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Citations sur Les mésaventures d'Emilien, tome 3 : Le clocher d'Abgall (9)

Il faudra vraiment que je le dise à Xavier. Et puis que j'essaie de ne plus l'oublier : Martine-Marie, c'est quelqu'un.
Alors bon. Même si le chemin est un peu long, j'irai à Abgall. Et si Martine-Marie n'est pas sous le clocher, c'est moi qui l'attendrai.
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Un chef d'entreprise qui obtiendrait des résultats semblables à mes résultats scolaires sur les trois derniers mois commencerait sûrement à s'alarmer. Pour tout dire, je frise la faillite et le découvert bancaire.
Mme Grandjean, notre bien-aimée professeure de français, m'a même fait signe de venir lui parler à l'interclasse.
- Cela ne va pas du tout, Émilien. 10, 8, 6...
- C'est le déclin de l'Empire romain, dis-je pensivement.
Jusqu'à présent, je tenais la tête de classe en dissertation.
- Qu'est-ce qui se passe ? me demande-t-elle.
- C'est la question que nous nous posons tous.
J'ai déjà cru remarquer que les profs n'aiment pas beaucoup ma façon de les esquiver.
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- C'est pour tout le monde pareil. Le mariage, ça tue les individus. Le couple, c'est la mort de l'individu.
Il lit trop, ce type. Je n'aime pas les intellos. Souvent, quand je discute avec Richard, j'ai comme une envie de pleurer dans la gorge. La vie a l'air tellement moche, tout d'un coup. Je vais retourner au clocher d'Abgall où je suis attendu.
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"Vous venez donc d'échapper à Marouk le Venimeux, mais votre corps est couvert de plaies."
Je tournai la page en murmurant :
- Sale affaire, et le pus va s'y mettre. Après, c'est la gangrène. Je vais perdre au moins cinq points d'enduro.
"Vous apercevez au fond de la grotte une fiole couverte de toiles d'araignée. Vous la prenez et vous cherchez à lire l'inscription sur l'étiquette. Hélas, c'est du Vanoulouk !"
J'aurais dû mettre le paquet sur les langues étrangères, cette année. Là, je suis coincé.
"Vous mourez de soif. D'un trait, vous buvez le liquide que contient la fiole. C'est une huile amère que vous recrachez."
- Que des emmerdes ! m'exclamai-je. Je n'ai que des emmerdes. Et il paraît que je suis Xériak, le Prince de la Ténèbre. Je ferais mieux d'être Gogol, le roi des Ploucs.
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- Tu es libre, samedi ?
- Pas vraiment. Je vois Martine-Marie.
- Pas possible ! Tu sors toujours avec elle ?
- Et puis ?
Xavier secoue la tête. Je lui fais pitié.
- Les filles, il faut en changer aussi souvent que de chaussettes.
- Je ne savais pas que tu gardais les tiennes pendant un an.
- Si tu t'imagines que je suis toujours avec Bella, tu te trompes, mon vieux. J'ai une autre copine, mais je sors encore un peu avec Bella pour pas faire d'histoires.
- Eh bien, je vais te dire un bon truc : deux paires de chaussettes à la fois, je ne trouverai pas ça confortable.
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- Tu tiens vraiment à regarder ces idioties ? dit Maman dans mon dos.
Je ne l'ai pas entendue entrer. Le suspense était tellement insoutenable.
- Ça occupe, dis-je.
- Et tu n'as rien à faire pour demain ?

Ah si, merde ! Mon devoir de maths.
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Moi, ça m'est égal de gagner. Mais je ne supporte pas de perdre. C'est physique. Je foutrais tout par terre tellement ça m'horripile. Quand je gagne, je me sens bien, plein de mansuétude et de bons mots. Et pourtant, c'est vrai que ça m'est égal de gagner. D'ailleurs, je ne gagne jamais longtemps. Inexorablement, la roue tourne et c'est Richard qui me fait la peau. C'est comme quand on discute : il a toujours le dernier mot.
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La sonnerie a grésillé. Nous sommes rentrés en salle de cours. Il m'énerve, Richard. Son idéal de vie, c'est : pas de femme, pas de gosses, pas de chats, pas d'emmerdes, pas de vagues. Il est vieux avant l'âge. Il est rance. Voilà. C'est ce que je lui dirai, la prochaine fois : mon vieux, tu es rance.
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- Ne touche pas, ma chérie, dit la maman. Vous les vendez combien ?
- 10 euros. C'est symbolique, dit la vieille dame, ce n'est pas des chats de race, mais je veux être sûre qu'on va les aimer.
La mère hoche la tête. La petite fille supplie des yeux, joint les mains. Moi, si me gamine me regardait comme ça, je lui achèterais même une vache.
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