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Critique de traversay


Retour en Sardaigne. Après Accabadora, Michela Murgia revient avec un livre lumineux dont l'écriture limpide donne du relief à un genre très apprécié par les auteurs italiens, le roman d'initiation (voir Je n'ai pas peur, par exemple, d'Ammaniti). L'amitié, entre trois jeunes garçons, qui sera mise à rude épreuve, et l'appartenance à une communauté, celle d'une petite ville sarde, sont les composantes principales de ce court ouvrage. Avec, en point d'orgue, un début de guerre de religion, une vraie querelle picrocholine, croustillante à souhait. L'humour, c'est nouveau chez Murgia, se marie bien avec les rites, les lois, les histoires et les fantômes qui peuplent le livre. Auquel on ne peut reprocher qu'une chose, mais de taille, sa trop grande brièveté (115 pages). Dites, Michela, excusez cette familiarité, vous ne pourriez pas faire un peu plus long, la prochaine fois ? C'est une telle frustration !
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