On ne sauve pas les gens d'eux-mêmes, Lazare. On peut les aimer, les accompagner, les encourager, les soutenir. Mais chacun se sauve soi-même, s'il le veut, s'il le peut. Tu peux aider les autres, Lazare. Mais tu n'es pas tout-puissant. Je n'étais pas tout-puissant.
Parce qu’on ne sauve pas les gens d’eux-mêmes, Lazare. On peut les aimer, les accompagner, les encourager, les soutenir. Mais chacun se sauve soi-même, s’il le veut, s’il le peut.
Ça serait bien si la société n’avait pas plus de préjugés qu’une enfant de 5 ans.
Non, c’est tout sauf facile de poser ce genre de question. Et je vais te dire pourquoi. Parce qu’on a peur de la réponse. Océane aurait pu te répondre : « C’est parce que j’ai les mains collantes », mais aussi : « c’est parce que tu es moche ». Il y a toujours un risque à demander aux gens ce qu’ils pensent de vous. Alors, on préfère se faire les questions et les réponses dans la tête, et d’une petite fille timide on fait une sale raciste.
On garde en soi la trace de ce qu’ont vécu les parents, les grands-parents, les arrière-grands-parents… Ce n’est pas une mémoire personnelle, c’est une mémoire familiale.
Lorsque tu ne sais pas où tu vas, regarde d'où tu viens.
C'est l'histoire d'un monsieur qui va chez son psy pour se plaindre : " Docteur, j'ai l'impression que personne ne s'intéresse à moi. - Patient suivant !"
-Tu connais la phrase de Desproges, lui rétorqua Sauveur, "Un jour j'irai vivre en Théorie car en Théorie tout se passe bien." ?
Lorsque tu ne sais pas où tu vas, regarde d'où tu viens.
Proverbe africain
Puis l'ambulance s'éloigna, emportant à son bord Margaux Carré, empaquetée dans une couverture de survie dorée, et Sauveur songea à ce que lui avait dit Blandine : « Mon père, c'est le roi Midas. Tout ce qu'il touche, il en fait de l'or. Mais l'or, c'est MORT. »
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