Route End, tome 1

A l'âge de 10 ans Haruno Taji a découvert le corps de sa mère pendu dans leur maison. Incapable de surmonter le traumatisme de ce suicide, il choisit d'exercer un métier qui lui permettra de trouver un sens à sa vie : nettoyeur de logements souillés par des morts violentes et des cadavres en décomposition (suicides, meurtres, personnes esseulés).


Sa petite vie est chamboulée par les agissements d'un tueur en série baptisé "End" qui laisse des cadavres démembrés derrière lui. En nettoyant une des scènes de crime, Taji se retrouve subitement mêlé à l'affaire.


Un premier tome épatant !
Pas le temps de tergiverser, l'intrigue démarre immédiatement. Les découvertes et rebondissements s'enchaînent sans pour autant être trop lourds et nous noyer d'informations. Les personnages principaux sont attachants et leur psychologie bien développée. Bref, un début d'intrigue parfaitement dosé.


Je ne suis pas fana du dessin mais l'histoire est suffisamment captivante pour passer au dessus.


J'ai découvert ce manga en mettant à jour les sorties de la semaine et je suis ravie de cette trouvaille ! En espérant que la suite soit à la hauteur de ce premier tome !

Taji travaille pour une entreprise de nettoyage spécialisé. En gros, il nettoie les lieux où ont été trouvé des cadavres. Certains pourraient trouver ce boulot attroce. Mais Taji est proche de la mort depuis qu'à l'age de 10 ans il a trouvé le cadavre de sa mère.
Aujourd'hui, la mort est plus présente dans sa vie que jamais lorsqu'un tueur en série sévi dans son quartier.

Un premier volume assez immersif ! Je ne me suis ps ennuyé une seconde. On seul regret ira au dessin que je trouve trop rigide, pas assez expressif. Pourtant, certains personnages sont beaux.... domage de ce côté.

Je lirai cependant la suite parce que j'ai bien accroché avec l'histoire et les personnages !

J'aime bien lire des thrillers de temps en temps mais je ne suis pas non plus une adepte du genre ayant souvent le coeur trop sensible. Pourtant quand je cherchais des recommandations dans le genre en manga, on m'a souvent cité celui-ci ces derniers temps, alors même si le sujet m'inquiétait un peu j'ai sauté le pas grâce à l'offre 1 tome acheté = 1 tome offert qui avait cours avant le confinement.

Saga terminée en 8 tomes, dont le dernier est à paraitre chez nous en juin normalement, Route End est le premier titre de Kaiji Nakagawa à arriver sous nos latitudes. Il y dépeint une enquête policière autour d'un tueur en série qu'on surnomme "End" parce qu'il découpe toujours ses victimes en morceaux pour former ce mot... le héros de l'histoire, Taji, travaille dans une société nettoyant les maisons après qu'il y ait une mort à l'intérieur. Il se retrouve sans le vouloir mêlé à toute cette affaire, après que son patron soit devenu l'une des victimes, et la police n'allant pas assez vite à son goût, il décide d'enquêter à son tour même si ça peut se retourner contre lui.

Vous l'aurez compris en lisant le synopsis, Route End utilise tous les codes du genre. On retrouve un mystérieux tueur qui emploie une méthodologie bien glauque. Il y a des mystères autour de ses meurtres puisqu'on retrouve encore un corps sous un corps en quelque sorte au bout d'un moment. le patron du héros semble cacher quelque chose également. Il y a également énormément de coïncidences ou hasards heureux qui semblent lier l'ensemble des personnages à toute cette histoire. Vraiment tout est fait pour accrocher le lecteur.

Le rythme est de suite prenant. L'histoire démarre en nous présentant la particularité du métier de Taji et bam sans temps mort, on se retrouve confronté à une première victime. La seconde ne tarde pas à suivre, de même que les premières questions surgissent et les premiers liens inattendus se font. C'est très bien mené. L'auteur sait comment installer une ambiance propice au mystère et donner ainsi envie à son lecteur de tourner les pages sans discontinuer.

De plus, il a su créer toute une panoplie de personnages que la vie n'a pas épargné et qui ont une relation très particulière à la mort. le héros a retrouvé sa mère pendue sous ses yeux. L'enquêtrice vient de perdre son frère dans de dramatiques circonstances. Les collègues de travail de Taji ne peuvent s'empêcher de braver un tabou sur les lieux qu'ils nettoient afin de chercher une forme de réconfort ? D'exorciser quelque chose qui les ronge ? On ne sait encore mais on devine que ce sera bouleversant.

Le mystère est partout dans ce premier tome, du passé de chacun des personnages aux lieux qui les entourent, comme le drôle d'appartement où emménage le héros ou encore le chemin caché, menant à un lieu assez singulier, qui se cache derrière son immeuble. L'auteur travaille son ambiance en tout point.

Seul petit défaut du titre : les dessins. Ils sont très simples, un brin figés et maladroits et n'ont rien les faisant sortir du lot, à l'image des couvertures... Mais on en vient bien vite à l'oublier tant on est pris par ce qu'il se passe. En tout cas, ce n'est en aucun un frein pour apprécier ce titre.

Les conseils qu'on m'avait donnés se sont révélés justes. Route End est un thriller terriblement efficace car très bien pensé par son auteur qui a travaillé son histoire dans les moindres détails. Tout est fait pour happer le lecteur dès les premières pages et on se laisse faire avec grand plaisir. J'ai hâte de découvrir la suite de l'enquête surtout que ce premier tome se termine sur un cliffhanger glaçant.
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Taiji travaille pour une société de nettoyage spécialisée dans les cadavres en décomposition. Original comme métier, non ? Un corps qui a été retrouvé un peu tard, ça sent fort, ça imprègne bien les tissus, le parquet… et en plus, ça attire les petits bêtes. Alors vu que la plupart des gens ont quelques difficultés à supporter tout ça, Taji se retrousse les manches et fait son boulot.

Mais la vie dans le quartier est perturbée par un tueur en série. C'est le cinquième cadavre que la police retrouve découpé et disposé de façon à former le mot « END ». Taji est appelé sur les lieux du dernier meurtre en date pour nettoyer et y fait une nouvelle découverte macabre. L'affaire commence à devenir personnelle pour le jeune homme quand il apprend que son propre patron qui est aussi son mentor est peut-être impliqué.

Un premier tome introductif mais dans lequel l'action n'est pas laissée pour compte pour autant. La galerie des personnages a du potentiel même si je regrette une ou deux facilités. Mais peut-être que la suite partira dans une autre direction et évitera ces écueils. L'histoire démarre bien et ce tome réserve déjà quelques rebondissements. L'ambiance « petite ville où tout le monde est un peu louche » fonctionne très bien… Un thriller psychologique à suivre.

« Route End » est un seinen percutant à ne pas recommander aux âmes sensibles. Un peu moins visuellement violent que le manga « Museum », je l'ai pour ma part trouvé bien plus difficile à supporter psychologiquement parlant. L'histoire est bien ficelée et promet beaucoup pour la suite. On est très vite accroché par les mystères qui sont déjà parfaitement mis en place au cours de ce tome 1. le coté enquête de ce thriller psychologique est présent sans pour autant prendre trop de place. On s'intéresse ici principalement aux émotions des différents personnages.

L'enquête en elle-même n'est pourtant pas mise à l'écart. J'imagine que les prochains tomes vont peu à peu creuser les différentes pistes déjà établies pour nous mener doucement, mais inéluctablement, vers une compréhension plus globale de toutes ces petites choses que nous avons déjà pu observer dans ce tome.

La lecture de ce titre est fluide et très agréable. Les dessins sont parfaits, avec une découpe claire. Les protagoniste de cette histoire sont vraiment très attachants et j'ai très vite ressenti beaucoup d'empathie pour Taji, le personnage central de ce manga. Je vous recommande cette lecture à 100%. J'espère vraiment que, comme moi, vous refermerez « Route End » en ayant l'impression d'avoir découvert un fabuleux titre de chez Ki-oon.
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[avis de 2018]
J'ai beaucoup apprécié ce premier tome qui nous plonge dans l'univers du "nettoyage spécialisé" : le nettoyage d'une scène de mort. Entre le personnage principal qui tente d'exorciser ses démons tout comme l'enquêtrice, les deux nettoyeurs qui s'adonnent à une pratique... originale et le patron qui est super mystérieux : ce tome est riche et mérite qu'on s'y arrête. le tome pose les bases, on en apprend "peu" sur l'affaire End mais assez pour avoir envie de continuer !

J'ai lu les trois premiers tomes du manga et je dois dire que j'ai hâte de lire la suite... Si les crimes sont assez dégoutants en eux-même, le manga n'est pas franchement sanglant et c'est la résolution du mystère qui nous intrigue. Celle-ci est d'ailleurs bien construite avec son lot de secrets distillés savamment. Les héros sont attachants et les personnages secondaires ont de vraies personnalités ; on sent que certains vont sans doute prendre de l'importance dans le futur. Des cliffhanger bien sentis à la fin de chaque tome n'offrent aucune pause au lecteur ! Même si le dessin n'est pas le plus beau, il est simple, agréable et efficace. Bref une bonne série en perspective !

"Route End" est un manga psychologique, qui joue à la fois sur le côté seinen et le côté polar, publié aux éditions Kioon.

Petit topo sur l'histoire : Taji est un jeune employé au sein d'un société de nettoyage spécialisée dans la remise à neuf des scènes de décès notamment par l'aseptisation des corps en décomposition (meurtres, suicides, morts accidentelles etc.). Son travail est une véritable catharsis, il lui permet de cicatriser une plaie apparue au cours de son enfance. Apprécié pour son professionnalisme, son patron, M. Tachibana, lui demande de façon aussi sincère qu'étrange, de le succéder à la direction de la société, en lui précisant que "bientôt ça sera terminé". Au même moment, la découverte de corps découpés et disposés de façon à former le mot "end" met en exergue l'existence d'un tueur en série dont les "oeuvres d'art" sont "nettoyées" par l'équipe de Taji. C'est sur cette série de meurtres (cinq pour être exacte) qu'enquête l'inspecteur Igarashi, une jeune femme de l'âge de Taji qui cache elle aussi un lourd chagrin. le mystère qui entoure le décès d'un personnage clé lance l'enquête sur la piste d'un potentiel culte… Les bases sont posées, les doutes s'immiscent dans l'esprit du lecteur et ce pour notre plus grand plaisir.

Ce manga débute de façon relativement légère, avec une scène de sexe qui au départ m'a quelque peu déroutée, ne voyant pas particulièrement l'intérêt de sa présence. Puis au fil des pages l'intrigue s'est construite, les personnages se sont dévoilés et je me suis finalement bien prise à la lecture et ai saisi la présence de cette première scène. Ce manga invite le lecteur à s'interroger sur le sens de la mort, particulièrement du suicide, et la façon qu'a chaque personne d'affronter les différentes phases du deuil.

Du côté du scénario, il tient bien la route, l'environnement est adéquat et le fond de l'histoire plutôt original à mon goût. L'intrigue, qui tente quelques notes d'humour savamment dosées et bien placées, se pose avec efficacité et suspens, titillant la curiosité du lecteur. de leur côté, les personnages sont vivants, leur passé construit leur personnalité et les rende attachants et mystérieux.

Les illustrations quant à elles sont composées de détails minimalistes mais conformes à la couverture, elles dévoilent le nécessaire et ne s'embarrassent pas de superflu inutile, superflu qui pourrait dévier le regard du lecteur d'un élément essentiel de l'histoire.

En conclusion, la fin de ce premier tome est on ne peut plus intrigante et pousse le lecteur à la curiosité. J'ai hâte de pouvoir lire la suite de cette courte série qui vaut vraiment le détour :).
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Ce seinen est de très bonne facture, avec une noirceur et une analyse psychologique assez fine des personnages principaux.

Un nettoyeur de scènes de crimes se lance dans une enquête pour découvrir qui est End, le meurtrier de son patron.

Le trait est fin, presque spartiate, et pourtant beaucoup d'émotions passent au travers.
Le héros semble être un homme stable, mais les fissures se dévoilent progressivement, démontrant qu'il ne faut pas se fier aux apparences.

L'ambiance est glauque puisque le thème principal de ce manga est la mort, sous toutes ses formes.

Un premier tome qui donne envie de lire la suite, après le twist final, qui met l'eau à la bouche.

Bonne lecture, un premier tome prometteur. J'espère ne pas être déçue par la suite.