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Citations sur La petite fille du Vel'd'Hiv' (30)

Ils étaient 4 000 enfants juifs, en juillet 1942, qui, comme moi, faisaient des rêves.
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Ça tapait fort, dans mon cœur, dans ma tête. Deux policiers français sont entrés: "Habillez-vous, ont-ils ordonné. On vous emmène."
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Et ainsi, chaque fois qu'une réprimande collective était faite, je rougissais de honte, incapable de prouver mon innocence, souhaitant seulement qu'on ne s'aperçoive pas de mon état, craignant qu'un jour ou l'autre, on ne découvre le mensonge de ma vie, ma véritable identité, ma marque infamante de juive.
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Ils étaient là et, subitement, ils n'étaient plus là. On les mettait dans ces tours d'où ils ne revenaient jamais. Un voile épais de mystère, de murmures effrayés, de larmes, les recouvrait. De cela, nous, les enfants, étions conscients ainsi que de la menace qui pesait sur les pères et les frères aînés.
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Ils étaient 4000 enfants juifs, en juillet 1942, qui, comme moi, faisaient des rêves.
4000 enfants juifs, mes compagnons de route, Rosa, Joseph, Henri, Nathalie, qui se réjouissaient de l’été, la tête emplie de projets et de promesses.
Mes 4000 compagnons du Vel d’Hiv, de Beaune, de Pithiviers, de Drancy.
Partis en train pour un très long voyage. Mes amis qui, comme moi, faisaient des rêves. Ils sont tous morts, tous morts, tous morts.
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Ils étaient 4000 enfants juifs, en juillet 42, qui, comme moi, faisaient des rêves.
4 000 enfants juifs, mes compagnons de route, Rosa, Joseph, Henri, Nathalie, qui se réjouissaient de l'été, la tête emplie de projets et de promesses.
Mes 4 000 compagnons du Vel' d'Hiv' , de Beaune, de Pithiviers, de Drancy.
Partis en train pour un très long voyage. Mes amis qui, comme moi, faisaient des rêves. Ils sont tous morts, tous morts, tous morts.
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Partis en train pour un très long voyage. Mes amis qui, comme moi, faisaient des rêves. Ils sont tous morts, tous morts, tous morts.
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Le soir, allongée sur a paille souillée, je pleurais, mordant mes poings pour étouffer mes cris. Je ne pouvais pas supportter l'absence de ma mère. Je pleurais et mordais mes poings, suppliant intérieurement : " S'il te plaît, maman, reviens. " Je me rappelais le soir de notre arrivée au camp, Michel et moi nous disputant pour ne pas nous coucher près d'elle à cause de l'eau qui s'égouttais. Je voulais que tout recommence. Lui dire combien je l'aimais.
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"On va rentrer chez nous, à la maison !" On imaginait tout haut notre retour : si on demandait la clé à la concierge. On se cacherait sous la table et on surprendrait tout à cou papa et maman, Henri et Jean. Ça en ferait une bonne surprise. On était sûr de retrouver tout le monde à la maison.
À un moment donné, j'ai tourné la tête vers les gendarmes assis derrière nous. Ils nous écoutaient parler et, silencieusement, ils pleuraient.
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Henri, deux ans, le premier enfant mort du camp
Avant les milliers d'autres...
Mais lui est resté à Beaune
Il n'a jamais l'entrain
Conduisant au long voyage
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