AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,34

sur 240 notes
5
20 avis
4
11 avis
3
6 avis
2
0 avis
1
0 avis
... Mouais. Genre moyen, le style est très beau, mais je trouve les changements de plans extrêmement bizarres. Peut-être que je suis trop habituée au style manga et c'est pour ça que je trouve les cases plutôt bizarres... On ne sait pas ce qu'il se passe, ils changent d'endroit ou d'action entre 2 cases, sans aucunes transitions... Mais les dessins sont très beaux !

J'ai moyen aimé l'histoire... Comme j'ai trouvé Batman 0 attachant, c'est juste un gros connard. Je trouve que l'histoire n'est pas bien écrite dans le sens on a pas de compassion pour les persos à part Harley (la gentille hein).

Lecture moyennement concluante, je voulais essayer les comics et à date c'est pas une révolution. Je réessayerai peut-être une autre fois mais pas maintenant ahahah.
Commenter  J’apprécie          00
Lors d'une course poursuite entre Batman et le Joker, Batman va beaucoup trop loin, se montre d'une violence abjecte et brutale. Il force le Joker à avaler des pilules, quitte à l'étouffer littéralement avec, et ce, sous les yeux de la police de Gotham, mais aussi de Batgirl et Nightwing. Il est filmé et la vidéo fait scandale.
Le Joker perd la folie, redevient l'homme qu'il était avant d'être obsédé, fou amoureux de Batman. Il redevient Jack Napier. Et Jack se lance en politique, menant un combat contre la violence de l'homme chauve-souris.


S'il y a bien un personnage de fiction qui m'indiffère totalement, c'est bien le Joker de l'univers de Batman. Enfin, c'est pas qu'il m'indiffère puisqu'il est intéressant, mais on nous le sort à toutes les sauces quand une oeuvre mettant en scène Batman paraît. Disons plutôt un ras le bol de ce personnage.
C'est pour ça que j'ai laissé traîner ce livre pendant un long moment sur mon étagère avant de me lancer enfin.
Ca n'est pas un coup de coeur, mais vraiment pas loin.

L'histoire est originale, bien ficelée. Les personnages sont bien écrits. Graphiquement, c'est sombre.
Il y a des références à diverses oeuvres impliquant Batman, des références bien faites. L'humour est peu présent, seulement par petites touches, mais il marche à chaque fois.
Je dirais que ma seule déception vient de la rivalité entre Harley et la Néo-Joker. Je n'en dirai pas plus, mais c'est juste dommage que ça ne soit "que" ça.
Bref, cette BD m'a (presque) réconcilié avec le personnage du Joker.
Commenter  J’apprécie          30
Batman n'est-il pas à son meilleur lorsqu'il s'affranchit de la (trop) pesante continuité pour évoluer dans des intrigues indépendantes façon "elseworld"? Bien possible comme le prouve Sean Murphy avec ce "what if?" (comme aurait dit Marvel) dans lequel le Batman va trop loin. Obsédé par sa soif de justice qui confine à la folie il disjoncte totalement et devient un véritable danger public. Qui pourra se dresser sur la route du chevalier noir? Peut-être un chevalier blanc personnifié par le Joker, guéri de sa folie (ou pas?) et redevenu Jack Napier, lequel se lance dans la politique. Il déclare la Chauve-Souris hors la loi et rassemble une poignée de super flics encadrés par d'anciens de la bat-family comme Nightwing et Batgirl. Tous les superslips (exceptés les renégats) opèrent à présent sous l'autorité de la police de Gotham.
Nous avons donc ici une histoire complète de près de 250 pages (ensuite prolongée par diverses déclinaisons comme CURSE OF THE WHITE KNIGHT, BEYOND THE WHITE KNIGHT, etc.). Sean Murphy, après l'iconoclaste PUNK ROCK JESUS, avait livré un THE WAKE qui m'avait laissé sur ma faim malgré ses qualités visuelles. BATMAN WHITE KNIGHT, cette fois, bénéficie d'un scénario très solide et efficace. Une fois les prémices un brin capilotractées acceptées, le récit fonctionne parfaitement et l'osmose entre ce récit en forme de polar / noir et le trait du dessinateur se révèle idéale. L'opposition entre le Joker et Batman est bien traitée, le premier essayant de démontrer que le second (complètement fermé à toutes remarques) est une plaie pour Gotham. L'intrigue pointe un élément rarement évoqué : le coût colossal pour la ville des actions du justicier.
BATMAN WHITE KNIGHT s'inscrit déjà dans les classiques de la mythologie du Croisé encapé, à côté des incontournables KILLING JOKE, THE LONG HALLOWEEN, THE DARK KNIGHT RETURNS et quelques autres.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          50
J'ai dévoré toute l'oeuvre en une nuit. Je ne pouvais pas le lâcher. L'histoire, le dessin, l'impact que laisse ce comics m'a tellement touché, moi qui le lassait de voir des séries sans intérêt qui ne se renouvelle pas. le concept est maintenu et pertinent. A lire absolument.
Commenter  J’apprécie          20
Après avoir vu plusieurs avis très positifs sur ce titre et profitant de sa sortie en version Nomad, j'ai passé ma crainte des comics de héros pour essayer celui-ci. Et je ne regrette pas, car malgré mon manque de connaissances sur l'univers Batman et mon intérêt modéré pour les comics de super-héros, j'ai bien apprécié. J'ai bien apprécié car le postulat est hyper intéressant et propose une vision neuve du conflit Batman-Joker. Un conflit médiatique, juridique, politique. Avec toujours ce qu'il faut de sanglant et de violent. Mais aussi un affrontement indirect, complètement psychologique, entre Batman et le Joker. En dehors des films Batman grand-public, je n'ai rien consommé de cet univers, alors il me manquait quelques clés de compréhension. Ça ne m'a pas du tout empêché d'apprécier ce titre et ses enjeux. La place du justicier, le manque d'actions de Batman en faveur d'un développement socio-économique d'Arkham (ben oui : Bruce Wayne, qu'est-ce que tu fais de ton argent en dehors de le garder pour toi pour inviter des outils technologies et pas les partager avec les forces de l'ordre par exemple). Il y a d'autres intrigues qui croisent celle de l'affrontement Joker-Batman, notamment une coalition de tous les vilains sous le lead d'un double de Harley Quinn (c'était un peu chelou mais j'ai bien aimé l'écriture de la "vraie" Harley et le développement d'une relation plus saine avec Jack Napier).
Graphiquement, c'était parfois un peu exigent de déchiffrer les pages à cause de la noirceur et du petit format. Mais j'ai bien aimé, surtout le parti pris d'avoir un super héros plutôt déshumanisé, caché, et un "vilain" au visage expressif, découvert.
Commenter  J’apprécie          50
Tout commence comme une vilaine habitude.
Alors que Batman roule à toute vitesse sans se préoccuper de son entourage, le Joker se lance dans une tirade vouée à expliquer ses agissements.
A bout de nerfs, le justicier fait avaler au clown une grosse dose de médicaments sous les yeux ébahis du commissaire Gordon et de sa police.

Mais la scène, filmée et rendue publique, fait débat et remet en question les abus du Dark Knight.
Surtout que le Joker se réveille et que le traitement qui lui a été infligé semble l'avoir guéri de sa folie.
Jack Napier s'est enfin débarrassé de son alter ego.
Pour autant, il compte bien régler ses comptes avec le justicier de Gotham City.

Batman White Knight est la première pierre posée de l'univers parallèle de Sean Murphy consacré à Batman.
Derrière un récit classique qui multiplie les hommages, l'auteur propose une réflexion assez juste sur les excès d'un justicier et la possible rédemption d'un ancien criminel.
Le tout est merveilleusement chorégraphié, comme toujours, par un trait vif, puissant et virtuose.

Bienvenue dans le Murphyverse !

Chronique complète
Lien : https://www.mtebc.fr/batman-..
Commenter  J’apprécie          10
Sean Murphy; Batman White Knight, 224 pages, Juillet 2022. Une oeuvre riche, virtuose, sensible, intelligente, complexe. Dialogues narrés d'une main de maître. Dessins super beaux! Et détails originaux. Une origine Story de Jack. Eh oui on s'est toujours demandé qu'est-ce que c'était... J. est amoureux de Bat... C'est merveilleux que ce soit enfin assumé! D'ailleurs petit anecdote sur "Jack" via Twitter, certains le voient comme un grand arbitre du réseau de micro blogging le plus politique. Batman "White Knight" c'est la théorie de "la guérison du Joker." alias, le mal. Un beau message. Grosso-modo c'est "le délire Algernon" ... Encore plus palpitant que Death Note! Voir le beau visage emplit d'admiration de Harleyy. Ce comics est en petit format cool pratique. Harleyy et sa soeur... Noir sur Blanc, amoureux !! ... Bruce W. effacé. 99% comme anon... Mythologie de Batman Christique anon/Illu. La mort d'1 perso important. La fin, les moyens. 6/5...
Commenter  J’apprécie          120
Tous le monde connaît Batman. C'est le grand héro sombre de Gotham. Dans cet univers, l'auteur nous montre la face cachée de ce mythique personnage et de son pire ennemi, le Joker.

J'ai vraiment adoré cette histoire revisité, beaucoup plus intéressante que je ne l'imaginais. Je ne m'attendais pas à autant d'émotions pour un comic. On plonge vraiment dans la noirceur de l'âme et la déchéance d'une ville. C'était intelligent et vraiment bien écrit. J'ai hâte de lire la suite.
Commenter  J’apprécie          111
Batman est fatigué. Fatigué de traquer les mêmes criminels en boucle, de les remettre en cellule pour ensuite constater leur évasion quelques jours après...

Alors, il devient plus violent dans ses méthodes, moins négligent envers les pertes civiles, et il finit par craquer un jour, durant une énième traque de son plus grand ennemi : le Joker. Devant une foule de policiers, il effectue un acte d'une grande violence,et se retrouve à deux doigts de le tuer. Les foules réagissent, mais pas que, car de cette expérience émerge une nouvelle personnalité, cachée dans l'ombre jusqu'à maintenant : Jack Napier.

Cet homme devient alors le Chevalier Blanc désirant se lancer dans une croisade contre le protecteur de Gotham, acclamé par les couches populaire, conspué par les castes d'élites.

Sean Murphy, dessinateur émérite, avait déjà marqué l'univers des comics avec des réalisations visuellement impactantes, comme Tokyo Ghost et Joe: L'aventure Intérieure, mais, à mon sens, il lui manquait encore un cap à passer en terme d'écriture. Il lui fallait un matériau de base consistant, sur lequel pourrait s'étaler un récit complexe et mâture, avec une galerie de personnages caractérisés auxquels il pourrait offrir une nouvelle peau, et ainsi marquer l'histoire des comics à jamais.

Et c'est ce qu'il fait ici, avec cette perle qu'est White Knight. Avec une grande qualité d'écriture, il arrive à offrir un nouveau visage au Joker avec son alter ego, désireux d'expier ses fautes envers une Gotham qui a tant souffert. En amenant l'affrontement entre les deux titans sur un terrain politique et social, Murphy dépeint une couche sociale de la population de Gotham souffrant davantage des poursuites ravageuse entre la Chauve Souris et son némésis, en proie à une élite carnassière et avide de récupérer l'argent à se faire derrière ce genre d'affrontements.

Avec un trait toujours aussi plaisant à l'oeil, charbonneux et crayonné, Gotham n'a jamais paru si sombre et violente, et tout cela est aussi rythmé par des affrontements dynamique et sanglants, avec de sublimes cases aux niveaux de détails parfois maladif. Les visages débordent de sentiments, et l'incroyable travail des couleurs donnent une véritable âme à ce travail de colosse qu'est d'offrir une aventure où les rôles s'inversent, où Batman devient l'ennemi.

C'est donc avec une grande maturité dans son écriture et une maîtrise complète de son potentiel visuel que White Knight s'inscrit dans le panthéon des grands classiques DC, démontrant qu'il est encore possible d'exploiter le terreau des super héros, et d'en offrir des histoires marquantes.
Commenter  J’apprécie          41
« Batman, white knight » est une oeuvre bien sombre faisant la part belle à l'ennemi le plus célèbre du Chevalier noir, qui sous couvert de rédemption, prend complétement le dessus sur le justicier marginal en utilisant les voies légales et politiques.

Proclamé chevalier blanc et nouveau sauveur de Gotham, le Joker n'en reste pas moins machiavélique et dangereux.

Une histoire originale donc qui inverse la polarité habituelle et fait passer un Batman plus déprimé et esseulé que jamais pour le méchant à abattre.

Mais malgré un scénario intelligent et presque trop travaillé, « Batman, white kinght » déçoit par son graphisme plutôt laid qui ne le sublime pas.

Dommage.
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
Commenter  J’apprécie          81




Lecteurs (569) Voir plus



Quiz Voir plus

Comics : Les héros de Marvel

Elle peut se dématérialiser, et ainsi traverser les objets solides, les murs, les plafonds ... Il s'agit bien sûr de ...

Kate Winslet
Kitty Pryde
Hello Kitty
Katy Perry

10 questions
242 lecteurs ont répondu
Thèmes : comics , super-hérosCréer un quiz sur ce livre

{* *}