AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,31

sur 469 notes
5
24 avis
4
31 avis
3
7 avis
2
0 avis
1
1 avis
Haaaaa, comme il est bon de retrouver Sauveur et toute sa clique ! Toujours un moment de pur délice.
Même au bout du 5em volume l'autrice arrive à nous parler de sujets graves sans apitoiement tout en nous faisant rire et nous émouvant ! Un exploit.
Vivement le 6 !!!
Commenter  J’apprécie          100
Alors, certes, rien de bien nouveau avec cette cinquième saison des aventures du psy Sauveur et sa tribu. On retrouve les mêmes personnages bien campés, plus quelques patients (qui ne sont pas forcément passionnants, plutôt de passage), à peu près les mêmes problématiques que précédemment (la famille recomposée, des enfants en manque d'amour, des parents perdus, la (trop) grande place que prend le travail de Sauveur dans sa vie, etc.), toujours ancrées dans l'actualité. Mais je dois dire que cela fonctionne toujours avec moi : j'ai dévoré le livre, j'ai ri, je me suis émue et j'ai aimé retrouver ces personnages, qui sont presque devenus des proches, à force.
Commenter  J’apprécie          70
Officiellement, c'est le dernier mais on le disait du 4, MAM s'est attachée comme ses lecteurs à Sauveur, martiniquais, psychologue clinicien, veuf et père de Lazare (il sauve aussi les animaux à cause d'un malentendu d'un employé de Jardiland) . Deux ans après les histoires du tome 4, la maison des Murlins est plus ouverte que jamais: Louise, la compagne s'est installée avec ses enfants: l'insupportable Alice et le sensible Paul; il y a aussi le vieux Jojo, ex légionnaire, ex braqueurs (un peu tueur aussi! et SDF; et enfin Gabin que rien ne motive: il est là parce que sa mère est hospitalisée; et il y a aussi cochons d'inde, hamsters et même un chat (théoriquement de passage).
Toujours la même écriture qui s'inspire du langage des ados, claire et pleine d'humour; mais on pénètre aussi les états d'âme de Sauveur, son rapport à sa famille élargie, à ses patients et à son métier parfois lourd à porter.
Commenter  J’apprécie          60
Résumé : Sauveur continue de recevoir ses anciens patients, et des nouveaux arrivent, notamment une nouvelle patientelle qui semble croire que Sauveur est aussi psychologue des animaux, et qu'il peut faire des miracles !

Mon avis : J'avais attendu avec impatience de pouvoir lire cette saison 5, car je suis une grande fan de la série !

Cette fois-ci, Sauveur va découvrir avec surprise que des gens pensent qu'il est capable de faire de la psychologie pour ou avec les animaux.

Comme Louane, qui pense qu'elle a besoin d'un animal en soutien émotionnel, et qui attend de Sauveur qu'il la conseille sur l'animal à choisir, et qui a peur en même temps qu'une main ne l'attire à l'intérieur de la cuvette des toilettes.

Ou comme un monsieur qui pense que son perroquet devenu dépressif pourra retrouver la parole grâce à Sauveur. Et d'ailleurs ce dernier va faire des miracles, et va même finir par recueillir un chat !

Et il revoie aussi d'anciens patients, comme Elliott, anciennement Ella.

Et il y a aussi du changement dans la famille, avec Louise qui est enceinte de Sauveur, Alice amoureuse de son professeur de français, Paul et Lazare qui entrent au collège et commencent à s'éloigner l'un de l'autre.

Bref, une saison 5 aussi riche en événements que les précédentes, mettant toujours en avant des sujets d'actualité, comme le déni de grossesse, les bébés congelés, le sexe, le genre, la sexualité, le changement de sexe, l'écriture d'un livre pour ados qui tourne au drame, car décrié comme sexiste.

Une pépite à lire !
Lien : https://docbird.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          50
Deux ans se sont écoulés pour les pensionnaires du 12 rue des Murlins. Pour ma part, j'ai également laissé passer deux années avant de retrouver les personnages hauts en couleurs de Marie-Aude Murail : Sauveur, psychologue originaire de la Martinique et son fils Lazare, son amoureuse Louise lestée des ses enfants Alice et Paul mais aussi Jovo, ancien légionnaire SDF très soupe-au-lait, Gabin et sa ribambelle de hamsters et cochons d'Inde ainsi que tous les petits et grands patients du cabinet de ce sympathique docteur toujours irrésistible. J'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir l'atmosphère joyeuse de ce gentil bazar organisé qu'est la vie de Sauveur qui reste un vrai coeur d'artichaud et ne sait pas dire non dés qu'il s'agît de porter secours à la veuve et à l'orphelin. Les thèmes abordés dans cet opus restent fidèles à l'esprit des 4 saisons précédentes et évoquent sans prise de tête ni contenu moralisateur, l'actualité et les débats de notre société contemporaine : la notion de genre, le bashing sur les réseaux sociaux ou l'écologie. Avec légèreté et tact, Marie-Aude Murail y parle aussi de l'adolescence et de ses tourments des plus légers aux plus sombres : la quête identitaire, l'affirmation de soi, la relation amoureuse ou le choix d'orientation professionnelle. Alors, oui c'est une lecture qui fonctionne mais plus parce que l'on a un passif sentimental avec les personnages que par l'engouement suscité par le récit en lui-même de cette saison 5. J'ai trouvé que c'était un peu comme sur Instagram, on passe vite d'un compte à un autre en jetant un oeil sur l'ensemble mais en s'attardant peu sur les détails. le personnage de Sauveur paraît un petit peu dépassé tant par ses patients que par les aléas de sa vie intime : l'adolescence des garçons, l'entrée dans l'âge adulte d'Alice et de Gabin, le désir d'enfant chez Louise. Cela reste un bon roman « feel good » - ça aussi c'est tellement à la mode – avec pour avantage suprême de pouvoir se lire de 7 à 77 ans.
Commenter  J’apprécie          50
Comme toujours, j'ai été heureuse de retrouver tout le petit monde au 12, rue des Murlins. Même si deux ans se sont écoulés depuis les événements de la saison 4. Il y a juste dans le cas d'Elliot où j'ai un peu de mal...
Pour une raison un peu obscure, les premières pages ont été un peu difficiles, ce qui n'est pas habituel dans cette série. Mais, pour moi, Marie-Aude Murail s'est bien rattrapée avec la suite, qui nous fait oublier les difficultés du début. Bon, évidemment, ça c'est mon avis, pour vous, je ne sais pas.
En espérant que le sixième tome continuera à nous surprendre !
Commenter  J’apprécie          50
Un cinquième tome un peu moins enthousiasmant et dynamique que les précédents. Sauveur est à la limite du burn out. Les enfants ont grandi, ils entrent dans l'adolescence, réfléchissent à leur avenir, deviennent plus critique. Louise et ses 2 enfants sont maintenant bien installés, et le couple de Louise et Sauveur veulent concrétiser leur union en faisant un enfant. Louise vient de sortir son livre qui réveillent quelques associations militantes.

Sauveur reçoit de nouveaux patients qui sont traités par l'auteur moins en profondeur et l'on sent une lassitude et un esprit tracassé par Sauveur, les anciens patients eux ont évolué et certains en profitent pour mettre fin à leur thérapie. Une page se tourne, peut être qu'il est temps aussi pour nous de lâcher cette petite série bien sympathique.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
Commenter  J’apprécie          50
J'étais contente de retrouver cette galerie de personnages, cette famille recomposée attachante. Au fil de la lecture, comme pour le tome précédent, je me suis dit qu'on retrouvait la même recette et que ça survolait un peu les thématiques à la mode (addiction au sucre, le problème du genre, #MeToo et les relations hommes-femmes).
Malgré tout, à la fin, je me suis surprise à avoir envie de connaître la suite, dans le tome 6 qui se profile !
Commenter  J’apprécie          50
J'ai eu peur, en voyant que le roman se déroulait 2 ans après, que Jovo, le vieux monsieur recueilli dans la famille de Sauveur, soit mort, mais dès les premières pages Marie-Aude Murail nous en parle, ce n'est donc pas vous spoiler (qui utilise divulgâcher ?) que de dire que ouf, non, Jovo est toujours là, et bien utile et sympathique. J'enchaine sur le tome 6, qui sera suivi d'un 7e !
Commenter  J’apprécie          40
Les gens changent, je change, ou alors la saga Sauveur et fils change. Cela fait beaucoup de changements dès les premières phrases de cet avis. Aurai-je développé une hypersensibilité qui n'est pourtant pas mon genre, du moins quand je lis un livre de littérature jeunesse ? En tout cas, si j'avais conseillé chaleureusement les quatre premiers tomes à mes élèves, je ne suis pas certaine que je leur mettrai dans les mains de mes élèves sans précaution. Je crois que cela fait longtemps que les parents ne lisent plus les livres avant de les donner à leurs enfants – surtout que le public cible, à mon avis, est tout de même les plus de 14 ans.
Le tome 4 s'était terminé sur les attentats du 13 novembre 2015 (et il est des personnes qui souhaitent « invisibilisés » les victimes des attentats). le tome 5, en dépit de sa couverture, n'est pas des plus lumineux. Nous retrouvons, deux ans après, certains des patients historiques de Sauveur Saint-Yves, ceux que nous suivons depuis le tome 1. Je pense notamment à Blandine et Margaux Carré, dont le demi petit frère devient lui aussi un patient de Sauveur, avec d'autres troubles que ses soeurs, que sa mère, ou que la première femme de son père – oui, monsieur Carré détruit tout le monde psychologiquement autour de lui. Ce n'est pas le cas de Camille, le père d'Ella-Elliot. Sa mort est un choc, au début de ce récit. Mais cet homme, qui a bien conscience de ne pas avoir mené la vie qu'il aurait voulu, lui qui ne s'est pas rebellé, lui qui a pris les mauvaises décisions, ne veut surtout pas que son fils (oui, il disait bien son fils) se fourvoie lui aussi. Sauveur, lui, comme beaucoup de personnes, se sent un peu dépassé, entre théorie du genre et transsexualité. Mais se sentir dépassé ne veut pas dire ne pas chercher à en savoir plus, à dépasser préjugés et idées reçues – ce que tout le monde n'est pas capable de faire.

Ce tome cinq colle aussi à l'actualité, une actualité que l'on ne voit pas, voit plus, que l'on a oublié parfois. Qui se soucie que des vaches meurent parce que des gens paresseux, peu soucieux de l'environnement et des autres, jettent leurs canettes dans la nature ? En revanche, il est des personnes pour faire des pétitions contre des livres qu'ils n'ont pas lus, parce qu'ils estiment qu'il véhicule des clichés sexistes. Si vous ne vous en souvenez pas, je vous invite à taper « livre jeunesse pétition 2018 » dans un moteur de recherches, à constater à quels points les commentaires de personnes qui n'ont (je le souligne) pas lu le livre, ou en ont vu un extrait de ci, de là, sont virulents. A l'heure où l'on parle tant de la liberté d'expression, il est bon de rappeler qu'un tribunal populaire a stoppé la réédition d'un livre qui parlait de puberté. Il est bon aussi de rappeler qu'il est des parents qui ne parlent pas du tout de ce sujet avec leurs enfants, et qu'il faut bien que les adolescents trouvent les informations quelque part.
Un tome très sombre (oui, je me répète) qui nous emmène en 2018, et qui emmène aussi Sauveur sur les traces de son passé, lui qui était à deux doigts du burn out à force de se consacrer à ses patients, et d'avoir l'impression de ne pas assez s'occuper des siens. En avoir l'impression, c'est aussi la preuve que l'on s'occupe d'eux, de son mieux, et de rappeler que, même pour un psy, il n'est pas toujours facile de verbaliser ce que l'on ressent.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (876) Voir plus



Quiz Voir plus

Simple, de Marie-Aude Murail

Pourquoi Simple a-t-il cassé la montre ?

Pour voir ce qui faisait du bruit
Pour voir s’il y avait des bonhommes dedans
Parce que l’aiguille s’est arrêtée

12 questions
487 lecteurs ont répondu
Thème : Simple de Marie-Aude MurailCréer un quiz sur ce livre

{* *}