Quand on donne le Goncourt à un écrivain, est-ce qu’il est obligé de le lire ?
- tu me files deux Frédéric François, je te donne un julien clerc.
- et toi tu me la fais a combien la nana mouskouri.
Le Sénat, c'est mieux que l'expo sur l'Egypte au Grand-Palais : au moins, les momies y sont encore en activité !
Hollande a alors confié à ses hôtes que lors de ses premiers jours à l'Elysée, par réflexe des années où il était conseiller de Mitterrand, il avait frappé à la porte de son propre bureau ! Bon, cinq mois ont passé, faut lui dire qu'il peut rentrer maintenant ...
O. de Kersauson : Ruquier, il a été élevé au milieu des bêtes. Il habitait au Havre, c'était un genre de petit Thoiry, modeste, mais Thoiry quand même.
[...]
L.Ruquier : Nous, on ne vivait pas dans château, monsieur de Kersauson ! On n'avait pas de domestiques !
O. de Kersauson : Tu crois que c'est facile de briser des grèves à 4 ans et demi ? De refuser des augmentations de salaire à quinze mecs dans les couloirs qui te menacent avec des chandeliers en argent ? Des mecs qui refusent de border les draps de soie de ton énorme lit ? Eh bien moi, je l'ai fait ! Je ne me suis pas dégonflé ! Ça, c'est des enfances brutales.
O. de Kersauson : La cabane dans les arbres, ça, c'est vraiment un truc d'idiot intégral ! C'est vraiment un machin de citadin qui n'a rien à branler d'autre que de passer la nuit dans une cabane dans un arbre ! Le pauvre arbre qui voit arriver des planches. C'est un peu des squelettes qu'on met sur lui. T'es un bel arbre, tranquille dans la campagne, les mecs, ils arrivent avec les os de tes copains, et ils te les coincent entre les oreilles, les bras et les doigts de pied ! Tout ça pour faire de l'argent et des couillons qui viennent le week-end ! Non mais ça va pas, non ?
L. Ruquier : Ce qui était énervant au toboggan, c'était les gamins qui remontaient par le bas quand toi, tu voulais descendre. Ah ! ils étaient chiant, ceux-là, parce que pendant qu'ils bouchaient en bas, eh ben moi, j'attendais en haut, et moi, j'avais peur sur la plateforme, j'avais le vertige...
P. Bénichou : Dis donc, y a pas marqué psychanalyste, ici ! Tu vas raconter ça à ton psy, nous , on en a rien à foutre ! Lui, il nous coupe la parole si on parle de la Seconde Guerre Mondiale... et là il s'exhibe : "Pourquoi qu'il a peur sur le toboggan ?..."
Campagne de vaccination en France. Le ministère de la santé a tranché. Afin de respecter la distanciation, c'est la Fédération française de fléchette qui sera en charge de la campagne de vaccination.

L. Ruquier : Une question qui nous emmène au Pérou, puisqu'un nouveau président a été élu par les Péruviens dimanche...
O. de Kersauson : Au Pérou, c'est normal !
L. Ruquier : Pardon ?
O. de Kersauson : Au Pérou, un nouveau président a été élu par des Péruviens. Tu gagnes du temps : il a pas été élu par les Belges, le président du Pérou ! C'est hallucinant, je sais pas où tu vas prendre tes textes, mais c'est une honte !
L. Ruquier : Je m'aperçois que tout ce que je dis devient banal, en fait...
O. de Kersauson : Ça ne devient pas. C'est.
[...]
L. Ruquier : 60% de la population andine vit dans la pauvreté...
O. de Kersauson : Ça veut dire qu'il y a 40% qui vit dans la richesse. Soyez positif !
L. Ruquier : C'est pas faux...
O. de Kersauson : Sinon, à quoi ça sert d'être riche s'il n'y a pas de pauvres ?
P. Bénichou : Oh, je t'en prie ! Il y a des gens dans le public qui gagnent moins de 200 000 euros par an... N'oublie jamais ça !
C. Sarraute : Ce n'est pas vrai... Mais comment ils font ?

L. Ruquier: On vous parle souvent du fameux match de demi-finale de Coupe du monde France-Allemagne à Séville, le 8 juillet 1982, où le gardien de but Schumacher est sorti dans la mâchoire de Battiston... Moi, j'avais 19 ans et je me souviens de ce match mythique.
C. Bravo: Tout le monde s'en souvient ! Moi, mon fils a pleuré; c'est la première fois que j'ai vu mon fils pleurer autant. Il était jeune bien sûr. Il est né en 78.
L. Ruquier: Il avait 4 ans !
C. Bravo: Ah, merde alors, ce doit as être ce match !... Ou ça doit pas être ce fils ! C'est le fls que j'ai eu après l'avortement.
L. Ruquier: Oh, quelle horreur !
C. Bravo: le premier n'a donc pa pu pleurer...
Titoff: Elle est monstrueuse en fait.
L. Ruquier: Mais vous ne nous l'aviez jamais raconté, ça ?
C. Bravo: Non, ça ne se raconte pas. Vous êtes marrants, vous ! Vous croyez qu'on se fait avorter par plaisir ?
L. Ruquier: Ben non, mais pourquoi alors ? C'est intéressant, ça !
C. Bravo: Parce que j'avais 17 ans et demi.
L. Ruquier: Mais de qui ?
C. Bravo: Du même qui a fait mon fils pleureur... Je peux même te dre que j'ai avorté le 24 décembre au soir.
L. Ruquier (En chantant): Il est mort, le divin enfant !
C. Diament: Mais quelle idée d'aller faire ça un 24 décembre ?
C. Bravo: Comme à l'époque l'avortement était interdit, l'interne en médecine, qui est devenu aujourd'hui un très grand professeur, a dit: "On va faire ça en lousdé, au moment où il y a le moins de monde".
Titoff: Bon alors, quand est-ce que tu nous dis que c'est pas vrai ?
C. Bravo: Je ne plaisanterais pas avec ces choses-là. D'autant que j'étais enceinte de sept mois quand même !
L. Ruquier: Mais quelle mytho ! Là-dedans, je ne sais pas ce qui est vrai. Le seul truc qu'elle a inventé, je suis sûr, c'est que ce n'était pas à Noël; allez, avouez.
C. Bravo: Si, c'était le 24 décembre... Ou le 24 mars, je ne sais plus !