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Citations sur La loterie du ciel (58)

Assassiner quelqu’un ? Lui ? C’était à peine s’il osait écraser une araignée ! Aller en enfer n’était pas non plus une option franchement envisageable. Cela l’effrayait bien évidemment. Et puis, s'il décidait de commettre un meurtre, il connaitrait l’enfer sur terre, comme Takashi le cuisinier qui avait assassiné Jessica. Comment vivre avec un tel fardeau ? C’était impensable. Jamais il ne s’en remettrait, c’est sûr ! La notion même d’enfer était-elle donc inéluctable ? Mais il y avait Lanny, sa chair, son sang, et sa douce Maeva qui l’élevait mais qui ne voulait malheureusement plus entendre parler de lui. Que faire ? Que décider ? Il poussa un cri de colère et, d’un geste rageur, renversa tout son matériel qui heurta le sol dans un fracas épouvantable. Puis il se prit la tête entre les mains. Sa collègue Mary sursauta, lâcha son stylo tactile qui roula sous son bureau et lui lança un regard apeuré : — Je… je vais aller nous chercher un petit café, fit-elle en sortant précipitamment de la pièce. Mais Simon ne l’avait pas entendue. Les paroles de la Mort résonnaient sans cesse dans sa tête : « Une vie pour une mort Simon… Vous avez jusqu’au 31 octobre minuit pour prendre la vie de quelqu’un… Prenez la vie d’un innocent avant la date fatidique… » 
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C’était toute l’ambivalence de cette expérience : elle vous rendait heureux et malheureux à la fois, c’était assez traumatisant dans le fond. Et tous ces secrets à garder à jamais !
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Je sais maintenant pourquoi tu m’as traité de gigolo, c’était totalement justifié, tu étais dans ton bon droit. Mais pourtant saches que je n’avais pas touché une femme depuis la mort de la mienne. Tu étais la première, tu étais un coup de foudre pour moi, plus que ça même, une évidence. C’est toi qui m’a redonné goût à la vie, moi qui croyais que ma vie amoureuse était éteinte à jamais… Je ne te l’ai jamais dit car c’était encore difficile pour moi et que j’avais peur de trahir ma femme si je prononçais ces mots mais…je t’aime… Je t’aime tellement mon amour. Accorde-moi le bénéfice du doute s’il-te-plaît. Laisse-moi te raconter pourquoi tout ceci est arrivé. Elle nous a manipulé par jalousie maladive, depuis le premier jour où tu es entrée dans notre bureau…Je ne suis pas un homme mauvais, encore moins coureur de jupons. J’ai juste été aveuglé par les mensonges de cette horrible femme que je croyais être mon amie. 
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Toute jalouse, manipulatrice, voire machiavélique qu’elle était, elle aimait néanmoins voir son Simon avec le sourire aux lèvres. Elle était pour le moment bien loin d’imaginer que la bonne humeur qui animait Simon était due aux moments de tendresse qu’il avait vécu ce week-end avec sa propre rivale.   — Merci, dit-il en épluchant ses dossiers.   Elle l’observa longuement et remarqua qu’il avait ce qui ressemblait fortement à un coquard et quelques égratignures sur le visage.   — Bah… Que t’est-il arrivé au visage ?    Simon arrêta sa lecture, surpris. Il ne s’attendait pas cette question. La bagarre était loin derrière lui et il avait oublié qu’il en portait encore les traces. Il se racla la gorge.   — Je suis tombé sur un voyou qui voulait me piquer ma montre… fort heureusement il n’a pas réussi.   Megane, qui était une experte en mensonges et boniments, possédait une espèce de radar à menteurs et devinait très vite si on la baratinait. Elle ne crut pas un seul instant Simon et son excuse bidon, et fronça les sourcils. Il lui cachait quelque chose.   — Et tu es de bonne humeur après ça ? Il t’a quand même cassé la figure, dit-elle sur un ton méfiant.    — Oui, mais il ne m’a pas piqué ma montre. C’est bon, je peux travailler tranquillement maintenant ? répondit-il sur la défensive.   Megane savait qu’elle avait touché à quelque chose mais elle était à mille lieues de la vérité.   
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Cette loterie a gâché ma vie ! Je… je n’ai pas su faire le bon choix. Pas su… Ma vie est un véritable enfer depuis que j’ai revu ma mère. Vous n’imaginez pas ; l’enfer est sur terre ! 
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Tout ici lui rappelait son existence : le tableau dans l’entrée qu’elle avait été si enthousiaste de choisir et dont il avait dit qu’il ressemblait à un dessin d’enfant, le petit chat en porcelaine sur la desserte dans le salon, dernier cadeau de son père, son joli foulard bleu oublié sur le canapé, et l’odeur suave de son parfum qui flottait encore dans l’air. C’en était trop. Il tomba à genoux et éclata en sanglots. Aussitôt, Zélie, qu’il venait tout juste de récupérer de chez sa collègue Megane, vint cogner sa petite tête contre la sienne en ronronnant pour lui témoigner tout son amour. Il fut touché par autant d’empathie et la regarda avec une profonde tristesse.
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L’Amour… qu’est-ce que ce sentiment si puissant qui unit les êtres au-delà du rationnel ? Aimer véritablement, n’est-ce pas penser au bonheur de l’autre avant de penser au sien ?  
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Nous devons privilégier le dialogue, nous devons nous faire confiance mutuellement, c’est le seul moyen pour que cela fonctionne entre nous. C’est la base de l’équilibre d’un couple. Tu es d’accord ? Tu veux bien qu’on essaie ? demanda-t-il, palpitant d’espoir. 
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Tu n’es pas son père Simon. Je veux dire par là que tu ne l’as pas élevée. Tu n’es pas resté à son chevet quand elle était malade, tu n’étais pas là pour la consoler lorsqu’elle se faisait mal, tu ne l’as jamais accompagné à l’école en la rassurant que tout se passerait bien… Je ne te demande rien, je ne veux rien ! Je me suis débrouillée seule jusqu’ici, et je pense que j’ai plutôt bien fait le job !
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Cette femme qui voulait annoncer sa grossesse à son mari de façon originale, cette femme qui était si heureuse de savoir qu’elle était enceinte… Et elle comprit aussitôt pourquoi le visage de Jessica lui était familier ! C’était elle qu’elle avait croisée là-bas ! C’était Jessica !
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