Il y a chez
Nabokov une érudition et une dimension géniale qui le distingue d'à-peu-près tout ses confrères. Ce roman se compose d'un long poème, écrit par un écrivain qui ressemble à
Nabokov, agrémenté de commentaires rédigés par un écrivain mégalomane fictif qui en profite pour raconter sa vie.
Le problème à mon sens est que
Nabokov reste un écrivain pour intellectuels. La lecture n'est donc pas aisée, ralentie par l'indispensable lecture des commentaires et notes (j'ai lu l'édition en Pléiade) qui explique les nombreux jeux de mots entre l'anglais, le russe, le français, l'allemand et les références permanentes à d'autres livres. Certains auteurs nous donnent le sentiment d'être intelligents. A la lecture de
Feu Pâle, je me sens plutôt limité sur le plan culturel et intellectuel... Mais le livre demeure jubilatoire pour qui aime les exercices littéraires!
Commenter  J’apprécie         20