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Critique de Jall


Un homme d'affaires se suicide au beau milieu d'une émission de télévision grand public. Cela semble suspect au commissaire Charitos, en congé maladie et donc, devant sa télé. Sa suspicion augmentera face au suicide télégénique d'un député charismatique. Au lieu de se reposer sous le joug d'Adriani, sa terrible épouse, entre ses chers dictionnaires, le commissaire récurrent des romans policiers de Petros Markaris va mener une enquête officieuse. Comme dans toutes les enquêtes de cet auteur, la politique n'est jamais loin. L'exploitation des travailleurs immigrés pour construire les nouveaux quartiers des jeux olympiques ou le passé dictatorial du pays peuvent-ils expliquer ces suicides ?
On retrouve avec plaisir le commissaire Charitos, sa femme, sa fille, son gendre, son appart athénien, sa vieille guimbarde et ses dictionnaires. Pour un peu, on pourrait visiter Athènes un roman de Markaris à la main. Néanmoins, si ce polar vaut par ses personnages et son originalité incontestable, j'ai préféré Liquidations à la grècque, plus contemporain ou l'Empoisonneuse d'Istanbul, plus dépaysant.
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