Sauveur & fils, tome 3

Une petite maison, à Orléans. « Côté ville, [le psychologue] Sauveur reçoit ses patients. Côté jardin, il mène sa vie privée. Une simple porte sépare les deux mondes. » Et cette porte n'est guère étanche ! Pour le plus grand bonheur de son fiston de neuf ans et de quelques patients qui usent et abusent de la bonne volonté de leur thérapeute, 24h/24, 7j/7. Louise, en revanche, se sent quelque peu délaissée...

C'est reparti pour un tour avec des personnages qu'on suit depuis le début de la série, et quelques nouveaux. Il y a tant à dire sur le mal-être des enfants, des ados, des adultes, des parents, des éducateurs, sur le poids qui repose sur les frêles épaules de nos petits - nos projets pour eux, nos bourdes d'adultes. Sujets inépuisables !
Cette fois encore, Marie-Aude Murail, via la voix de Sauveur, évoque intelligemment les problèmes individuels, conjugaux, familiaux et ceux de la société, sans nous culpabiliser. On s'y voit, on sent confusément ce qu'il faudrait changer pour lever quelques blocages. Et ça fait du bien, d'autant que les dialogues et les situations sont à la fois tendres, punchy, et pleins d'humour, parfois même dans les moments tragiques.

Même si vous êtes allergique aux psys et/ou aux hamsters,
n'ayez pas peur : poussez la porte du cabinet de Sauveur, ou entrez dans la cuisine ou le salon-véranda de cet homme si généreux ! Il ne va assurément pas résoudre tous vos problèmes, mais il vous remontera le moral, ô mère, ô père, etc. C'est toujours bon à prendre, de pouvoir rire de ses (petits) malheurs, et de prendre du recul par rapport à ses difficultés.

Il paraît qu'un 4e volet est en préparation, alors que la postface du 3e tome ressemble à une conclusion définitive. Bonne nouvelle ! ❤

Une fois de plus j'ai été un peu triste de quitter toute cette fine équipe !
On découvre un Sauveur de plus en plus humain et attachant et ça fait du bien. En plus le petit détail qui tue à chaque fin de livre un petit mot humoristique pour s'excuser de faire passer un cochon d'inde pour un hamster en couverture (j'adore) !
Et pour ce volume en bonus une petite bibliographie de livres ou films en rapport avec les grands thèmes du livres, la classe quand même !

Ce troisième tome est dans la continuité du second tome. On retrouve Samuel et son père qu'il vient de retrouver, Ella et son problème de genre et quelques nouveaux patients qui ont tous des problèmes divers et variés. Marie-Aude Murail fait un peu l'éventail des différentes difficultés rencontrées : les familles recomposées, les troubles du comportements, les parents reportant les problèmes sur leurs enfants, les addictions au téléphone, les réseaux sociaux... et bien sûr, l'amour, l'amitié. Dans ce troisième tome, Louise n'apparait qu'épisodiquement... Sauveur est trop accaparé par ses patients, il semble aussi être un humain comme un autre qui peut avoir des interrogations, faire des erreurs... L'auteur fait une place aux attentats du 13 novembre 2015 au Bataclan, cet évenement marque aussi ce petit monde de façon durable.
Une suite est envisagée ? Impossible de laisser nos personnages comme ça !

J'ai retrouvé mon psy préféré. Encore un tome dévoré en une soirée tellement Marie Aude Murail a une écriture addictive.
Elle a su créer des personnages très attachants que ce soit pour les personnages principaux que pour les secondaires. J'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver certains patients comme Ella, Samuel ou encore Gabin fils d'une patiente qui devient pratiquement le fils de sauveur et le grand frère de Lazare. Dans ce tome, on découvre une Louise un peu perdue qui a du mal à trouver sa place dans la vie (enfin surtout la maison) de Sauveur dont le métier est franchement envahissant. le grenier, le bureau et même la cave sont squattés par les patients ou amis de Sauveur. Les hamsters sont toujours là pour notre plus grand plaisir. Ca me donne presque envie d'en adopter un.

C'est une fois de plus plein d'humour et en même temps cela aborde de nombreux sujets de société sans jamais être moralisateur. Toujours en finesse et dans la bienveillance.

Gros coup de coeur pour cette série qui fait un bien fou.

Comment expliquer mon coup de foudre pour cette série ? Dès le premier tome, et la flamme ne cesse d'être attisée à mesure que j'avance dans la lecture des tomes (ce qui est assez rare pour être noté).

Sauveur Saint-Yves le psy antillais résidant à Orléans qu'on ne présente plus. Quant à la véritable auberge espagnole qu'est devenue sa maison : une source inépuisable de scènes drôles, tendres et d'une grande justesse.

Ce troisième tome est aussi marqué par un événement qui a touché bien plus que les personnes qui passent par le cabinet de la rue des Murlins : les attentats de 2015 au Bataclan...
On continue aussi de suivre l'évolution des patients et de la relation avec sa nouvelle compagne - et l'expérience famille recomposée n'est pas de tout repos et laisse entrevoir une suite de quiproquos , malentendus et règlements de compte que j'ai hâte de voir !!

En bref, de quoi se dire que l'étiquette «roman ado» est bien réductrice tant sa lecture est rafraîchissante et profitable (à plus d'un titre) aux adultes aussi.

On prend plaisir à chaque fois à retrouver la tribu qui habite 12 rue des Murlins, et ça devient de plus en plus le bazar!
Il y a peu, Sauveur Saint-Yves, psychologue, y vivait seul avec son fils Lazare. Depuis, un premier cochon d'inde est arrivé, suivi d'un jeune ado, Gabin, dont la mère a été internée. Un deuxième cochon d'inde est arrivé. Jovo, un vieil SDF ancien légionnaire a été hébergé temporairement avant de s'installer définitivement lui aussi. Et enfin, Paul, le meilleur ami de Lazare, sa soeur Alice et sa mère, nouvelle amoureuse de Sauveur, ont trouvé leur place dans la maison. Trois nouveaux cochons d'inde aussi...
Bref, Sauveur et fils ont un coeur en or et la porte toujours ouverte.
Dans ce troisième tome, on s'intéresse davantage à Blandine, la petite soeur de Margaux, attachante et survoltée, et on continue à suivre Ella-Elliott victime de cyber harcèlement.
C'est joyeux malgré les petites et grandes épreuves des membres de la tribu et des patients, , et complètement addictif.
C'est joyeux malgré les difficultés que chacun rencontre.

Bon alors, j'ai fait la critique du tome (ou de la saison) 2, alors que c'est totalement contraire à mes habitudes* (*voir critique saison 2)... Je ne pensais pas le faire pour le tome/la saison 3, mais Luria m'a convaincue de trahir mes habitudes un peu plus encore (désolée, train-train quotidien).
Donc... J'ai lu le tome 3 directement après le tome 2 (je n'étais pas prête à quitter le 12, rue des Murlins tout de suite) et je n'ai donc pas spécialement eu l'impression de retrouver de vieux amis (puisque je ne les avais pas quittés).
Un nouveau tome où on retrouve toute la petite troupe de Sauveur et certains patients dont le chemin continue de croiser notre cabinet de psy préféré (comme Ella, Samuel et les soeurs Carré, par exemple).
Mais cet épisode, non, pardon, cette SAISON, approfondit certaines personnes qui se sont installées rue des Murlins, privilégiant le grenier et la cave pour le barda (et non, je ne vise personne, qu'est-ce qui vous fait dire ça ?). Jovanovitch-Vick-Jovo refuse le "Népad" et, tout comme Sauveur, on se demande bien ce qu'il a pu faire pour s'en vouloir autant. Gabin, lui... Gabin n'a vraiment, vraiment, vraiment pas de chance et, comme c'est un gars super-attachant, on superX1000 triste pour lui (et oui, ça fait p'têtre un peu superficiel, dit comme ça, mais c'est la vérité "rarement pure, et jamais simple").
Et la saison comporte l'épisode *spécial fête de Noël*, durant lequel la fameuse question "Qui va tuer qui en premier ?" ne nous quitte pas... Parce que les fêtes, c'est toujours compliqué, même lorsqu'elles ne sont pas organisées par Nanou. Et après, certains se demandent pourquoi je prends TOUJOURS un livre avec moi, même au risque de passer pour l'asociale de base... Il faut toujours avoir un monde de secours pour échapper à l'inévitable "T'es de son côté ou du mien ?" ou encore le jeu "Action ou Vérité", si souvent pris comme point de départ pour un thriller psychologique (je HAIS ce jeu)...
En bref (à force de revenir à mes moutons, je deviendrais une très bonne bergère), c'est un tome 3 tout aussi génial (j'ai pas trouvé mieux) que les deux premiers...
Et si vous lisez cette critique sans avoir lu le premier livre, je n'ai qu'une chose à vous dire :
Mais qu'est-ce que vous attendez ?!

Une saison 3 complètement réussie comme les deux précédentes. La psychologie des personnages s'approfondie et se nuance au fur et à mesure que l'on s'attache de plus en plus à ces derniers. Mention spéciale pour les chapitres sur les attentats du 13 novembre 2015 à Paris, abordés avec subtilité et humanité par Marie-Aude Murail. J'ai également eu un coup de coeur pour le personnage du pianiste et sa relation avec son fils. Très beaux moments de découverte et de complicité pudique entre eux deux. Marie-Aude Murail écrit simplement mais avec force en mêlant harmonieusement émotion et humour.

La saison trois arrive sans aucune lassitude. D'anciens patients, des nouveaux, sa vie privée pas si facile. Et puis, si l'humour est toujours présent, ce tome est plus grave puisque il se situe au moment de l'attentat du Bataclan, qui va toucher de près ou de loin tout le monde.

On ne voudrait plus quitter tous ces gens.
Pas sûr que Sauveur les ait tous sauvés, mais il aura sûrement amélioré notre quotidien, nous aura fait passer un bon moment, et on y réfléchit encore longtemps après.
Le personnage de l'institutrice, toujours à l'affût de nouveautés pédagogiques pour essayer de survivre à sa classe, fait sourire, mais avec tristesse tout de même.

Mes commentaires ne donnent pas forcément très envie, pourtant, c'est une vraie bonne trilogie à découvrir. On se régale !
Lien : http://livresjeunessejangeli..

Une saison 3 qui fait mouche, qui touche le coeur. Tous les sujets traités (harcèlement, attentats etc) le sont avec finesse et émotions. On ne peut rester insensible à Sauveur et au monde qui l'entoure.
Marie-Aude Murail parle des maux de notre société avec intelligence et sans tomber dans le pathologique. Elle permet aussi de comprendre ce qui se passe une fois la porte du thérapeute fermée et toute la complexité d'une psychothérapie.
J'espère que ce tome n'est pas le dernier et que nous allons encore pouvoir partager un bout de la vie de Sauveur et fils.
Une série profondément humaine et indispensable !