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Critique de kuroineko


Le magasin d'antiquités occidentales "Baracoco" représente une sorte de microcosme dans lequel circulent toute une foule de gens. Ca entre, ça sort, ça discute, boit du thé mais bien peu achètent. Surtout pas les habitués! Et tout ce petit monde défile sous les yeux désabusés de l'assistant du patron, un jeune homme échoué à cet endroit sans qu'on sache vraiment comment.
On fait ainsi la connaissance des petites filles du propriétaire, la plus grande étudiant l'art et fabriquant des caisses de bois pour une exposition, la seconde fréquentant un professeur de son école et spécialiste en raccourcis peu orthodoxes, Françoise, une amie française du patron impatiente et fan de sumo, Mizue la voisine qui a toujours l'air de voguer sur un petit nuage, ... On en apprend beaucoup sur tous sauf le narrateur. Il est juste là pour observer sans s'impliquer. Son regard semble d'ailleurs souvent désenchanté, comme un reflet de la jeunesse actuelle japonaise aux valeurs floues.

Ce roman procure une agréable lecture, si on excepte la fin qui paraît bâclée et aurait permis quelques pages supplémentaires. L'ambiance générale rappelle un peu celle de "La brocante Nakano" de Kawakami Hiromi.
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