscurité où le sang se répand, ou les doigts sont glacés et les sourires troublants.

Dans dix ans, mon apparence demeurera inchangée. Invariablement, le temps me dédaigne et poursuit sa route sans moi.

Un village regorgeant de roses. Une beauté sans pareille, une existence sans fin, une terreur sans fond, des mystères impénétrables où le sang se répand, où les doigts sont glacés et les sourires troublants. Des récits légendaires où se mêlent brume bleue, ciel crépusculaire et obscurité."

Disons que le simple fait de vivre peut être très difficile. Même s’il suffit de laisser le temps passer, un jour après l’autre. Parfois la souffrance est telle que les personnes les plus vulnérables éprouvent le besoin de s’accrocher à des rêves inatteignables.

Oui, même si c’était en plein jour. Je ne saurais la décrire cette étrange sensation d’avoir surpris quelque chose qui est censé échapper au regard.

Je vois. En d’autres termes, tu ne fais que te reposer sur le pouvoir des autres. Seul, tu n’es capable de rien.