Une fois de plus,
Ryu Murakami nous entraîne dans les turpitudes d'un Japon dévoyé. Hiromi, une jolie lycéenne se prostitue occasionnellement pour s'offrir des vêtements et objets de marque. La fin du roman lui réservera une surprise ! Dans le tumulte tapageur des publicités, des marques, des enseignes de magasins, c'est toute la société de consommation japonaise qui est épinglée par Murakami. Il pointe le dérèglement des valeurs inculquées aux ados (qui ne sont pas dupes), la perversion des adultes. Mais le Japon n'a pas le monopole de ce dérèglement. Nos sociétés occidentales n'ont pas mieux à offrir.
Ce roman est finalement très moral. L'auteur, in-extremis, sauve son héroïne et son client de l'avilissement total. Un roman des années 90 qui date un peu mais reste certainement toujours d'actualité.
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