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Critique de Polomarco


À Budapest, une journée de l'écrivain hongrois Gyula Krúdy, renommé Sindbad dans le roman, lui donne l'occasion, au gré des endroits qu'il visite, de partager ses souvenirs et d'évoquer les écrivains qu'il a connus. Une sorte de promenade littéraire, où Sándor Márai passe en revue les grands écrivains hongrois, dont l'énumération ne dira rien au lecteur français. La journée de cet écrivain est aussi un prétexte à parler, non seulement de la littérature hongroise, mais aussi de Budapest, de l'âme hongroise, de la gastronomie hongroise...
Écrit d'une seule traite, sans être découpé en chapitre, ce court roman est difficile à lire. Dépourvu d'action, ses phrases sont souvent longues. Si Sándor Márai écrit toujours aussi bien à mon goût, le récit ne donne cependant pas envie d'aller de l'avant et d'en savoir davantage. Son intérêt réside principalement dans la description de ce qui peut inspirer un écrivain. Pourquoi un écrivain écrit-il ? Les pages 119 à 175 qui y sont consacrées, comportent ainsi de beaux passages sur l'inspiration, notamment une phrase très longue (de la page 123 "Il sentait" à la page 124 "paix et bonheur").
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