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Critique de dido600


C'est à Nice, près de sa Méditerranée natale, en face de la mer, que le fils d'Alexandrie, s'est soustrait à la vie. Doucement et sans bruit. Né en Egypte en 1934, il est arrivé à Paris en 1951. Installé dans le 15e arrondissement, il a d'abord travaillé comme journaliste avant de se lancer dans la musique dans un piano-bar parisien.
Parolier exceptionnel, doté d'une sensibilité des plus aiguisées, Georges Moustaki (de son vrai nom Giuseppe Mustacchi en grec) a écrit pour des sommités musciales françaises. A commencer par Edith Piaf, avec laquelle il aura vécu une histoire d'amour aussi trépidante que fougueuse. En guise d'adieu, il lui écrit la chanson Milord qui rencontrera un succès phénoménal en France et dans le monde. Il y aura aussi Yves Montant, Barbara, Serge Reggiani et bien d'autres chanteurs, considérés, aujourdhui, comme des références mondiales. Ami de Léo Ferré, de Brel, c'est surtout avec l'autre Georges, en l'occurence Georges Brassens, qu'il s'est lié d'une profonde amitié. A Paris, ensemble, ils ont écumé les cafés et les scènes, tout content d'être encouragé dans son parcours musical débutant à cette époque. D'ailleurs, c'est par admiration à Georges Brassens que Moustaki a choisi de se prénommer Georges lui aussi.

Homme de gauche, proche des thèses trotskistes, Moustaki a fait de sa guitare et de ses compositions un moyen de lutte contre l'injustice sociale, la dictature. Il participera activement aux événements de mai 1968 à Paris, et gratifiera son public d'une de ses plus belles chansons, le Métèque. Une sorte d'hommage romantique évoquant la vie d'un étranger un peu rêveur et sans attache.

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