AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,34

sur 240 notes
5
20 avis
4
11 avis
3
6 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai toujours apprécié l'univers de Batman depuis ma petite enfance . Je me souviens avec beaucoup de nostalgie et de plaisir que je regardait la série de dessin animé. Après les films , parfois très bon et parfois très mauvais, j'ai décidé de me plonger dans la lecture de ces comics de l'univers DC. Un très généreux ami m'a prêté les deux tomes de cette série.
Dès le début j'ai accroché et énormément apprécié. Les coups de crayon, la mise en page , les couleurs et bien sûr l'histoire font de ce comic une véritable bombe.
Il s'agit bien de livre pour adultes , car il y des scènes de violence assez rudes.
Quel plaisir de découvrir Batman et Gotham sous une vision noire mais où les héros et les méchants ne sont pas toujours ceux que nous imaginons . On découvre un Batman qui doute , qui se trompe , qui renonce . Un Joker manipulateur mais aussi très humain. Une Harley Quinn très difficile à saisir au niveau de sa personnalité.
Il y a donc plusieurs grilles de lecture possible avec ce livre et c'est d'autant plus jubilatoire. ( Les riches contre les opprimés, l'utilisation de l'argent publique, la rédemption, la maladie, etc)
Il faut le découvrir et voir à quel point ce livre nous entraine dans une réflexion beaucoup plus poussée que ce que nous pourrions imaginer de prime abord.
Commenter  J’apprécie          230
Je me demande si le Joker n'est pas mon personnage de BD préféré, tous genres confondus. "White Knight" signé Sean Murphy, qui officie à la fois en tant que scénariste et dessinateur, part d'une idée particulièrement alléchante : faire de l'habituel ennemi de Batman le gentil de l'histoire ! Pour la première fois dans un comics, celui-ci a une identité : sous le maquillage de clown, l'homme s'appelle Jack Napier. Guéri de ses troubles mentaux grâce à des pilules miraculeuses, le génie du crime devient un génie tout court qui décide de se racheter une conduite au service de la ville de Gotham. Se découvrant une vocation politique, Napier s'érige en porte-parole de la multitude qui ne possède pas grand-chose contre la minorité des possédants, ces derniers ayant déjà leur propre héraut : Batman...

Sean Murphy prend un malin plaisir à renverser les rôles traditionnels du gentil et du méchant, et met en évidence le fait que le Joker et Batman sont des alter ego, l'un ne pouvant exister sans l'autre. Cela est illustré par la fascination du Joker pour son meilleur ennemi, l'auteur suggérant une tendance homo-érotique assumée par l'un, rejetée par l'autre. Napier tend un miroir à Gotham et à son premier protecteur en particulier, il démontre que la frontière entre le bien et le mal est plus floue qu'il n'y paraît, met le doigt sur les problèmes pratiques et moraux du vigilantisme, pose la question de la légitimité des héros se plaçant au-dessus des lois... Bien sûr, ce n'est pas la première histoire de super-héros à aborder de tels sujets, loin de là, mais c'est toujours appréciable, et il s'agit d'un des principaux atouts de "White Knight".

J'aurais toutefois aimé que Sean Murphy pousse sa logique à fond, qu'il prenne plus clairement le parti de faire de Batman un véritable ennemi du peuple, une créature des ultra-riches et de ceux qui détiennent le pouvoir (personnalités politiques, médias, police...) prospérant grâce à la détresse de ceux qu'il prétend défendre. Mais finalement, sans trop en révéler sur le cheminement de l'intrigue, on retombe sur un propos plus modéré, moins accablant pour le Chevalier Noir, comme si l'auteur (ou ses éditeurs ?) n'avait pas osé trop égratigner l'idole. Après des premiers chapitres brillants, j'ai eu l'impression de revenir petit à petit dans un schéma plus convenu : une grave menace pesant sur Gotham, le plan machiavélique d'un super-vilain, l'association de héros et de policiers pour sauver ce qui peut l'être... L'action ne faiblit pas, les derniers chapitres restent prenants, mais sont un peu décevants malgré tout au vu du postulat de départ. J'aurais préféré assister à un peu plus de manoeuvres politiques et médiatiques, et à un peu moins d'explosions et de courses-poursuites – bien que ces dernières soient sublimées par le talent de Sean Murphy, qui excelle dans la représentation de beaux véhicules en action... Et pas seulement.

Car d'un point de vue graphique, on est dans le haut du panier. Je n'avais rien lu de Sean Murphy jusqu'à présent mais il possède un sens certain de la mise en scène et n'est pas du genre à bâcler une case. Chaque planche fourmille de détails. C'est le type de BD qui se déguste plus qu'elle ne se dévore. Mais elle n'est sans doute pas une porte d'entrée idéale pour s'initier au Batverse : le récit ne manque pas de références parfois ironiques, de clins d'oeil aux fans... Quel plaisir de retrouver réunis à la même table les super-vilains les plus emblématiques de Gotham ! Même si là encore, le potentiel n'est pas tout à fait exploité puisque le Pingouin, Bane, le Sphinx et les autres restent cantonnés à l'état de flingueurs interchangeables. Ce n'est pas le cas de Harley Quinn, qui se voit octroyer un rôle de premier plan tout au long du récit, lequel apporte en outre une explication logique et astucieuse à sa transformation de l'Arlequin classique des années 90 à l'actuelle bimbo en mini-short.

Je ne suis pas suffisamment spécialiste pour savoir si "White Knight", ainsi que le prétend la quatrième de couverture, a le potentiel pour faire son entrée parmi les grands classiques de Batman. Il a assurément pour lui son esthétisme et déborde d'idées enthousiasmantes, même si la démarche n'est pas assez jusqu'au-boutiste à mon goût. En tout cas, il fait partie des comics que je relirai très volontiers.
Commenter  J’apprécie          234
Tous le monde connaît Batman. C'est le grand héro sombre de Gotham. Dans cet univers, l'auteur nous montre la face cachée de ce mythique personnage et de son pire ennemi, le Joker.

J'ai vraiment adoré cette histoire revisité, beaucoup plus intéressante que je ne l'imaginais. Je ne m'attendais pas à autant d'émotions pour un comic. On plonge vraiment dans la noirceur de l'âme et la déchéance d'une ville. C'était intelligent et vraiment bien écrit. J'ai hâte de lire la suite.
Commenter  J’apprécie          111
Après avoir vu plusieurs avis très positifs sur ce titre et profitant de sa sortie en version Nomad, j'ai passé ma crainte des comics de héros pour essayer celui-ci. Et je ne regrette pas, car malgré mon manque de connaissances sur l'univers Batman et mon intérêt modéré pour les comics de super-héros, j'ai bien apprécié. J'ai bien apprécié car le postulat est hyper intéressant et propose une vision neuve du conflit Batman-Joker. Un conflit médiatique, juridique, politique. Avec toujours ce qu'il faut de sanglant et de violent. Mais aussi un affrontement indirect, complètement psychologique, entre Batman et le Joker. En dehors des films Batman grand-public, je n'ai rien consommé de cet univers, alors il me manquait quelques clés de compréhension. Ça ne m'a pas du tout empêché d'apprécier ce titre et ses enjeux. La place du justicier, le manque d'actions de Batman en faveur d'un développement socio-économique d'Arkham (ben oui : Bruce Wayne, qu'est-ce que tu fais de ton argent en dehors de le garder pour toi pour inviter des outils technologies et pas les partager avec les forces de l'ordre par exemple). Il y a d'autres intrigues qui croisent celle de l'affrontement Joker-Batman, notamment une coalition de tous les vilains sous le lead d'un double de Harley Quinn (c'était un peu chelou mais j'ai bien aimé l'écriture de la "vraie" Harley et le développement d'une relation plus saine avec Jack Napier).
Graphiquement, c'était parfois un peu exigent de déchiffrer les pages à cause de la noirceur et du petit format. Mais j'ai bien aimé, surtout le parti pris d'avoir un super héros plutôt déshumanisé, caché, et un "vilain" au visage expressif, découvert.
Commenter  J’apprécie          50
Batman : White Knight était sans aucun doute la sortie la plus attendue de cette fin d'année 2018. Scénarisé et illustré par le talentueux Sean Gordon Murphy (Punk Rock Jesus, Tokyo Ghost), le récit s'intègre dans la nouvelle collection DC Comics baptisée DC Black Label que l'éditeur Urban Comics a repris pour l'occasion. Jouissant de retours VO positifs, le lectorat français ne pouvait faire autrement que de croiser les doigts pour l'apprécier tout autant. L'histoire se déroule dans une continuité qui n'est pas celle utilisée actuellement par DC Comics pour ses séries Rebirth. Il peut donc être lu comme un one shot, puisque Murphy reprend uniquement des éléments du Chevalier Noir et sa psychologie tout en la développant à sa façon. Ici, après une énième course-poursuite avec le Joker, Batman va laisser parler sa rage et provoquer un incident qui guérira le Joker de sa nature de psychopathe. Murphy réintroduit l'idée de Jack Napier (vu dans le Batman de Tim Burton) pour explorer la part d'humanité du Joker. L'auteur pose aussi des questions pertinentes comme par exemple, est-on un criminel pour toujours où peut-on changer et se racheter une conduite ? Jack Napier joue bien son rôle de nouveau justicier de Gotham sans pour autant devoir enfiler un costume et une identité secrète. En lançant une campagne à l'encontre de l'utilité de Batman dans la ville, Napier exploite l'anonymat du héros contre lui. Eh oui, difficile de faire confiance à quelqu'un qui porte un masque et don on ne connaît rien, n'est-ce pas ? Surtout qu'au final les vilains et super-vilains appréhendés par le justicier finissent toujours par retrouver leur liberté. le sentiment de ne jamais voir le bout du tunnel finit par se dévoiler dans le discours de Napier, ce qui éveille la méfiance endormie de la population envers Batman. L'agressivité de ce dernier joue également contre lui, semant le doute dans l'esprit collectif mais aussi dans celui du lecteur. Au milieu de ce duel politique et social se trouve deux autres personnages qui provoqueront les principaux rebondissements du récit. Il s'agit d'Alfred Pennyworth et Harley Quinn. Sans trop en dire sur leurs rôles, Murphy joue sur le lien émotionnel qui relie Bruce à son meilleur ami et père de substitution de façon très subtile et naturelle. Quant à Harley, elle tient la place la plus centrale du récit juste après Jack Napier, voir même un peu plus. Leur relation abusive par le passé trouve enfin son équilibre grâce à l'écriture de Murphy qui évoque le sens moral, la rédemption, le sacrifice, la culpabilité et l'amour. On retrouve aussi Batgirl, Nightwing et le commissaire Gordon qui ont tous droit à un développement cohérent tout au long de l'histoire. Sous son masque Bruce Wayne apparaît ici comme l'homme mettant en doute le nouveau visage du Joker. Brutal et encore plus seul que de coutume, le Chevalier Noir est aux abois et épinglé. Sa capacité à gérer les criminels et sa relation avec la police de Gotham sont pointées férocement du doigt. À travers l'image d'un Joker renaissant de ses cendres, Sean Murphy évoque des faits actuels : brutalité policière, pauvreté, etc.
Chacun de ces points est écrit avec intelligence, c'est indéniable. Malgré ses très grandes qualités, White Knight possède quelques faiblesses, ou plutôt des facilités scénaristiques. Ne pouvant vous spoiler, j'ai trouvé que l'auteur empruntait des codes déjà usés jusqu'à la corde pour résoudre son méli-mélo d'idées de départ. de ce fait, la fin peut laisser deux impressions à la lecture : rapidité et facilité, ou quelque peu inachevée. Pour ma part c'est un mix des deux. J'ai clairement aimé le scénario dans 90% de son déroulement, mais les 10 derniers pour-cents qui représente le dernier tiers du récit m'ont paru précipité et chancelant. Néanmoins, en sachant maintenant qu'une suite a été annoncée par l'auteur, je peux me dire qu'à présent il a un champ d'action plus large. La partie graphique est impeccable. Sean Murphy est un aussi bon compteur qu'un artiste. le design des personnages est maîtrisé de la tête au pieds. L'ambiance sombre que dégage le dessin sied à merveille aux actions, avec une fluidité dans les mouvements plus que correcte. La colorisation fait ressortir certaines scènes plus que d'autres, mais on est totalement conquis par l'ensemble. En conclusion, White Knight présente l'homme sous le masque du Joker, et le fait se confronter à la menace et la brutalité d'un Batman aveuglé par sa rage. C'est rythmé, intelligent et beau, nous faisant ainsi passer un très agréable moment de lecture.
Lien : https://lireenbulles.wordpre..
Commenter  J’apprécie          40
Avec Batman :White knight, attendez-vous à une déconstruction totale du fameux duo antagoniste de l'univers DC. Bien sûr, ce qui fait la grande force de ce nouveau titre Batmanesque, c'est cette originalité scénaristique due à une simple question : et si les rôles étaient inversés ?
Cette déconstruction menée par Sean Murphy au et Matt Hollingsworth à la couleur peut paraître simpliste dans un premier temps mais pourtant le scénario se révèle bien vite accrocheur.
Au final, c'est une version très efficace de l'univers Batman que Murphy nous donne à voir. Suite à un nouvel "accident", le joker fini par redevenir humain là ou le batman, lui, repousse les limites de son code de conduite et se bestialise. Joker devient Jack Napier, sa première identité, et met son génie au service du bien tandis que Batman s'emmure de plus en plus dans une solitude menaçante et bornée. Les rôles s'inversent, en effet, mais Murphy prend bien soin de développer la psyché de ses personnages. Par la bouche d'un "joker" repenti, le discours devient fort, pertinent et plutôt provocateur dans le sens où il fait basculer toutes ces valeurs super-héroïques. Batman n'est plus considéré comme un héros mais comme un vigilante féroce et bourrin. Bien loin d'être grotesque, le scénario de Murphy est intelligent et vient s'ancrer parfaitement dans une actualité régie par la surmédiatisation comme en témoigne la mise en valeur de l'élément perturbateur.
Mais nul doute que l'un des éléments les plus attirants de cette mini-série ( one shot chez Delcourt ) provient du Joker en lui-même. En l'humanisant, l'auteur nous fait découvrir une toute nouvelle identité de ce personnage, c'est plutôt surprenant et nous nous rendons compte à quel point le joker aurait pu être aussi héroïque si il n'était pas aussi dément. L'antagoniste bascule pour un temps dans la lumière. C'est une perspective assez intéressante même si elle sacrifie un peu de cette aura de mystère qui entoure cette fameuse Némésis de Batman.
Les personnages secondaires ne sont pas en reste et on sera touché par la romance entre Napier et Harleen Quinzel ainsi que par les doutes qui assaillent les adjuvants de Batman comme Gordon, Batgirl ou Nightwing (sans parler d'Alfred...) .
Par contre, j'ai une certaine réserve sur une bonne partie des supers-criminels qui sont très mal représentés dans ce comics. Je trouve qu'ils sont éclipsés pour que le lecteur puisse se concentrer uniquement sur la relation entre les personnages les plus importants de cette version. A ce compte-là, inutile de mettre en scène d'autres supers-criminels si c'est pour en faire de vulgaires marionnettes.

Mis à part cela , Batman white knight est un récit prenant qui tient la route et dévoile de nouvelles pistes autour de la relation Joker / Batman et de la définition du super-héros.

Saluons la force du trait de Murphy, ce trait hachuré qui soutient parfaitement l'ambiance sinistre et instable de Gotham. J'ai particulièrement apprécié le travail autour du regard, autour des yeux (le regard vairon du joker, le regard de vautour de Bruce...) mis en valeur par de remarquables gros plans.

Batman white knight est une version audacieuse et très bien construite de la confrontation Batman / Joker. Tragique, pessimiste, brutale mais aussi profonde et réfléchie, c'est un remarquable point d'orgue dans l'univers DC. Seul regret : le traitement de certains antagonistes secondaire passés un peu vite à la trappe.
Commenter  J’apprécie          30
Lecture très plaisante que cette histoire qui inverse les rôles et qui voit le Joker devenir le chevalier blanc de Gotham, au moment où les excès de violence de Batman et les méthodes policières posent question. Bien pensé, plutôt bien dessiné et coloré, une bonne surprise pour une de mes premières lectures DC depuis longtemps.
Commenter  J’apprécie          20
Tout commence comme une vilaine habitude.
Alors que Batman roule à toute vitesse sans se préoccuper de son entourage, le Joker se lance dans une tirade vouée à expliquer ses agissements.
A bout de nerfs, le justicier fait avaler au clown une grosse dose de médicaments sous les yeux ébahis du commissaire Gordon et de sa police.

Mais la scène, filmée et rendue publique, fait débat et remet en question les abus du Dark Knight.
Surtout que le Joker se réveille et que le traitement qui lui a été infligé semble l'avoir guéri de sa folie.
Jack Napier s'est enfin débarrassé de son alter ego.
Pour autant, il compte bien régler ses comptes avec le justicier de Gotham City.

Batman White Knight est la première pierre posée de l'univers parallèle de Sean Murphy consacré à Batman.
Derrière un récit classique qui multiplie les hommages, l'auteur propose une réflexion assez juste sur les excès d'un justicier et la possible rédemption d'un ancien criminel.
Le tout est merveilleusement chorégraphié, comme toujours, par un trait vif, puissant et virtuose.

Bienvenue dans le Murphyverse !

Chronique complète
Lien : https://www.mtebc.fr/batman-..
Commenter  J’apprécie          10
Bourré d'action, très dynamique, un peu fourre-tout et, par conséquent, compliqué à suivre pour un non habitué à l'univers de Batman. Graphiquement irréprochable, le scénario manque un peu de profondeur faute de vouloir en mettre plein la vue en accumulant les personnages.
Commenter  J’apprécie          00
Dans ce one-shot complètement hors-norme, Sean Murphy a pris le pari d'inverser complètement les rôles. le Joker devient le White Knight, le sauveur de Gotham, l'homme intelligent et malin qui veut la rendre plus belle et plus sécurisée. À l'inverse, Batman devient le danger de Gotham, celui qui la détruit peu à peu, celui qui est même responsable de la criminalité de la ville. Si le Joker réussit à retourner le cerveau des citoyens de Gotham, Sean Murphy réussit, lui, à retourner celui de ces lecteurs. En humanisant à ce point le Joker qui se révèle à la face du monde, on finit par s'attacher plus à son personnage. On est davantage touché par ses souffrances et son cheminement que par celui de Batman qui continue de se cacher derrière un masque.
Lien : https://minimouthlit.com/201..
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (566) Voir plus



Quiz Voir plus

Comics : Les héros de Marvel

Elle peut se dématérialiser, et ainsi traverser les objets solides, les murs, les plafonds ... Il s'agit bien sûr de ...

Kate Winslet
Kitty Pryde
Hello Kitty
Katy Perry

10 questions
242 lecteurs ont répondu
Thèmes : comics , super-hérosCréer un quiz sur ce livre

{* *}