Survivre pour voir ce jour

Comme j'ai tendance à foncer dans tous les bouquins qui ont un rapport de près ou de loin avec le cinéma, j'ai plongé tête la première, après avoir vu son auteur Rachel Mwanza à la TV ( dans l'émission de Ruquier du samedi soir), dans l'ouvrage" Survivre pour voir ce jour », témoignage édifiant co-écrit avec Dédy Mbépongo Bilamba aux editions Michalon).

Rachel Mwanza n'est autre qu'une des actrices amatrices révélée en 2012 dans le film canadien « Rebelle » ce film choc de Kim N' Guyen qui nous racontait le terrible destin des enfants soldats en Afrique, et on se souvient tous des larmes qu'elle n'avait pu réprimer en allant récuperer cette année là l'Ours d'Or de la Meilleure actrice à Berlin,une récompense amplement méritée au vu de sa performance dantesque dans ce film.

Si le livre n'est pas forcément une grande oeuvre littéraire et reste un témoignage sans grand effets, l'histoire de Rachel est suffisant poignante et son parcours suffisament hors norme pour soulever l'intéret, sinon l'indignation.

On ne peut qu'être séduit par cette jeune fille âgée aujourd'hui de 17 ans au destin hors du commun qui avait plutôt bien commencé. Rachel Mwanza vivait en effet tranquillement dans la Province de Kassaï, au centre de la République Démocratique du Congo, dans une famille plutôt aisée, avec ses 5 frères et soeurs. Une vie paisible qui bascule le jour où son père se remarie et envoie sa première épouse et leurs enfants vivre à Kinshasa.

La maman de Rachel se retrouvant démunie, fait appel à un pasteur évangéliste, un « mauvais prophète », qui voit en la petite fille, une sorcière. Après des séances d'exorcisme, Rachel qui n'a que 9 ans, sera jetée à la rue. Et ce n'est que grace à sa détermination hors du commun, que Rachel, après moult péripéties arrivera à s'en sortir quelques années plus tard.

Le lecteur est littérallement émergé dans Histoire poignante qui met en avant ces croyances africaines qui nous semblent tellement éloignées des notres et qui, pourtant, sont le quotidien de milliers de personnes.

Bref un récit court et captivant qui nous montre comment cette jeune femme, à force de courage et de ténacité, est passée de la violence des rues de Kinshasa aux tapis rouge des festivals de cinéma.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

" l'aspect est répugnant, le goût infect. la mixture fait immédiatement son effet, j'ai mal au ventre et je vomis, mais je ne recrache que de l'eau. ils sont déçus. "
une histoire difficile à lire, non par l'écriture qui est facile, mais par le témoignage que ce livre contient. une petite congolaise livrée à elle-même et victime des pires sévices depuis que l'ignorance l'accuse de sorcellerie. le prophète avait vu juste. un destin hors norme attendait Rachel Mwanza mais il n'a pas su l'interpréter.

L'aspect documentaire est intéressant (prévoyez une ou deux boites de kleenex) mais l'écriture est affreusement ampoulée au début du livre et manque de détails d'un bout à l'autre.
Elle a raconté sa vie et on l'a écrite pour elle.
J'espère que dans l'avenir, dans dix ou vingt ans elle, ou quelqu'un d'autre, réécrira son histoire avec plus d'éléments, du recul, et dans un style plus "nature".
J'espère surtout qu'elle s'en tirera bien et réussira à retrouver (et sauver ?) sa famille.

M.D. Bilamba prête sa plume au récit de la jeune Rachel Mwanza. Jusqu'à l'âge de huit ans, celle-ci grandit avec ses 5 frères et soeurs dans une famille aimante et aisée de l'Est du Congo. Mais sous le poids de la pression familiale, le père se sépare de la mère en l'envoyant avec les quatre plus jeunes enfants à Kinshasa. Si les transferts d'argent permettent de vivre dans des conditions modestes, celles-ci vont se détériorer dès que le père perd son travail. Rachel, enfant de 10 ans, sera pendant quatre années forcée de survivre dans la rue, d'autant plus que sa propre grand-mère l'accuse d'être la sorcière qui a répandu le malheur dans la famille. Sa mère, partie en Angola pour trouver du travail, ne donne plus de nouvelles. le hasard des rencontres et des castings permet à l'adolescente de participer à un film documentaire "Kinshasa Kids", puis au long-métrage québécois "Rebelle" où elle incarne le premier rôle d'une enfant-soldat, récompensé par l'Ours d'argent de la meilleure actrice à Berlin en 2012.
C'est de ce parcours dont il est question. Un témoignage qui rappelle qu'on n'est pas à l'abri des aléas de la vie, et on souhaite à Rachel de connaître d'autres succès notamment dans la lutte qu'elle veut mener pour l'accès à l'éducation des enfants de la rue de Kinshasa.

Témoignage d'une camerounaise classée comme sorcière par un gourou prétextant ainsi expliquer les difficultés des familles.Cette situation est fréquente et provoque l'exclusion de la famille et de la société livrant le jeune au désespoir.Une équipe de ciné sélection ne Rachel ,lui confie un rôle .Elle sera primée échappera a son malheur.Livre simple et dur,qui confirme le danger des prêcheurs imposteurs et le drame de l'inculture.

L'histoire touchante de Rachel, 14 ans, qui vit dans la rue et nous fait découvrir son quotidien, comme celui de nombreux enfants en Afrique du sud.