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Critique de Wyoming


Des années que j'entends parler de Guillaume Musso, que je vois ses livres en premier plan sur les tables des libraires, je ne suis pas attiré du fait de cet engouement. D'ailleurs, j'ai mis également des années pour lire le Da Vinci Code et, par la suite, j'ai lu tout Dan Brown.

C'est le hasard qui m'a apporté Skidamarink et les critiques globalement plutôt négatives sur Babelio ne m'incitaient pas à le commencer rapidement...

Et, puis...

J'ai eu beaucoup de plaisir à entrer dans cette histoire, à passer du temps avec ses quatre personnages principaux, dont un narrateur pouvant paraître timoré alors qu'il est sans conteste un gentil héros. Leurs atermoiements, leurs découvertes, aussi bien sur le fil de l'intrigue, que sur leurs personnalités, leurs réactions dans ce huis clos qui s'avère par moments palpitant m'ont porté assez rapidement vers le dénouement, bien gentil mais cette happy end positive ne m' a pas déçu.

Musso s'est également attaché dans cette histoire à une présentation descriptive soignée des lieux et ambiances, Toscane avec une église qui m'en a rappelé une que j'ai découverte un soir d'été sur une colline au bout de chemins improbables, Irlande avec la baie de Dublin, ses falaises, son climat, Manhattan adoré ou détesté et même un court passage en Islande dans une atmosphère de glaciers, de landes et de lacs.

Il précise dans la préface de cette nouvelle édition avoir écrit Skidamarink quatre ans avant la parution du Da Vinci Code et, d'ailleurs, l'épisode de l'eau empoisonnée ne présente-t-il pas également une similitude avec la fin de Inferno qui débute également en Toscane pour se terminer à Istanbul?

Certains lui reprochent une erreur de jeunesse en ayant présenté la Joconde comme une huile sur toile alors qu'elle est peinte sur du bois de peuplier. Il avait 27 ans lorsqu'il a publié Sigdamarink et cette coquille, qu'il a d'ailleurs corrigée dans la nouvelle édition, ne me semble pas dénaturer l'histoire de ce roman.

C'est un roman parfaitement structuré, qui a du rythme, avec de belles analyses psychologiques et philosophiques sur la vie, l'existence, la vanité, l'argent, le pouvoir, la pauvreté, l'écologie. Bien sûr, les invraisemblances sont nombreuses, elles ne me gênent pas, elles participent souvent à la réussite d'une histoire, stimulant l'imaginaire du lecteur dont Musso explique dans la préface de la nouvelle édition tout l'intérêt qu'il lui porte, même en ayant publié plus d'une vingtaine de livres.

Alors, maintenant, enchaîner avec un autre Musso? Peut-être, mais lequel?
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