Pendant que je parlais, mon collègue avait continué à feuilleter le dossier. Il était d'une pâleur extrême. Nous échangeâmes un regard interrogatif, Bricart et moi. Jumet releva les yeux de son dossier. Il était blanc et sa main tremblait :
- " Le pénis que le chien a trouvé...
- Eh bien quoi ?
- Ce n'est pas celui de Du pré !! C'est un autre ADN. "
Je louchai vers le pantalon de l'homme inondé de sang :
- " Ne me dites pas que...
- Si Laura. Cet homme a eu le pénis tranché. Il a eu le temps de se voir mourir. "
- " Votre discussion implique que l'on adhère à la sorcellerie. Cela me semble un peu fou non ? On a tous, un jour, dans un accès de colère, souhaité la mort de quelqu'un. S'il suffisait d'une poupée ou d'une ficelle pour y arriver, la terre ne serait plus qu'un grand désert ! "